Quelques jours après le vote par le Conseil de sécurité d’un nouveau mandat d’un an de la Monusco, Kinshasa a fait savoir qu’elle souhaitait le départ en 2020 de la force onusienne.
Depuis 1982, l’inamovible Laurent Esso évolue dans les allées du pouvoir, toujours sous l’aile de Paul Biya. Et de protégé à potentiel héritier, il n’y a souvent qu’un pas.
Théoriquement alliés au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le RDR et le PDCI se livrent une âpre bataille autour d’un point crucial : la question de l’alternance. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ne se parlent plus, et n’échangent que par courrier.
Baba Alfa, journaliste critique envers le pouvoir, accusé d’usurpation de la nationalité nigérienne et emprisonné depuis un an, a été expulsé mardi vers le Mali dès sa sortie de prison, mardi.
Dans un courrier, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dénonce un changement tardif de certains critères de sélection qui pourraient désavantager le Maroc face à son concurrent composé par le trio États-Unis – Canada – Mexique. La tension monte.
Dix-sept ans après avoir torturé Samuel Doe à mort, Prince Johnson affirme ne nourrir aucun remords. Et s’est même offert le luxe de jouer les faiseurs de rois lors de la dernière présidentielle.
Le 23 mars, les représentants de la République centrafricaine ont boycotté la réunion de la Cemac. Objectif de ce mouvement d’humeur : protester contre le retour à Malabo du siège de l’institution.
Restant néanmoins en alerte, les autorités américaines ont suspendu le 26 mars leur enquête sur les activités ouest-africaines de la compagnie minière canadienne Kinross, soupçonnée de corruption.
Face aux propositions du gouvernement algérien jugées « insuffisantes », les sections locales du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) ont décidé de poursuivre la grève et le boycott des examens. En cause : le maintien du caractère obligatoire du service civil.
Dans un hors-série sidérant, le magazine français Valeurs Actuelles célèbre les bienfaits de la colonisation. Prouvant une nouvelle fois à quel point une partie de l’opinion hexagonale reste dans le déni.
Suspendu début décembre de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique qu’il occupait depuis 2016 au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’économiste togolais n’en demeure pas moins hyper actif, en France comme au Togo.
Alors que le nouveau code minier qui vient d’être ratifié par Joseph Kabila déclenche la colère des entreprises étrangères, on apprend que les recettes publiques tirées des ressources naturelles (mines, hydrocarbures, forêts) ont progressé de 45% en 2017 pour s’établir à 1,029 milliard de dollars.
Le ministre ivoirien de l’Énergie a son prédécesseur dans le viseur. Après avoir voulu lancé un audit sur la gestion d’Adama Toungara, Thierry Tanoh vient d’écarter un directeur de cabinet jugé trop proche de l’ancien ministre.
Arrivé ce mardi en Algérie, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy examine avec son homologue, Ahmed Ouyahia, la question du gaz, dont presque la moitié de la consommation espagnole vient d’Algérie, et également l’épineux dossier sur la migration clandestine.
Au terme d’un entretien avec le président Alpha Condé, ce lundi, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a appelé à mettre un terme aux manifestations organisées depuis les élections communales du 4 février.
Portée par une nouvelle génération talentueuse, la peinture congolaise a pris d’assaut les musées européens, comme le prouve « Congo Paintings », au Musée africain de Namur.
Accusé d’avoir participé à la destruction des mausolées de Tombouctou, mais aussi d’être responsable d’actes de viol et de torture, le Malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud doit être présenté devant la CPI à 13 heures GMT.
« Un texte de rupture », « une concertation inédite »… Le Startup Act, voté ce lundi à l’Assemblée à une très large majorité, suscite de nombreux espoirs chez les acteurs du numérique, notamment pour les avantages financiers qu’il octroie.
Avec « Sur le chemin du Taarab », le musicien Chébli Msaïdie revient sur son parcours et sur les contradictions qui minent la société comorienne contemporaine.
Après l’article de Jeune Afrique sur les dessous du contrat entre la Commission nationale électoral indépendante (Ceni) et le sud-coréen Miru Systems pour les « machines à voter », l’ambassade de Corée du Sud se désolidarise du fabricant et prévient des risques de « retard additionnel » à la tenue des élections.
Ces trois dernières années, des manifestations spontanées de colère ont agité plusieurs villes ivoiriennes. Si les raisons de la colère sont chaque fois différentes, ce sont souvent les symboles de l’État qui sont attaqués. Un remède existe face à cette défiance, née de la frustration sociale : sanctionner les mauvais gestionnaires de projets publics.
Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.
L’ancien président de la transition du Mali, Dioncounda Traoré est attendu par certains comme candidat à la présidentielle de 2018. Mais le principal intéressé ne semble pas déterminé.
À quatre mois de la présidentielle, le parti Adema, autrefois hégémonique, se déchire entre les partisans d’une candidature maison et les pro-IBK. Au point d’inquiéter le camp du chef de l’État et de nourrir les espoirs de l’opposition.
Réduction drastique des subsides de l’État, inflation, chômage, répression, démographie galopante… Tous les facteurs de l’explosion de 2011 sont encore là. Et vont s’aggravant.
L’économiste libanais, auteur de « Monde arabe : les racines du mal » (« L’Orient des livres », Actes Sud, 2017), Bachir el-Khoury livre son analyse sur les printemps arabes et l’évolution des pays concernés depuis 2011.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a annulé lundi un projet controversé d’expulsion de migrants africains et signé un accord avec l’ONU pour la réinstallation d’une partie d’entre eux dans des pays occidentaux.
Le royaume a appelé l’instance onusienne à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « provocations ». Faute de quoi, le Maroc « assumera ses responsabilités », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.