Ils sont venus avec des projets prêts à être financer. Muraille verte, sauvetage des bassins du Congo et du Tchad, énergies renouvelables… Les responsables africains ont fixé les axes d’une co-émergence durable pour le continent, lors d’un sommet qui avait lieu hier à Marrakech.
Quatre personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées ce mercredi lors d’affrontements entre la population et les forces de l’ordre, dans un village du nord-est de la Côte d’Ivoire.
Vingt ans de prison ont été requis ce mercredi contre des militants anti-esclavagistes mauritaniens. Ils étaient jugés en appel à Zouerate (Nord) pour participation à une manifestation violente contre l’évacuation forcée d’un bidonville en juin dernier.
Le président gambien, Yahya Jammeh, a appelé ce mercredi à une élection libre, à l’ouverture de sa campagne pour le scrutin du 1er décembre. Pendant ce temps, les organisations militant pour le respect des droits de l’Homme s’inquiétent d’une série d’interpellations de journalistes.
Le mois dernier en République centrafricaine (RCA), j’ai rencontré des commandants de la Séléka dont les forces sont accusées d’avoir récemment rasé un camp de personnes déplacées dans la ville de Kaga-Bandoro, tuant 37 personnes.
C’est le rendez-vous de la dernière chance. La conférence internationale d’appui au développement économique, social et durable Tunisia 2020, qui se tiendra à Tunis les 29 et 30 novembre, doit faire oublier les déceptions du sommet du G8 de Deauville, en juin 2011, et de l’« Invest in Tunisia: Start-up Democracy Conference », organisée à l’initiative du gouvernement de Mehdi Jomâa, en septembre 2014.
Pour Leith Ben Becher, Président du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), il est impératif de produire plus et mieux, tout en préservant les ressources hydriques du pays.
Un millier de participants sont attendus dans les travées du Palais des congrès, au cœur de la capitale, pour assister à la conférence internationale d’appui au développement économique Tunisia 2020.
Accablé par la dette, les déficits et le chômage, le pays dispose pourtant de sérieux atours pour redresser la barre. Reste à en convaincre les décideurs étrangers et les Tunisiens eux-mêmes, tâche à laquelle s’est attelé le ministre du développement et de l’investissement.
« Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé ? » Cette interrogation du regretté écrivain marocain Driss Chraïbi n’a jamais été aussi actuelle, en Tunisie comme dans tous les pays touchés peu ou prou par ce qu’il est communément admis d’appeler « le printemps arabe ».
Au vu de ses objectifs et des moyens envisagés, le plan de développement que le gouvernement s’apprête à activer a tout d’un programme de redressement accéléré.
Depuis le sommet de la Terre, à Rio, en 1992, jusqu’à la révolution de 2011, la Tunisie s’est dotée d’un ensemble d’outils institutionnels, juridiques, techniques et financiers pour mettre en œuvre une politique de sauvegarde et de protection de l’environnement.
Malgré une conjoncture difficile, les banques affichent de bons résultats. Leur contribution à la relance de l’économie et à l’accompagnement des PME reste toutefois modérée.
Ralentissement de la consommation, mauvaises conditions climatiques, marges en baisse… Pour résister, les gros acheteurs cherchent à avaler de plus petits concurrents et à intégrer la chaîne de production.
Ibrahima Diaby, le directeur général de la Société nationale d’opérations pétrolières (Petroci), a fait un voyage express fin octobre à Paris pour accélérer les discussions avec le groupe Total sur le projet de réalisation d’un terminal gazier au port d’Abidjan.
La Gécamines s’oppose fermement à la cession, pour 1,136 milliard de dollars, à une filiale du chinois BHR Partners, des 30 % de Lundin Mining dans FT Holdings, qui contrôle 80 % de la mine de cuivre de Tenke.
Si les difficultés traversées par le pays mènent la vie dure aux entreprises, certains patrons ont trouvé des idées pour développer leur activité, voire en créer de nouvelles.
Depuis sa création en 2015, dans le giron de l’incubateur d’Esprit – école d’ingénieurs privée du nord de Tunis (lire pp. 90-91) –, la start-up BeThree (Be Protected, Be Rescued, Be Safe) a fait du chemin. Dans tous les sens du terme.
La simulation médicale est un concept innovant, peu développé dans les pays francophones, mais très en vogue dans le monde anglo-saxon. C’est à la fois une méthode d’apprentissage et une technique de formation continue.
Faible développement de l’élevage, difficultés dans la collecte, manque de protection contre le lait importé… Après avoir annoncé son implantation sur les marchés ouest-africains, le géant kényan fait marche arrière.
Ils sont en colère et le font savoir. Des syndicats d’instituteurs ont entamé un mouvement social pour protester contre la réforme des rythmes scolaires et demander le paiement des rappels de solde, tout en protestant contre la réforme des retraites.
À l’heure où l’enseignement supérieur a bien du mal à évoluer, il y a encore d’excellents élèves. La preuve dans les classes prépas de l’université Esprit.
Deux rapports publiés en 2015, puis début novembre 2016, contestaient les pratiques de Feronia actif dans l’exploitation de palmiers à huile et sa proximité avec le Bernabé Kikaya Bin Karubi. Le groupe canadien et le conseiller diplomatique du Président Joseph Kabila dénonce vivement ces accusations.
Une vingtaine d’employés de la société d’exploitation et de gestion unique du Bénin (Segub), dont deux Français, ont été placés en garde à vue mardi soir. La Segub est mise en cause par le gouvernement pour sa gestion de la filière des véhicules d’occasion.
Les membres du comité élargi des jeunes de Nidaa Tounes à Sousse ont annoncé mardi leur démission collective du parti. Une décision qui intervient à la suite du non-lieu prononcé la veille en faveur des accusés dans l’affaire Lotfi Naguedh, ce responsable de la formation politique tué en 2012 à Tataouine.
Cette semaine, la série l’argent des Africains vous fait découvrir Issa, Burkinabè de 26 ans, vendeur au marché des artisans de Ouagadougou. Combien gagne-t-il et comment dépense-t-il son argent ? Il nous a ouvert son portefeuille.
Après quatre reports entre 2014 et 2015, plus de sept millions d’électeurs sont appelés à élire dimanche prochain les quelque 10 000 conseillers communaux du pays. Mais la situation dans le nord du pays complique singulièrement la donne.
Le 24 octobre, un collectif des victimes de la catastrophe d’Eseka (79 morts le 21 octobre) a demandé au tribunal de grande instance de Paris (TGI) l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le groupe français Bolloré.