Deux sénégalais ont été tués par balles par un militant d’extrême droite mardi 13 décembre à Florence en Italie. Trois autres sont gravement blessés. Le meurtrier a mis fin à ses jours.
La télévision publique ivoirienne a annoncé mardi 13 décembre la victoire du parti présidentiel aux élections législatives, selon ces résultats partiels. Le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara obtiendrait la majorité absolue.
La justice ivoirienne doit se prononcer mercredi 14 décembre sur le maintien en détention ou non d’une soixantaine de prisonniers favorables à Laurent Gbagbo. Parmi eux, l’épouse de l’ex-président, Simone (qui a peu de chance d’être libérée), mais aussi son fils, Michel, et son dernier Premier ministre, Gilbert Aké N’Gbo.
Un gisement de pétrole a été mis à jour en mer au sud-est d’Abidjan. Les compagnies Vanco (USA) et Petroci (Côte d’Ivoire) réalisent le forage du puit.
Selon Victor Basile Séri Dehoua, chef de file des indépendants du FPI aux législatives ivoiriennes du 11 décembre, aucun d’entre eux n’a remporté le moindre siège. En cause : le mot d’ordre de boycott du FPI qui, jumelé à la crainte de nouvelles violences sur les populations, a laissé un boulevard aux candidats du pouvoir. Le taux de participation risque d’être historiquement bas.
Première leçon à tirer des législatives ivoiriennes, dont les résultats commencent à être publiés depuis lundi soir par la CEI : elles se sont déroulées de manière pacifique, mais le taux de participation attendu devrait être assez faible. Reste à savoir comment, grâce au boycott du FPI, les deux poids lourds de la coalition présidentielle, le RDR et le PDCI, vont se partager le gâteau du pouvoir dans la nouvelle Assemblée.
Les services de sécurité maliens ont annoncé avoir arrêté le commando qui avait enlevé les deux Français le 24 novembre dans le nord-est du Mali. Mais les otages n’ont pas été retrouvés.
À l’initiative du Parti de la renaissance nationale (Parena de Tiébilé Dramé), une concertation sur les crises du Sahel a réuni à Bamako, les 10 et 11 décembre, de nombreux responsables des pays de la sous-région : société civile, élus locaux ou nationaux et représentants de partis au pouvoir ou dans l’opposition. Le constat est amer et le désengagement de l’État malien fortement critiqué.
Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes dimanche 11 décembre pour choisir leurs députés, lors des premières élections depuis la crise postélectorale. Suite à l’appel au boycott du parti de Laurent Gbagbo, le scrutin a été marqué par une faible participation, mais peu d’incidents ont été déplorés.
Certains ne se sentent pas « concernés » par les législatives de dimanche en Côte d’Ivoire, souvent des sympathisants de l’ex-président Laurent Gbagbo. Les autres sont allés voter pour tourner la page et avoir enfin la paix et la stabilité.
La Mauritanie a appelé dimanche à ne pas payer de rançons pour faire libérer les otages européens détenus dans le Sahel par la branche maghrébine d’Al-Qaïda, lors d’une réunion à Nouakchott de ministres de la Défense de dix pays d’Europe du sud et d’Afrique du nord.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé « tous ses compatriotes » à voter pour les législatives de dimanche, boycottées par le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui est écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
Pour les législatives ivoiriennes de ce 11 décembre, l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) fait la distinction entre hommes en armes et politiques. Autour de Guillaume Soro, aucun ex-comzone ne s’est présenté à la députation.
Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers 07H00 (locales et GMT) en Côte d’Ivoire. Elles sont boycottées par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI).
« On a trop de souffrances », lâche Koina Soro au milieu du champ de coton où il travaille. Dans le grand nord ivoirien, la population a pâti du naufrage de cette richesse locale après une décennie de crise, et attend toujours le retour de l’Etat dans la région.
Un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué samedi, dans un double message audio et écrit transmis à l’AFP à Bamako, l’enlèvement fin octobre dans l’ouest de l’Algérie de trois coopérants européens de nationalité espagnole et italienne.
Venus de plusieurs pays d’Europe, des centaines d’Ivoiriens ont manifesté samedi à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) qui soupçonne leur ancien président de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de fin 2010-début 2011.
Sur un total de 1 182 candidats aux élections législatives ivoiriennes du 11 décembre, plus d’un tiers se présentent sans le soutien de partis. Essentiellement des notables locaux.
Le redécoupage électoral auquel le pouvoir a procédé en vue des législatives du 11 décembre passe mal. Le FPI de Gbagbo en a fait un motif de boycott du scrutin et le PDCI de Bédié juge qu’il favorise trop son allié, le RDR de Ouattara, à son détriment. Explications.
Chef d’une rébellion en voie de dissolution et Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, candidat aux législatives de dimanche, achève vendredi sa campagne dans sa ville de Ferkessédougou (nord) avec une incertitude légère: victoire à 98, 99 ou 100%?
Jeudi 8 décembre, un communiqué signé d’Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais non authentifié, a revendiqué les enlèvements des deux Français et des trois Européens de la fin du mois de novembre au Mali.
La future procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, accorde une interview exclusive à Jeune Afrique dans son édition n° 2657, en kiosques du 11 au 17 décembre. Et fait le tour de la question des rapports compliqués de son institution avec le continent.
La capitale du Bas-Sassandra est la deuxième ville ivoirienne à se doter d’un réseau de bus. Une initiative privée qui change le quotidien des Pétrussiens.
Le assises nationales du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) se sont ouvertes le 6 décembre à Ouagadougou, avec quelque 2 000 représentants de partis politiques, de la société civile, de chefs coutumiers et religieux et de la diaspora burkinabè. Mais la plupart des partis d’opposition en sont absents. Il soupçonnent Blaise Compaoré de vouloir faire sauter le verrou de l’article 37 qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Entretien avec l’avocat Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de la principale coalition de l’opposition, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS).
Confronté à une recrudescence de la violence à l’approche des élections législatives de dimanche, le gouvernement promet de sévir contre l’utilisation de militaires, notamment des éléments des FRCI par certains candidats.