Nommé le 23 décembre directeur général d’Ecobank, l’Ivoirien Thierry Tanoh a bénéficié de la volonté du groupe de respecter l’alternance entre francophones et anglophones.
Sous la houlette de Me Emmanuel Altit, la défense de Laurent Gbagbo se développe. L’ancien président ivoirien bénéficiera par exemple des services du même avocat britannique qu’un de ses codétenus, le Congolais Germain Katanga.
Cinq militaires sénégalais, dont on était sans nouvelles depuis deux semaines après un assaut du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), sont retenus en otage par les indépendantistes, a indiqué l’armée.
Lors d’une visite mercredi 28 décembre en Guinée-Bissau, deux jours après une tentative présumée de coup d’ État et les violences qui ont suivi, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a jugé que la situation était « normalisée ». Il estime toutefois que « les vrais problèmes demeurent », comme la réforme de l’armée.
Suite à la vague d’attentats visant des églises à la Noël, qui ont provoqué la mort de 40 personnes, l’association des chrétiens du Nigeria (CAN) a promis de « répondre de manière appropriée » en cas de nouvelle attaque. La crainte grandit d’une escalade des violences religieuses dans le pays.
Visé par trois chefs d’inculpation, le maire de la commune de Sacré-Coeur/Mermoz à Dakar, Barthélémy Dias, a été incarcéré ainsi que son garde du corps après les violences politiques du 22 décembre. Une mesure qui suscite l’émoi au sein du PS sénégalais.
Dans un communiqué, Charle Blé Goudé demande à Alassane Ouattara d’intégrer les ex-militaires favorables à Laurent Gbagbo dans l’armée ivoirienne pour favoriser la réconciliation nationale. Un appel qui intervient alors que les exactions des ex-rebelles de Guillaume Soro, intégrés dans les FRCI, sont de plus en plus condamnées.
Deux ans après s’être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016 : un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
Pourquoi le général Guiai Bi Poin a-t-il été arrêté avant d’être inculpé de crimes économiques – un chef d’accusation presque bénin pour un sécurocrate du régime Gbagbo ? De quelles négociations internes au pouvoir de Ouattara a-t-il été l’objet ? Et quel avenir désormais pour l’ancien commandant du très redouté Cecos ? Éléments de réponse.
Les craintes d’une guerre de religion se font de plus en plus grandes au Nigeria après les attaques contre la communauté chrétienne du pays le 24 décembre et l’explosion d’un bombe artisanale dans une école coranique ce mercredi. Le gouvernement peine à établir une stratégie efficace face à la secte islamiste Boko Haram, dont l’organisation est opaque mais qui semble soutenue à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
L’ex-homme fort du système Gbagbo, le général Guiai Bi Poin, a été mis en liberté conditionelle par la justice ivoirienne après avoir été inculpé de crimes économiques. Mais des ONG réclament la traduction de l’ex-commandant du Cecos devant un tribunal international pour des faits autrement plus graves.
Pour les fêtes de fin d’année, la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan, s’est illuminée de tous ses feux. Joyau de ce dispositif, un sapin numérique de cinq tonnes trônant sur l’ancienne place du marché du quartier d’affaires du Plateau, non loin de la présidence.
Le gouvernement guinéen a tenu mardi 27 décembre une réunion avec les partis d’opposition et des membres de la société civile afin d’établir un dialogue en vue des législatives prévues initiallement le 29 décembre et reportées sine die.
Les récents incidents impliquant l’armée ivoirienne dans des exactions à l’encontre de populations civiles rappellent le véritable défi auquel doit faire face aujourd’hui Alassane Ouattara : la gestion de l’avenir des milliers d’ex-rebelles armés qui sont intégrés de facto à l’armée régulière.
L’Ivoirien a pris la tête de Vivo Energy, l’entité née du rachat des activités aval du pétrolier dans quatorze pays du continent. Le choix de la continuité : il a travaillé quinze ans pour le géant anglo-néerlandais.
Lundi 26 décembre, la Guinée-Bissau a assuré avoir déjoué une tentative de coup d’État, et arrêté plusieurs officiers de l’armée, parmi lesquels, le chef de la marine. Lors d’une opération de recherche des suspects, un militaire a été tué et deux autres ont été blessés.
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Le maire de Sacré-Coeur/Mermoz, à Dakar, et deux des commanditaires présumés de l’attaque le 22 décembre contre sa mairie ont vu leur garde à vue prolongée de quarante-huit heures. Dans l’opposition sénégalaise, des voix s’élèvent pour dénoncer un complot du pouvoir.
De nouvelles violences communautaires déclenchées par des exactions des FRCI ont fait plusieurs morts et blessés à Sikensi, au nord d’Abidjan. De graves incident qui soulignent la faiblesse du gouvernement et les profondes divisions des Ivoiriens.
Des magasins tenus par des chrétiens ont été incendiés et des centaines de gens fuyaient lundi les violences dans le nord-est du Nigeria, après une série d’attentats meurtriers le jour de Noël attribués au groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré des témoins.
Le général algérien Athman Tartag, doté d’une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, vient d’être nommé à la tête du contre-espionnage algérien, a annoncé lundi le quotidien El Watan.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, persiste et signe : la guerre contre Kadhafi a été pour la région un facteur de déstabilisation, et la façon dont ce dernier a été tué « laissera des traces ». Pour lui, le dictateur libyen devait certes quitter le pouvoir, mais en douceur : « C’était possible », regrette-t-il.
Quelque 40 personnes ont trouvé la mort ces derniers jours au Nigeria, dans des attentats revendiqués par la secte islamiste Boko Haram. Les explosions ont visés plus particulièrement des églises le 25 décembre, jour de noël.
Trois policiers et un kamikaze sont morts dans l’un des attentats du jour de Noël à Damaturu, dans le nord-est du Nigeria, a indiqué la police, ce qui porte le bilan total des cinq attentats dans ce pays à 32 morts.
Deux attentats visant des églises au Nigeria ont fait au moins 28 morts le jour de Noël, dimanche, le plus sanglant ayant été revendiqué par la secte islamiste Boko Haram tandis que le gouvernement évoquait une guerre.
Un attentat présumé a fait au moins 27 morts dimanche de Noël près d’une église catholique non loin de la capitale du Nigeria, Abuja, a indiqué un prêtre citant un bilan révu à la hausse que lui ont fourni les services de secours.
Le parti de Laurent Gbagbo, le FPI, continue d’accuser le pouvoir d’Alassane Ouattara de pratiquer une politique d’exclusion contraire à l’impératif de réconciliation nationale. Et de demander l’annulation des dernières législatives, dont le taux de participation est sujet à caution.
Deux cent cinquante personnes selon la police, 500 selon les organisateurs, ont manifesté samedi devant le centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye où est écroué l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, a constaté une journaliste de l’AFP.
Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées cette semaine dans le nord-est du Nigeria dans une nouvelle vague d’attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram et dans des combats consécutifs avec les forces de l’ordre, ont indiqué samedi des sources hospitalières.