Les Sénégalais ont commencé à voter dimanche à 08H00 (GMT et locales) pour le premier tour de la présidentielle qui met en lice 14 candidats, parmi lesquels le sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée par l’opposition, ont constaté des journalistes de l’AFP.
En proposant une feuille de route prévoyant une transition de deux ans en cas de victoire de Wade à l’élection présidentielle, l’ancien président nigérian a suscité une véritable levée de bouclier. Ni l’opposition ni le pouvoir sénégalais ne veulent en entendre parler.
Le chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’Union africaine (UA) Thomas Boni Yayi a lancé samedi un appel au calme à toute la classe politique au Sénégal à la veille du scrutin auquel le président sortant Abdoulaye Wade se présente pour un troisième mandat vivement contesté.
L’opposition a proposé samedi, à la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, l’organisation d’un nouveau scrutin, sans le président sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée, dans un délai de six à neuf mois.
L’Union africaine a proposé une « feuille de route » prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s’il est réélu, pour mettre fin aux violences au Sénégal, à la veille du premier tour de la présidentielle.
Certains Sénégalais pensent que l’armée pourrait se retourner contre le président Wade. Mais celui-ci a de bonnes relations avec une institution qui, traditionnellement, n’outrepasse pas ses missions.
L’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef des observateurs de l’UA au Sénégal, a proposé une « feuille de route » prévoyant que le président sortant Abdoulaye Wade, à la candidature contestée, quitte le pouvoir dans deux ans s’il est réélu dimanche, a indiqué samedi l’opposition.
À quelques heures des résultats du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, Abdoulaye Wade et l’opposition continuent de polémiquer par petites phrases assassines et menaces plus ou moins voilées. Mais que pensent les Sénégalais, qui n’ont que trop rarement la place de s’exprimer dans les médias traditionnels ? Enquête.
Lors de son dernier meeting de campagne, avant la présidentielle sénégalaise de dimanche, le président sortant abdoulaye Wade s’en est pris à l’opposition et aux Occidentaux, et a chaleureusement remercié les marabouts qui le soutiennent. Il a aussi annoncé son intention de nommer un gouvernement d’union nationale après sa victoire qu’il estime déjà acquise.
Quelque 126 400 personnes (déplacés et réfugiés) ont fui les combats qui ont lieu depuis mi-janvier entre l’armée malienne et la rébellion touaregue dans le nord du Mali, a annoncé une agence de l’ONU dans un communiqué reçu vendredi par l’AFP à Dakar.
L’attaque d’un poste de police de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, par des militants islamistes présumés a fait au moins 14 morts alors que cinq autres personnes étaient tuées dans des violences attribuées au même groupe dans le nord du pays, ont déclaré samedi des témoins.
Le Sénégal a connu vendredi une nouvelle journée de manifestations et de réunions électorales, au dernier jour de la campagne pour la présidentielle de dimanche, dont la tenue est jugée « impossible » par l’opposition en raison des récentes violences.
La campagne communune des principaux candidats de l’opposition n’aura duré que trois jours. Depuis, chacun mène sa barque de son côté. Une désunion qui renforce la position d’Abdoulaye Wade pour le premier tour de l’élection présidentielle du 26 février.
Moyens exceptionnels, presence aux quatre coins du Sénégal, mais aussi un engouement pas évident et une équipe moins soudée, sont les principales caractéristiques de la campagne qu’a menée Abdoulaye Wade en vue de la présidentielle du 26 février.
Recentré sur des missions de conseil et de formation, Canal France International (CFI) multiplie les projets de coopération avec les médias du continent, notamment au Mali.
La campagne électorale débutée le 5 février au Sénégal a pris fin vendredi 24 février à minuit. Depuis trois semaines, les quatorze candidats à la présidentielle sénégalaise occupent le terrain selon des stratégies bien différentes. Revue de détail.
Sylvain Miaka Ouretto, le président du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), réagit à l’annonce de la CPI selon laquelle elle s’apprête à enquêter sur tous les crimes commis depuis 2002 en Côte d’Ivoire. Et déplore le manque de dialogue « franc et sincère » avec le président Alassane Ouattara. Interview.
Créé en 2011, le mouvement Y’en a marre poursuit sa résistance contre la candidature d’Abdoulaye Wade à la magistrature suprême au Sénégal. Mais la mobilisation des jeunes perd petit à petit son ampleur.
Pour les deux principales confréries du Sénégal, la Mouridiya et la Tidjaniya, pas question de donner des consignes de vote pour la présidentielle du 26 février, malgré l’insistance des candidats.
La fermeté de Dakar a obligé la France et les États-Unis à tempérer leurs critiques au sujet de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle. Mais les partenaires occidentaux du Sénégal restent déterminés à garder un oeil sur le déroulement du scrutin.
Le nouveau code de déontologie du journaliste ivoirien adopté jeudi 23 février autorise les journaux à republier sans autorisation les articles de leurs confrères en respectant « un délai d’au moins soixante-douze heures ».
À deux mois de l’élection présidentielle, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, et l’académicien Jean-Christophe Rufin, partisan de François Hollande, croisent le fer dans le n°2668 de Jeune Afrique, à paraître lundi 26 février. Enjeu du duel : le cadavre de la Françafrique…
Africa Re, le groupe panafricain basé à Lagos affiche de belles performances. Avec la création d’une filiale de réassurance islamique, Africa Retakaful, il compte s’imposer un peu plus comme un acteur de référence.
Filiale de la Banque mondiale, l’Agence multilatérale de garantie des investissements apporte ses garanties aux entreprises qui s’installent en Afrique. De quoi répondre à l’intérêt croissant du secteur privé pour le continent.
De moins en moins nombreux, quelques assureurs indépendants installés dans un unique pays résistent au rouleau compresseur des groupes et des réseaux. Jusqu’à quand ?
Dix mois après son investiture, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara occupe tous les fronts et mène l’équipe gouvernementale au pas de charge. Une omniprésence que les législatives de décembre ont accentuée, et qui pourrait ralentir le chantier de la réconciliation.
Le groupe français BNP Paribas, qui s’est désengagé de Mauritanie et de Madagascar, n’a pas l’intention de quitter l’Afrique. La preuve ? Il vient de lancer un nouveau produit dans quatre pays du continent. Interview de Jean-François Fichaux, responsable Afrique du groupe bancaire depuis octobre 2010.
Grâce à sa vaste gamme de produits, le brasseur sud-africain voit son chiffre d’affaires exploser en Afrique. Au vu des investissements prévus sur le continent, cela n’est pas près de s’arrêter.
La Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation doit permettre aux communautés ivoiriennes de réapprendre à vivre ensemble. Son président, Charles Konan Banny, a mesuré l’étendue du chemin à parcourir auprès des réfugiés de Naïbly, près de Duékoué.