Il fallait s’y attendre. L’annonce, le 22 septembre, par Denis Sassou Nguesso de la tenue prochaine d’un référendum sur un projet de loi fondamentale fixant « les nouvelles formes d’organisation et les nouvelles règles de fonctionnement de l’État » au Congo a déclenché une salve de réactions dont la mesure n’est pas la caractéristique majeure : « coup d’État constitutionnel », « déclaration de guerre au peuple », « après Ouaga, Brazza », etc.
L’USM Alger et les Soudanais d’Al-Merrikh ont réalisé une bonne opération dimanche soir, lors des demi-finales aller de la Ligue des champions d’Afrique.
La 70e Assemblée générale de l’ONU sera consacrée lundi au dossier syrien, sur lequel la Russie et l’Iran sont désormais en passe d’imposer leur stratégie. À savoir une alliance avec le président syrien Bachar al-Assad contre les fanatiques de l’État islamique.
Dans son n°2855 en kiosques du 27 septembre au 3 octobre, Jeune Afrique revient sur l’ouverture des archives de la sanglante répression de l’armée française contre les nationalistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC).
Nul doute qu’il sera candidat en 2016. Et le chef de l’État a déjà fort à faire. Entretien avec un homme qui accepte de parler de tout : des résistances au changement qu’il veut incarner, de ses relations avec la France ou avec l’opposition et même des dissensions au sein de son parti.
Des milliers de Congolais se sont rassemblés dimanche à Brazzaville pour dire non au « coup d’État constitutionnel », en référence au référendum annoncé par le président Denis Sassou Nguesso et qui lui permettrait de briguer un nouveau mandat en 2016, a constaté un journaliste de l’AFP.
Pour endiguer les violences meurtrières qui ont tué une trentaine de personnes à Bangui samedi, le gouvernement centrafricain de transition a décrété dimanche un couvre-feu de 17h (GMT) à 6h dans la capitale. En vain : des pillages et des tirs nocturnes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
Des centaines de personnes ont manifesté dimanche devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Téhéran alors que le guide suprême iranien exigeait de Ryad des excuses pour le drame de la Mecque qui a fait plus de 150 morts iraniens.
Dissolution du RSP, gel des avoirs de responsables proches des putschistes, création d’une commission d’enquête sur les crimes du coup d’État… À Ouagadougou, les autorités de la transition burkinabè marquent leur retour avec une grande fermeté.
La France « a frappé en Syrie » dimanche, sur la base des renseignements collectés lors des vols de reconnaissance aérien engagés depuis plus de deux semaines, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.
Les critiques se multiplient contre la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Le 2 octobre, à Paris, la révision de l’accord qui lie leurs quatorze pays membres à l’euro et à la France sera au cœur du sommet de la zone franc.
Les ministres burkinabè ont profité vendredi de leur premier conseil après le coup d’État avorté pour dissoudre le Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) à l’origine du putsch, dont le désarmement était en cours.
La cérémonie de pose de la première de la future usine de Brassivoire s’est déroulée vendredi. Les deux actionnaires du projet, Heineken et CFAO, ont confirmé qu’une partie de l’investissement sera financée par des emprunts bancaires.
C’était la dernière journée de Martin Kobler. Après deux ans à la tête de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), le diplomate allemand s’est envolé, vendredi, pour la 70e Assemblée générale de l’ONU à New-York. Avant son départ, il s’est confié à Jeune Afrique sur ses motifs de satisfaction et ses frustrations.
Le vice-président du groupe Dangote, fondé par son frère aîné Aliko, est en charge des activités agro-alimentaires du premier groupe nigérian. Présent dans le sucre ou encore dans le concentré de tomates, il nourrit de grandes ambitions dans ce secteur appelé à se développer à mesure que grandit la population (déjà 175 millions d’habitants) et que le pays érige des barrières douanières destinées à favoriser la production locale.
À deux mois de l’ouverture de la COP21 à Paris, quinze pays africains ont pour l’heure annoncé leurs engagements en matière de réduction de gaz à effet de serre. Découvrez leurs engagements sur notre carte.
Le président de la Fédération congolaise (RDC) de football (Fecofa), Constant Omari, également membre du comité exécutif de la Fifa, a été nommé vendredi à la tête de la « task force » de l’organisation contre le racisme et les discriminations.
Dans son nouvel album, « Motel Bamako », la chanteuse appelle les femmes à se libérer des carcans religieux ou sociétaux. Elle évoque également la guerre qui gangrène le Mali.
À l’issue d’une mission au Cameroun, le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance du pays pour 2015, rapporte Reuters.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
En 2013, un vote du conseil communal rejette la requête des défenseurs de la création d’une place Lumumba au motif que l’homme d’État congolais assassiné en 1961 n’est pas assez « fédérateur ». La multinationale Google, elle, n’a pas eu les mêmes scrupules.
En Afrique, on le connaît davantage à travers le groupe Bolloré, ses
ports et ses rails. Mais en tant que patron de Vivendi, l’entrepreneur français lorgne aussi l’industrie culturelle. Première étape : Conakry.
Le mouvement de foule meurtrier a provoqué la mort jeudi de 717 personnes, faisant également plus de 850 blessés. Parmi ces victimes, des pèlerins africains dont on ignore encore le nombre exact.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Investisseurs & Partenaires (I&P) a pris une participation minoritaire dans le laboratoire ivoirien Enval, ainsi que dans l’entreprise ghanéenne de distribution de panneaux solaires PEG.
Le 28 septembre 2015, six ans auront passé depuis que des militaires, sans doute ivres d’un pouvoir confisqué trop longtemps, ont ouvert le feu sur une foule de manifestants pacifiques réunis au stade de Conakry.
Blaise Compaoré prenait-il vraiment des vessies compaoristes pour des lanternes burkinabè ? Imaginait-il qu’un putsch de son fidèle Gilbert Diendéré ramènerait le pouvoir burkinabè dans son escarcelle ?
La justice allemande rendra lundi 28 septembre son verdict contre deux chefs de la rébellion hutue rwandaise, accusés d’avoir orchestré à 6000 kilomètres de distance des crimes contre l’humanité et de guerre dans l’est de la RDC. Un verdict qui survient après quatre ans d’un procès épineux