La qualification du Ghana pour les quarts de finale du Mondial a soulevé un vent de folie dans le pays, suscité l’enthousiasme des organisateurs de la compétition et de toute l’Afrique du Sud, ravis de voir une équipe africaine continuer son chemin.
Seul le Ghana, comme il y a quatre ans, a franchi le premier tour du Mondial 2010, contredisant la thèse qui voudrait que les sélections africaines progressent. Analyse d’un ratage, entre mauvaise préparation, pression démesurée et effectifs surcotés.
En battant la Corée du Nord (3-0), la Côte d’Ivoire sort de la compétition la tête haute. Les Nord-Coréens, en revanche, n’auront brillé que par leur totale discrétion.
1972, 1991, 2002, 2009… L’histoire du pays est, depuis l’indépendance, un éternel recommencement : il faut que les Malgaches manifestent, et que certains d’entre eux y laissent leur vie, pour que le régime en place vacille. Dans la Grande Ile, on vote « avec les pieds », mais cela s’avère bien souvent sans effet. Attendus comme le messie, les chefs d’État successifs, qui se sont essayés tantôt au libéralisme, tantôt au socialisme, n’ont jamais su endiguer la spirale de la misère. Si bien que dans ce pays à la terre et au sous-sol riches, les trois quarts de la population vivent au jour le jour.
Une équipe africaine va-t-elle passer les poules et se qualifier pour les 8e de finale du premier Mondial organisé sur le continent ? La réponse sera connue aujourd’hui, après les résultats des matchs Ghana-Allemagne et Algérie-États-Unis.
La France, battue par l’Afrique du Sud (1-2), est éliminée du Mondial 2010, comme le pays hôte, tandis que l’Uruguay et le Mexique (1-0) se sont qualifiés pour les 8e de finale du Mondial 2010, après la 3e journée du groupe A.
Mélodrame, inefficacité offensive, insultes… L’équipe tricolore en a fait voir de toutes les couleurs à son staff et à ses supporteurs. Mais au-delà de la nécessaire remise en question de toutes les instances du football français, et pas seulement des Bleus, il reste encore à ces derniers une ultime chance de reprendre en main leur destin. En gagnant leur match contre l’Afrique du Sud.
Si quelques milliers de Ghanéens, Algériens, Ivoiriens, Nigérians et Camerounais sont au rendez-vous, l’une des déceptions de la première Coupe du monde sur le sol africain aura été l’absence de supporteurs venus du reste du continent. Sur les 1,8 million de billets vendus sur la Toile pour les 64 matchs, seuls 11 000 ont été achetés en Afrique, hors Afrique du Sud.
Le quartier de Yeoville est devenu celui des immigrés, congolais essentiellement, mais aussi ivoiriens, béninois ou camerounais. Ici, les étrangers, de moins en moins bien accueillis, vivent entre eux pour plus de sécurité.
La Corée du Sud a bien avancé vers les 8e de finale du Mondial-2010 mais elle doit battre largement le Nigeria, son dernier adversaire mardi à Durban, pour s’assurer une qualification dans le groupe B.
On ne parle que d’elle ! La vuvuzela, cette longue trompette en plastique utilisée (au départ) par les supporteurs sud-africains, est sur toutes les lèvres. Depuis le début du Mondial, elle est devenue le symbole incontesté de la compétition, mais aussi, et surtout, la cible de toutes les polémiques.
Le gouvernement rwandais a rejeté, dimanche, toute implication dans la tentative de meurtre du général Faustin Kayumba Nyamwasa. Cet ancien chef d’état-major rwandais, réfugié depuis mars en Afrique du Sud, a été la cible de balles à Johannesburg.
Après l’exclusion de Nicolas Anelka de l’équipe de France, le sélectionneur des Bleus Raymond Domenech a tenté de minimiser l’accrochage qui l’a opposé à l’avant-centre à la mi-temps du match France-Mexique.
Ils ont la trentaine et sont noirs. En décrivant l’univers du township de l’intérieur et dans une langue pleine de musicalité, les écrivains postapartheid insufflent jeunesse et dynamisme à la littérature sud-africaine.
Apartheid, sida, racisme… Dans des œuvres récemment présentées à Paris, les chorégraphes exhibent les blessures et les cicatrices de la nation Arc-en-Ciel.
L’équipe de France, battue par le Mexique (2-0), s’est abîmée jeudi soir dans la froide nuit de Polokwane. Elle est aujourd’hui proche de la sortie après seulement deux matchs. Mais pour nos consultants Abdeslam Ouaddou et Pierre Lechantre, ce n’est vraiment pas une surprise…
Lagos envisage de vendre ses biens de production et de distribution. Si le projet aboutit, il s’agira d’une opération d’ampleur historique sur le continent.
En douze mois, le milieu sud-africain Siphiwe Tshabalala aura tout connu : de la lutte pour une place de titulaire au sein des Kaizer Chiefs au statut de joueur clé de sa sélection, qui disputera mercredi son deuxième match du Mondial contre l’Uruguay.
Les présidents sud-africain et algérien ne sont pas parvenus à s’entendre au sujet de la vente de la compagnie algérienne Djezzy au groupe sud-africain MTN. En cause, le vendeur, qui n’est autre que la patron égyptien d’Orascom.
L’Algérie fête sa troisième qualification pour le Mondial, après vingt-quatre ans d’absence. Mais la Tunisie et le Maroc – quatre participations chacun – restent à la maison. Les Fennecs, qui ont raté leur entrée dans la compétition (0-1 contre la Slovénie) sont donc les seuls à représenter le Maghreb…
L’Afrique du Sud fait face, depuis quelques jours, à de nombreuses critiques – et pas seulement de la part des téléspectateurs ou des professionnels du football. Une grogne sociale menace de perturber le bon déroulement de la Coupe du monde. Au grand dam des autorités de Pretoria.
Entre respect de la culture sud-africaine et défense des oreilles – et du bien-être -, la polémique gronde autour de l’usage des vuvuzelas dans les stades. Les organisateurs du Mondial se sont saisis de la question. L’interdiction de l’instrument a été évoquée… puis écartée.
Le prix Mo Ibrahim, qui récompense d’anciens dirigeants africains pour leurs pratiques de bonne gouvernance, ne sera pas remis en 2010, comme en 2009, faute de lauréat possible.
Avec un événement comme la Coupe du monde de football, l’Afrique du Sud espère accentuer la lutte contre le fléau du sida. Président, sportifs, associations : les initiatives se multiplient pour alerter les consciences, alors que la Fifa est accusée par des associations de ne pas jouer le jeu de la prévention à 100 %. Reportage.
La retransmission télévisée des 64 matchs de la compétition reine du sport mondial (avec les Jeux olympiques) nécessite des moyens techniques pharaoniques. Mais le jeu en vaut la chandelle. Audience cumulée attendue : entre 26 milliards et 29 milliards de téléspectateurs.