Réélu à la tête du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le candidat à la présidentielle de 2025 veut « travailler avec les compatriotes de tous les horizons ».
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
Le nouveau président de la Cour constitutionnelle veut changer l’image de l’institution, ternie par la contestation à répétition des résultats électoraux. C’est en grande partie sur ses épaules que repose l’aboutissement sans heurts du processus de transition que dirige Brice Clotaire Oligui Nguema.
Réunis à Abuja, les membres de la Cedeao ont ouvert la voie dimanche à un allègement de ses sanctions à l’encontre du Niger, en le conditionnant à une « transition courte » avant un retour des civils au pouvoir.
Le président de la transition gabonaise, tombeur d’Ali Bongo Ondimba le 30 août, vient de fêter ses cent jours au pouvoir. Pour gouverner, il s’est entouré de militaires et de civils, mais aussi de fins connaisseurs de la politique du pays.
À quelques jours du référendum constitutionnel prévu à la mi-décembre, Jean-Bernard Padaré, ancien conseiller à la présidence tchadienne, appelle ses compatriotes à voter massivement en faveur d’un État unitaire fortement décentralisé.
À la ferme Acipenser, non loin d’Antananarivo, Georges Randrianzatouo est chargé d’une mission délicate : tester la qualité des œufs d’esturgeon avant leur commercialisation. Un don d’exception pour un mets d’exception.
L’ex-président, soupçonné par le gouvernement d’être mêlé à la tentative de coup d’État du 26 novembre, ne pourra quitter sa propriété d’ici à la reprise de son interrogatoire, lundi 11 décembre.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
Alors qu’une bataille fratricide oppose le maire de Bangui, Émile-Gros Raymond Nakombo, et le ministre Fidèle Gouandjika – deux proches de Faustin-Archange Touadéra –, le président centrafricain pourrait être obligé de choisir son camp, et de sacrifier l’un de ses précieux soutiens politiques.
La branche congolaise du groupe bancaire kényan enregistre des performances encourageantes. Son PDG explique comment vont s’organiser les relations entre les deux pays dans ce contexte.
Ce dimanche, les Égyptiens se rendent aux urnes pour élire leur président. Le sortant, Abdel Fattah al-Sissi, devrait sans surprise être reconduit. En soixante-dix ans de régime républicain, il n’est que le sixième chef de l’État du pays.
Assuré de sa réélection, mais anxieux à l’idée que les Égyptiens boudent les urnes, le raïs a usé et abusé de la corde gazaouie pour tenter de les remobiliser.
Le gouvernement burkinabè a présenté un projet de loi révisant la Constitution, notamment sur la classification des langues nationales en « langues officielles » et du français en « langue de travail ».
Le congrès du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) se tient les 9 et 10 décembre à Yaoundé. Maurice Kamto devrait être réélu à la tête du parti et lancer ses troupes vers un objectif : la prochaine présidentielle.
La présidence togolaise a annoncé l’ouverture d’une ambassade à Niamey et évoqué une collaboration en matière de transport « après normalisation de la situation ».
La Cour suprême a suivi les réquisitions du parquet à l’encontre de l’ancien Premier ministre, ex-chef de file des « durs » du pays, accusé d’avoir voulu renverser le gouvernement.
Lancé en 2022, le projet de réfection du stade olympique d’El-Menzah, une enceinte sportive chargée d’histoire, a pris du retard, mettant aussi en lumière un patrimoine architectural tunisois très éclairant sur la façon dont la capitale s’est développée au XXe siècle.
Artiste engagé, le chanteur Kajeem vient de célébrer ses trente ans de carrière. S’il assure ne pas avoir changé, il s’amuse de la difficulté avec laquelle les politiques acceptent la critique.
Ce 10 décembre, les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine se penchent de nouveau sur la situation à Niamey. Plus de quatre mois après le renversement de Mohamed Bazoum, la Cedeao continue de privilégier la voie diplomatique et le recours aux sanctions.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
Candidat de la majorité présidentielle, le Premier ministre sénégalais effectue depuis le 7 décembre un séjour de quatre jours dans la capitale française, qui mêle rencontres de travail et meeting politiques.
Depuis qu’il a diffusé le témoignage d’un Subsaharien sur le tabou des relations mixtes et appelé à réformer la politique migratoire, le Gadem, une association de défense des migrants, est la cible d’une violente campagne de harcèlement.
Face à la crise humanitaire en cours, six organisations non-gouvernementales*, dont Oxfam, l’International Rescue Commitee et Action contre la faim, appellent l’institution ouest-africaine à adopter d’urgence des mesures d’exemption humanitaire en faveur de Niamey.
Il y a cinq ans, le 8 décembre 2018, l’Église catholique béatifiait, à Oran, les 19 religieux assassinés par le GIA lors de la décennie noire. Parmi eux, les 7 moines de Tibhirine. En 2016, Jeune Afrique était allé à la rencontre du dernier survivant du massacre, Jean-Pierre Schumacher, décédé en 2021, qui livra un témoignage aussi poignant que désarmant d’espérance.
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 20 décembre, Félix Tshisekedi est attendu dans le Nord-Kivu, une province en proie à la violence depuis près de trente ans.
Pour Ahmed Bennis, directeur général de Tanger Med Zones, les bonnes pratiques qui ont fait le succès des zones économiques spéciales de Tanger peuvent être adaptées à l’échelle panafricaine.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.