Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé « tous ses compatriotes » à voter pour les législatives de dimanche, boycottées par le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui est écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
Pour les législatives ivoiriennes de ce 11 décembre, l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) fait la distinction entre hommes en armes et politiques. Autour de Guillaume Soro, aucun ex-comzone ne s’est présenté à la députation.
Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers 07H00 (locales et GMT) en Côte d’Ivoire. Elles sont boycottées par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI).
« On a trop de souffrances », lâche Koina Soro au milieu du champ de coton où il travaille. Dans le grand nord ivoirien, la population a pâti du naufrage de cette richesse locale après une décennie de crise, et attend toujours le retour de l’Etat dans la région.
Un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué samedi, dans un double message audio et écrit transmis à l’AFP à Bamako, l’enlèvement fin octobre dans l’ouest de l’Algérie de trois coopérants européens de nationalité espagnole et italienne.
Venus de plusieurs pays d’Europe, des centaines d’Ivoiriens ont manifesté samedi à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) qui soupçonne leur ancien président de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de fin 2010-début 2011.
Sur un total de 1 182 candidats aux élections législatives ivoiriennes du 11 décembre, plus d’un tiers se présentent sans le soutien de partis. Essentiellement des notables locaux.
Le redécoupage électoral auquel le pouvoir a procédé en vue des législatives du 11 décembre passe mal. Le FPI de Gbagbo en a fait un motif de boycott du scrutin et le PDCI de Bédié juge qu’il favorise trop son allié, le RDR de Ouattara, à son détriment. Explications.
Chef d’une rébellion en voie de dissolution et Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, candidat aux législatives de dimanche, achève vendredi sa campagne dans sa ville de Ferkessédougou (nord) avec une incertitude légère: victoire à 98, 99 ou 100%?
Jeudi 8 décembre, un communiqué signé d’Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais non authentifié, a revendiqué les enlèvements des deux Français et des trois Européens de la fin du mois de novembre au Mali.
La future procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, accorde une interview exclusive à Jeune Afrique dans son édition n° 2657, en kiosques du 11 au 17 décembre. Et fait le tour de la question des rapports compliqués de son institution avec le continent.
La capitale du Bas-Sassandra est la deuxième ville ivoirienne à se doter d’un réseau de bus. Une initiative privée qui change le quotidien des Pétrussiens.
Le assises nationales du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) se sont ouvertes le 6 décembre à Ouagadougou, avec quelque 2 000 représentants de partis politiques, de la société civile, de chefs coutumiers et religieux et de la diaspora burkinabè. Mais la plupart des partis d’opposition en sont absents. Il soupçonnent Blaise Compaoré de vouloir faire sauter le verrou de l’article 37 qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Entretien avec l’avocat Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de la principale coalition de l’opposition, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS).
Confronté à une recrudescence de la violence à l’approche des élections législatives de dimanche, le gouvernement promet de sévir contre l’utilisation de militaires, notamment des éléments des FRCI par certains candidats.
Pour Charles Konan Banny, le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) ne doit pas saper le retour à la paix en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle il refuse de commenter une simple « décision de justice ».
Ancien Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keïta est le président du Rassemblement pour le Mali (RPM) et candidat presque déclaré à l’élection présidentielle d’avril 2012.
Crise oblige, l’Assemblée nationale sortante remonte à l’année 2000. Mais depuis, le paysage politique a radicalement changé en Côte d’Ivoire. Tour d’horizon à quelques jours des élections législatives du 11 décembre.
Dans un accord signé avec les autorités ivoiriennes le 27 novembre, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Donald Kaberuka précise les conditions du retour de l’institution à Abidjan.
Les journaux ivoiriens ont largement commenté et analysé la première comparution de l’ancien président Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI), le lundi 5 décembre 2011. Revue de presse pour le moins contrastée.
L’enquête sur l’enlèvement à Hombori de Philippe Verdon et Serge Lazarevic piétine, comme celle du rapt de quatre touristes à Tombouctou (dont un a été assassiné). Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est soupçonné d’avoir tout orchestré, mais n’a encore rien revendiqué. Peut-être parce que ses djihadistes ne sont pas directement impliqués dans ces affaires.
Transparency International a publié son classement, des États les plus véreux aux plus vertueux. Contrairement à une idée reçue, l’Afrique n’a pas le monopole des mauvaises pratiques.
Un attentat à l’objet explosif – probablement une roquette selon l’armée ivoirienne – pendant les préparatifs d’un meeting du PDCI a fait au moins trois morts mercredi après-midi à Grand Lahou, près d’Abidjan. Un acte pour l’instant non revendiqué.
Les services secrets mexicains ont révélé le mardi 6 décembre que Saadi Kadhafi, l’un des fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi, projetait de s’enfuir du Niger au Mexique avec l’aide d’un réseau international.
Le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), chargé de plancher sur les réformes des institutions togolaises, a remis le 1er décembre au président Faure Gnassingbé un premier texte. Son objet est au centre de toutes les attentions puisqu’il concerne la limitation des mandats présidentiels. Sensé améliorer la bonne gouvernance, il suscite surtout un grand scepticisme.
La sécurité est l’un des principaux enjeux des législatives du 11 décembre en Côte d’Ivoire. Boycotté par le parti de Laurent Gbagbo, le scrutin va se jouer essentiellement entre le RDR d’Alassane Ouattara, le PDCI de Henri Konan Bédié et… les indépendants du FPI.