L’ancien patron des renseignements congolais, rentré en RDC en août 2022 après plusieurs mois d’exil, ne fait plus l’objet d’un avis de recherche de la justice congolaise depuis le 10 août.
Arrêté en 2020 après vingt-trois ans de cavale, Félicien Kabuga devait être jugé devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux. Pour des raisons de santé, son procès n’aura finalement jamais lieu.
Le camp présidentiel représentera la grande majorité des candidats pour les prochaines élections législatives. Du côté de l’opposition, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito ont tous déposé des listes qui ont été retenues par la Ceni.
Libéré le 7 août après huit ans de captivité dans le Sahel, l’ancien officier de sécurité roumain est enfin rentré chez lui. Bucarest a remercié les services de Rabat pour leur « soutien important » dans le processus.
Le Parquet national financier français vient d’abandonner les poursuites contre Maminiaina, dit « Mamy », Ravatomanga, conseiller officieux du président Andry Rajoelina, au terme de huit ans de procédure. Il était soupçonné de corruption, trafic de bois de rose et fraude fiscale.
Alors que Paris a annoncé la suspension de l’aide au développement accordée au Burkina, Ouagadougou a décidé de résilier la convention de concession de l’aéroport de Donsin signée avec Meridiam et AMP. Déjà délétère, le climat entre les deux pays s’assombrit encore.
Club le plus populaire de Côte d’Ivoire, l’Association sportive des employés de commerce (Asec), fondée en novembre 1948 par des fonctionnaires et hommes d’affaires de différentes nationalités, a été au cœur des intrigues politiques des dernières décennies.
Alors que la mise en œuvre de l’accord de paix est au point mort, la rétrocession à l’armée malienne des camps de la Minusma, en particulier à Ber, fait courir le risque d’une reprise des hostilités entre les groupes indépendantistes et Bamako.
Comme l’Union africaine, Paris et Washington n’ont pas tardé à réagir et à afficher leur soutien aux décisions de l’organisation ouest-africaine, qui a validé le 10 août son projet d’intervention militaire à Niamey.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
À Abuja, le 10 août, les présidents ouest-africains ont retenu quasiment à l’unanimité l’option militaire, même si certains ont exprimé des réticences. Commandement, soutien de la France, délai de déploiement… Ils ont aussi acté certains points importants de cette éventuelle opération. Coulisses.
Au Sénégal, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi a annoncé le 9 août la « fin de son compagnonnage » avec le mouvement de Khalifa Sall, accusé de « trahison ». Un divorce qui semblait, depuis plusieurs semaines, inéluctable.
Maroc, Algérie, Sénégal… La liste des pays africains ayant demandé à rejoindre le groupement économique s’allonge alors que le sommet des Brics aura lieu du 22 au 24 août, en Afrique du Sud.
Le président de la Ligue de football professionnel accuse l’Établissement public de télévision (EPTV), qui détient les droits de diffusion du championnat de Ligue 1, de ne lui avoir rien versé depuis quatre ans.
À Niamey, la principale coalition d’organisations de la société civile et des figures de l’opposition se sont exprimées contre les sanctions prises par la Cedeao, qu’elles exhortent à ne pas intervenir militairement. Un soutien indirect aux militaires putschistes, sur fond de rejet du régime de Mohamed Bazoum.
Les instances de décision de la banque de développement régionale ont décidé de relever le capital de 300 milliards de francs CFA afin de permettre le financement du nouveau plan stratégique. Explications.
Un an après avoir bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’une autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président congolais Félix Tshisekedi n’est toujours pas rentré. Et son procès a repris le 9 août à la Haute Cour militaire.
Au Sénégal, les consultations se poursuivent pour désigner celui qui mènera la coalition BBY à la présidentielle de 2024, tandis que la majorité se déchire entre les différents candidats, tous en quête de soutiens.
Alors que le pays s’apprête à célébrer les 67 ans du Code du statut personnel, la Constitution adoptée en juillet 2022 suscite bien des appréhensions. Entretien avec l’universitaire Salsabil Klibi.
Après son départ du patronat, l’ancien ministre des Affaires étrangères a développé discrètement son cabinet de conseil grâce à des clients VIP. Un retour aux sources pour l’entrepreneur.
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Un peu plus d’un an après avoir quitté son poste de représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall signe son retour en politique. Le diplomate guinéen annonce déjà sa candidature à la prochaine présidentielle, sous les couleurs d’un nouveau parti politique.
En liberté provisoire depuis le 21 juillet, l’ancien conseiller privé du chef de l’État congolais tente d’obtenir son acquittement. En attendant, il s’active pour reprendre contact avec ce dernier, dont il reçoit des proches.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Réunie le 10 août à Abuja, la conférence des chefs d’État de la Cedeao a décidé de valider le projet d’intervention militaire au Niger. Celui-ci a pour objectif le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Mohamed Bazoum.
Le leader mondial de la notation vient d’abaisser la note souveraine du pays de six paliers, se montrant encore plus sévère que sa consœur Moody’s, moins de deux semaines plus tard. Explications.
Dans cette interview qu’il a accordée à Jeune Afrique, le porte-parole du PPA-CI de Laurent Gbagbo revient sur l’exclusion de son mentor des listes électorales, la transparence des municipales et des régionales du 2 septembre, et les alliances de son parti avec le PDCI.
Dans un contexte de vives tensions bilatérales et régionales, Paris a suspendu la délivrance des visas destinés aux ressortissants maliens. Bamako a répliqué dans la foulée, en vertu du principe de réciprocité.