Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré dimanche qu’il mettrait en place un gouvernement d’unité nationale s’il était élu pour un troisième mandat en 2012 et a appelé les rebelles de Casamance à rejoindre des négociations de paix dans cette région du Sud en conflit depuis 30 ans.
Le chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, a promis samedi à l’occasion de ses derniers voeux à la nation avant de quitter le pouvoir, d’organiser des élections présidentielle et législatives « libres et transparentes ».
Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a réclamé samedi une « discussion franche » en 2012 avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, tandis que la force onusienne Onuci soulignait l’ampleur du travail à accomplir dans le domaine de la sécurité.
La secte islamiste Boko Haram accusée d’avoir tué des centaines de gens au Nigeria « a grossi comme un cancer » qui veut « tuer » le pays, a déclaré le président Goodluck Jonathan samedi à Madalla, un faubourg de la capitale lieu d’un attentat meurtrier le jour de Noel.
Des hommes armés soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda au Sahel ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi une caserne militaire dans le nord-est du Mali, sans faire de victimes, a appris l’AFP de sources sécuritaires maliennes.
Le mandat d’arrêt international émis contre Moustapha Ould Limam Chafi pour soutien à Al-Qaïda au Sahel marque une étape dans la lutte entre le régime mauritanien et cet opposant, qui est aussi un homme-clé en Afrique de l’Ouest, notamment pour les libérations d’otages.
Le port d’armes sera interdit au Sénégal début janvier pour quatre mois, sur une période couvrant la campagne électorale et le scrutin présidentiel de 2012, a annoncé vendredi le gouvernement, après des violences politiques ayant un fait un mort par balle le 22 décembre à Dakar.
Quatre personnes ont été tuées après une explosion et des coups de feu près d’une mosquée à Maiduguri (nord-est), ont indiqué des habitants, information aussitôt démentie par l’armée qui a affirmé que deux personnes avaient été tuées par des voleurs.
Les journalistes pro-Gbagbo Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi, ainsi que Christophe Blé, le médecin personnel de l’ancien président ivoirien, ont vu leur « ordre de mise en liberté provisoire » signé vendredi 30 décembre.
À l’orée de 2012, l’Afrique reste confiante dans sa réussite, indique une enquête de BVA-Gallup International. Plusieurs pays du continent se classent même dans le peloton de tête de l’optimisme économique, selon l’étude rendue publique le 23 décembre.
La récente « tentative de coup d’État » déjouée en Guinée-Bissau a pour toile de fond une véritable guerre de clans pour le pouvoir et le contrôle du narcotrafic dans le pays. Rivalité qui consacre la montée en puissance du chef d’état major des armées, Antonio Indjai. Après avoir mis sur la touche son prédecésseur José Zamora Induta, celui-ci neutralise désormais son ancien allié, le chef de la marine José Américo Bubo Na Tchuto. Touché coulé ?
Nommé le 23 décembre directeur général d’Ecobank, l’Ivoirien Thierry Tanoh a bénéficié de la volonté du groupe de respecter l’alternance entre francophones et anglophones.
Sous la houlette de Me Emmanuel Altit, la défense de Laurent Gbagbo se développe. L’ancien président ivoirien bénéficiera par exemple des services du même avocat britannique qu’un de ses codétenus, le Congolais Germain Katanga.
Cinq militaires sénégalais, dont on était sans nouvelles depuis deux semaines après un assaut du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), sont retenus en otage par les indépendantistes, a indiqué l’armée.
Lors d’une visite mercredi 28 décembre en Guinée-Bissau, deux jours après une tentative présumée de coup d’ État et les violences qui ont suivi, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a jugé que la situation était « normalisée ». Il estime toutefois que « les vrais problèmes demeurent », comme la réforme de l’armée.
Suite à la vague d’attentats visant des églises à la Noël, qui ont provoqué la mort de 40 personnes, l’association des chrétiens du Nigeria (CAN) a promis de « répondre de manière appropriée » en cas de nouvelle attaque. La crainte grandit d’une escalade des violences religieuses dans le pays.
Visé par trois chefs d’inculpation, le maire de la commune de Sacré-Coeur/Mermoz à Dakar, Barthélémy Dias, a été incarcéré ainsi que son garde du corps après les violences politiques du 22 décembre. Une mesure qui suscite l’émoi au sein du PS sénégalais.
Dans un communiqué, Charle Blé Goudé demande à Alassane Ouattara d’intégrer les ex-militaires favorables à Laurent Gbagbo dans l’armée ivoirienne pour favoriser la réconciliation nationale. Un appel qui intervient alors que les exactions des ex-rebelles de Guillaume Soro, intégrés dans les FRCI, sont de plus en plus condamnées.
Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
Pourquoi le général Guiai Bi Poin a-t-il été arrêté avant d’être inculpé de crimes économiques – un chef d’accusation presque bénin pour un sécurocrate du régime Gbagbo ? De quelles négociations internes au pouvoir de Ouattara a-t-il été l’objet ? Et quel avenir désormais pour l’ancien commandant du très redouté Cecos ? Éléments de réponse.
Les craintes d’une guerre de religion se font de plus en plus grandes au Nigeria après les attaques contre la communauté chrétienne du pays le 24 décembre et l’explosion d’un bombe artisanale dans une école coranique ce mercredi. Le gouvernement peine à établir une stratégie efficace face à la secte islamiste Boko Haram, dont l’organisation est opaque mais qui semble soutenue à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
L’ex-homme fort du système Gbagbo, le général Guiai Bi Poin, a été mis en liberté conditionelle par la justice ivoirienne après avoir été inculpé de crimes économiques. Mais des ONG réclament la traduction de l’ex-commandant du Cecos devant un tribunal international pour des faits autrement plus graves.
Pour les fêtes de fin d’année, la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan, s’est illuminée de tous ses feux. Joyau de ce dispositif, un sapin numérique de cinq tonnes trônant sur l’ancienne place du marché du quartier d’affaires du Plateau, non loin de la présidence.
Le gouvernement guinéen a tenu mardi 27 décembre une réunion avec les partis d’opposition et des membres de la société civile afin d’établir un dialogue en vue des législatives prévues initiallement le 29 décembre et reportées sine die.
Les récents incidents impliquant l’armée ivoirienne dans des exactions à l’encontre de populations civiles rappellent le véritable défi auquel doit faire face aujourd’hui Alassane Ouattara : la gestion de l’avenir des milliers d’ex-rebelles armés qui sont intégrés de facto à l’armée régulière.
L’Ivoirien a pris la tête de Vivo Energy, l’entité née du rachat des activités aval du pétrolier dans quatorze pays du continent. Le choix de la continuité : il a travaillé quinze ans pour le géant anglo-néerlandais.
Lundi 26 décembre, la Guinée-Bissau a assuré avoir déjoué une tentative de coup d’État, et arrêté plusieurs officiers de l’armée, parmi lesquels, le chef de la marine. Lors d’une opération de recherche des suspects, un militaire a été tué et deux autres ont été blessés.
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Le maire de Sacré-Coeur/Mermoz, à Dakar, et deux des commanditaires présumés de l’attaque le 22 décembre contre sa mairie ont vu leur garde à vue prolongée de quarante-huit heures. Dans l’opposition sénégalaise, des voix s’élèvent pour dénoncer un complot du pouvoir.