Récusée comme ambassadrice de France au Rwanda, la diplomate Hélène Le Gal revient au premier plan par la grande porte : celle de l’Élysée, version Hollande.
La retraite, très peu pour lui. Abdoulaye Wade a vite reconnu sa défaite à la présidentielle, mais le voici bien décidé à mener la bataille des législatives sénégalaises. Bien décidé aussi à conserver les rênes de l’ex-parti au pouvoir. Tant pis pour ceux qui pensaient que leur tour était venu.
Le président intérimaire Dioncounda Traoré a été légèrement blessé lundi 21 mai, dans son bureau, par des manifestants. Il est sorti de l’hôpital de Bamako dans la soirée pour rejoindre un lieu sécurisé. Les condamnations de l’agression se sont succédé dans la soirée. Récit d’une poussée de violence.
Des manifestants hostiles au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, ont envahi le palais présidentiel de Koulouba à Bamako, le lundi 21 mai. Frappé à la tête, le chef d’État intérimaire a été hospitalisé.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
Le nouveau président français François Hollande connaît très mal le continent. Va-t-il y mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.
La Cedeao et les anciens putshistes ont conclu dimanche 20 mai, un accord fixant à 12 mois la période de transition au Mali. Le décompte commencera après les 40 jours d’intérim assurés par Dioncounda Traoré, qui restera président de la transition.
Passionné d’aviation civile depuis toujours, le Malien Amadou Ousmane Guitteye est en passe de faire entrer un 19e État (le Soudan du Sud) dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, qu’il dirige depuis 2011.
L’Afrique de l’Ouest a fait plier samedi l’ex-junte au pouvoir au Mali, qui a dû accepter le maintien du président intérimaire Dioncounda Traoré à la tête de la transition dans ce pays en pleine crise depuis le putsch du 22 mars.
L’Afrique de l’Ouest cherchait samedi à Abidjan une issue à l’impasse politique au Mali et tentait d’accélérer la mise en place de la transition en Guinée-Bissau, deux pays secoués par des coups d’Etat militaires.
L’Unesco a envoyé à Bamako une mission de protection du patrimoine, menacé par la rébellion dans le nord du pays, et espère faire de même en Syrie, a indiqué vendredi un haut responsable de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi à l’unanimité des sanctions ciblées contre cinq responsables du coup d’Etat du 12 avril en Guinée-Bissau, tout en demandant le retour immédiat à « l’ordre constitutionnel ».
Dans son numéro 2680, en kiosque du 20 au 26 mai 2012, « Jeune Afrique » enquête sur les suites de l’affaire Trafigura, du nom de la société néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala). Six ans après son déclenchement, quelque 6 000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.
La Cedeao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, goûtait peu la percée angolaise dans la région. Elle pourrait finir par s’accommoder du putsch du 12 avril en Guinée-Bissau et de ses conséquences.
Le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et pour le Rétablissement de l’État (CNRDRE) cherche à « dévoyer le processus politique enclenché par la Cedeao » au Mali et n’est « pas en soi une entité légale et constitutionnelle reconnue », a affirmé le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l’ouverture d’un conseil des ministres de la Cedeao vendredi 18 mai à Abidjan.
Après deux années désastreuses, la banque nigériane United Bank for Africa déclare des profits vertigineux sur les trois premiers mois de 2012. Un résultat à ne pas forcément prendre au pied de la lettre.
À peine trois mois après le rachat d’Anvil en RD Congo, Minmetals Resources vient de s’octroyer 15,5% de Sama Resources, un opérateur minier actif en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Les 70 premiers éléments d’une force ouest-africaine devant sécuriser les organes de la transition issus du coup d’État du 12 avril, sont arrivés jeudi en Guinée-Bissau, écartant de fait toute possibilité d’un retour imminent au pouvoir des dirigeants renversés.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest a démarré une série de « consultations » avec le MNLA et les islamistes d’Ansar Eddine, a déclaré jeudi 17 mai son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Dans le même temps, un rapprochement entre les deux groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali serait sur le point de s’opérer, rapporte RFI.
Les investisseurs ne consacrent pas seulement aux seuls pays pétroliers, à l’instar de Schulze Global Investments, qui va consacrer 100 millions de dollars à l’Éthiopie. Quelle raison peut pousser le fonds américain de gestion de patrimoine à faire un tel investissement ?
Malamine Konaré, commandant de l’armée malienne, a été arrêté le 4 mai. Certains y voient une façon pour la junte de faire sortir son père, l’ex-président Alpha Oumar Konaré, de son mutisme.
Il y a ceux qui avaient fait le déplacement à Paris et ceux qui ont envoyé leurs félicitations depuis le continent. Par les canaux officiels, ou pas, la classe politique africaine n’a pas manqué de saluer l’arrivée de François Hollande à l’Élysée.
L’économiste Rui Duarte Barros a été nommé mercredi 16 mai Premier ministre de transition de Guinée-Bissau par le président de transition Manuel Serifo Nhamadjo. Cette nomination, qui intervient un peu plus d’un mois après le coup d’État militaire du 12 avril, a été aussitôt dénoncée, depuis le Portugal, par l’ex-Premier ministre bissau-guinéen, Carlos Gomes Junior.
Passionné d’aviation civile depuis toujours, le Malien est en passe de faire entrer un 19e État (le Soudan du Sud) dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, qu’il dirige depuis 2011.