L’idée d’un envoi de troupes françaises au Mali est « surréaliste », a déclaré jeudi 5 avril Alain Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères se dit favorable à une « solution politique ».
C’est une nouvelle fois Blaise Compaoré que la communauté internationale est allée chercher pour se pencher au chevet d’une épineuse crise malienne à multi-facettes. Médiateur chevronné intervenu récemment en Guinée, au Togo et en Côte d’Ivoire, personnage le plus influent de l’Afrique de l’ouest, le président burkinabè déploie depuis quelques jours tous ses réseaux, de Bamako, à Dakar en passant par Abidjan, New York et les confins du Sahara où ses plus fidèles émissaires sont en mission.
Le groupe salafiste Ansar dine s’est emparé ce matin d’un consulat d’Algérie au nord-est du Mali. Le consul et six des employés ont été arrêtés et emmenés dans un lieu inconnu.
La femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, veut être reconnue comme victime dans le cadre de l’affaire DSK. Déboutée au pénal, elle espère gagner au civil.
Comme le demandait la communauté internationale, les rebelles touaregs du MNLA ont annoncé mercredi 4 avril la fin de leurs opérations militaires dans le nord du Mali « à compter de jeudi minuit ». À Bamako, la convention nationale convoquée par la junte au pouvoir ce jeudi 5 avril a été reportée, les putschistes invoquant des problèmes d’organisation.
Le chanteur sénégalais, Youssou Ndour, nommé ministre de la Culture et du Tourisme, est la figure de proue du nouveau gouvernement sénégalais formé mercredi 4 avril dans la soirée par le Premier ministre Abdoul Mbaye.
La coalition politique regroupant les principaux partis du Mali, le FDR, a rejeté l’idée de convention nationale proposée par la junte. Les militaires assurent quant à eux vouloir remettre le pouvoir aux civils, mais à une date qui pourrait être très lointaine…
Initialement prévue pour le 28 mars, la libéralisation de l’audiovisuel voulue par le président Ouattara est reportée… le temps de nommer les commissaires chargés du dossier.
Dans un communiqué daté du 4 avril, la junte au pouvoir au Mali accuse les rebelles touaregs du MNLA, les salafistes d’Ansar Dine et des membres d’Aqmi de commettre de « graves violations des droits de l’homme » dans le Nord du pays.
Au moment où le continent connaît un nouveau soubresaut avec le coup d’Etat au Mali, qui vient rappeler la fragilité de son développement démocratique, l’essayiste Axelle Kabou et le financier Lionel Zinsou débattent de son avenir. Afropessimiste ou afro-optimiste, deux visions s’affrontent.
Ancien de chez Rothschild, le Franco-Béninois Lionel Zinsou est aujourd’hui à la tête d’un fonds d’investissement. Pour lui, l’Afrique est la Chine de demain. Interview.
Fatou Bensouda, le futur procureur de la CPI, est arrivée en Côte d’Ivoire mardi 3 avril. Venue s’assurer de la poursuite des enquêtes sur les crimes commis pendant la crise postélectorale, elle a aussi rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara.
L’ancien chef du gouvernement bissau-guinéen, Carlos Gomes Junior, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle du 18 mars. Mais il doit faire face à la contestation de l’opposition, ainsi qu’à la défiance de son propre parti et à celle de la communauté internationale.
Le couple malien Amadou et Mariam poursuit l’ouverture entamée avec « Welcome to Mali » et propose « Folila » un nouvel album riche des rencontres musicales effectuées au cours de nombreux voyages.
La Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) qui a pour mission de faire toute la lumière sur les violences politiques au Togo, a rendu mardi le premier volet de son rapport final. L’occasion pour Faure Gnassingbé de demander pardon à toutes les victimes des violations des droits de l’homme commises par l’État. Un premier pas vers la réconciliation nationale ?
C’est un inconnu de la sphère politique sénégalaise que Macky Sall a nommé mardi au poste de Premier ministre. Entrepreneur et ex-banquier, Abdoul Mbaye, 59 ans, a désormais la lourde tâche de mettre le Sénégal sur la voie de la prospérité.
La junte malienne fait face à un tir groupé de sanctions internationales qui ne lui laissent presque aucune marge de manœuvre. Elle convoque à partir de jeudi une convention nationale qui devra rapidement rétablir l’autorité de l’État. Et menace ATT de poursuites pour « malversations » et « haute trahison ».
L’étau se resserre autour de la junte malienne, contre laquelle l’union africaine (UA) a pris mardi plusieurs sanctions, dont des interdictions de voyager et des gels d’actifs. Une décision également dirigée contre les rebelles touaregs.
Lors du sommet de Dakar, le 2 avril, la Cedeao a décidé d’imposer un embargo total à la junte malienne, et de créer une force de 2 000 hommes pour intervenir au Mali. Une décision ferme qui masque cependant des approches parfois très différentes entre les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Explications.
Après avoir pris Tombouctou (dans le nord du Mali) lundi 2 avril, les rebelles touaregs ont instauré la charia dans la cité historique. Selon des témoins, des responsables d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se seraient également installés dans la ville.
Le chef du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) au Mali, Amadou Haya Sanogo, a promis de rendre le pouvoir aux civils et de mettre en place une convention nationale pour organiser des élections. Interview.
Officiellement, il est toujours en convalescence. Mais cela fait des mois que l’ancien chef de la junte, en exil forcé au Burkina Faso, a récupéré. Aujourd’hui, Moussa Dadis Camara est bien décidé à profiter de la vie.
La rébellion touarègue contrôle toutes les grandes villes du Nord-Mali, une première dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Tombouctou, la « Ville aux 333 saints » occupe visiblement une place à part dans le dispositif. Le chef d’état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim, et le leader du groupe islamiste ansar dine, Iyad Ag Ghali, y ont établi leurs quartiers.
L’influence des salafistes d’Ansar dine de Iyad Ag Ghali se fait de plus en plus sentir dans les villes du Nord-Mali tombées ce week-end aux mains des rebelles touaregs. Le drapeau noir du groupe flotte désormais à Tombouctou, d’où le MNLA a même été chassé par les islamistes.
Réunis lundi 2 avril à Dakar à l’occasion d’un sommet extraordinaire de la Cedeao, les chefs d’État ouest-africains menés par Alassane Ouattara ont décidé d’imposer à la junte au pouvoir au Mali des sanctions immédiates sous la forme d’un « embargo total », ainsi que la mise en place effective d’une force de 2 000 hommes.
La junte au pouvoir à Bamako est totalement désemparée face à l’avancée de la rébellion touarègue dans le Nord-Mali. Littéralement assommée, la population semble quant à elle ne pas comprendre ce qui arrive au pays, considéré il y a peu comme un exemple de stabilité en Afrique de l’Ouest.