La Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a jugé déséquilibré un rapport de Human Rights Watch qui accuse ses soldats de viols et d’exploitation de femmes et de jeunes filles sur leurs bases de Mogadiscio.
Dans une déclaration écrite, le bâtonnier du barreau de Côte d’Ivoire critique le recours par Orrick au statut de conseiller juridique. Le secrétaire de l’Ordre des avocats demande au cabinet international de « plier bagage ».
Après la démission de Blaise Compaoré vendredi, le chef d’état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, a déclaré qu’il dirigera la transition. « J’assumerai les responsabilités de chef de l’État », a-t-il affirmé. Mais sa personne ne semble pas faire l’unanimité.
Après les violentes manifestations de jeudi, la situation reste très confuse ce vendredi matin au Burkina. Blaise Compaoré n’a pas l’intention de démissionner, une transition a été évoquée par l’armée, mais aussi par le président. Nul ne sait qui détient réellement le pouvoir.
Lors d’une rencontre à Yaoundé, mercredi, entre des responsables marocains et la Confédération africaine de football (CAF), un « accord de principe » a été trouvé pour un report de la CAN 2015 de quelques mois, en raison de l’épidémie d’Ebola.
Le jeune Premier ministre malien, Moussa Mara, comptable de formation, a pris la tête du gouvernement en avril dernier dans un contexte encore très instable. De passage à Paris début octobre, il s’est exprimé sur les sujets brûlants du moment : retour des aides du FMI, réformes institutionnelles, procès du général putschiste Amadou Haya Sanogo et accords d’Alger…
La situation restait confuse jeudi en fin de journée au Burkina Faso. L’armée semblait avoir pris le contrôle de la situation en annonçant la dissolution du gouvernement et en instaurant une transition de douze mois. Mais Blaise Compaoré s’est à nouveau exprimé plus tard dans la soirée pour assurer qu’il restait au pouvoir. Portraits des acteurs de ce 30 octobre.
Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l’État français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait « être un exemple » s’il évitait « les risques d’un changement non consensuel de Constitution ». « Jeune Afrique » en a obtenu copie en exclusivité.
Dans un communiqué officiel, Niamey a annoncé jeudi que neuf membres des forces de sécurité ont été tués dans plusieurs attaques simultanées dans la région de Tillabéri, proche du Mali.
À la suite de la manifestation et des heurts qui ont conduit à l’abandon du vote du projet de loi sur la modification de la Constitution burkinabè, le chef de l’État, Blaise Compaoré, a annoncé la dissolution du gouvernement et décrété l’état de siège. Retour sur le déroulement d’une journée historique.
Ce sera la plus grande mosquée du pays et sans doute d’Afrique de l’Ouest. Un chantier colossal, des mensurations qui donnent le tournis… Le tout grâce à la générosité des mourides.
La société civile locale a annoncé jeudi la découverte de neuf nouveaux corps de personnes assassinées dans plusieurs localités du territoire de Beni, portant le bilan de récents massacres à près de 100 morts.
Si l’avenir de la CAN 2015 (17 janvier-8 février) se jouera dans les prochains jours, les joueurs potentiellement concernés par la compétition commencent à s’exprimer. Et ceux que Jeune Afrique à interrogés ne voient pas l’idée d’un report au mois de juin d’un œil hostile.
Le codécouvreur du virus Ebola, Peter Piot, a fait part jeudi de son inquiétude quant aux risques de propagation du virus en Chine, qui a une très importante communauté en Afrique de l’Ouest.
Avec l’obtention surprise d’une licence globale, l’opérateur public camerounais fait son retour dans la téléphonie mobile. Mais sans alliance stratégique, il aura bien du mal à percer.
Léonard Wantchékon a été élu à l’Académie américaine des arts et des sciences en 2013. Découvrez le surprenant parcours de cet universitaire béninois de 58 ans.
Dans le cadre d’une campagne mondiale contre l’excision lancée avec le quotidien britannique « The Guardian », Ban Ki-moon a appelé jeudi à Nairobi à mettre fin à la mutilation génitales des filles et des femmes dans le monde.
La Commission électorale nationale du Mozambique (NEC) a annoncé jeudi les résultats officiels de l’élection présidentielle du 15 octobre. Filipe Jacinto Nyusi, le candidat du Frelimo, en sort vainqueur avec 57% des voix.
Au troisième semestre 2014, l’opérateur Maroc Télécoms a engrangé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards de dirhams (+ 4,3 % par rapport à la même période en 2013). Une performance marquée par la hausse des résultats à l’international (+12,7 %). Mais aussi par une légère inversion du cycle de performances négatives dans le royaume chérifien.
Après avoir conclu un partenariat avec la Bourse de Casablanca, le London Stock Exchange vient de signer un accord avec la société Maroclear, visant à l’attribution d’un identifiant unique aux intervenants sur le marché financier.
À la suite d’une requête d’association des droits humains, la Cour constitutionnelle sud-africaine a ordonné jeudi pour la troisième fois à la police nationale d’ouvrir une enquête sur des cas de tortures d’opposants au Zimbabwe en 2007.
Deux semaines après sa nomination, Palo Conteh, chef du Centre national de lutte contre Ebola (NERC) en Sierra Leone, a dénoncé mercredi la persistance de pratiques à risques et d’actes d’indiscipline qui sapent l’efficacité de la mobilisation contre l’épidémie.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty International accuse des milices et des groupes armés d’avoir commis « des violations généralisées des droits de l’Homme, y compris des crimes de guerre » dans l’ouest de la Libye.
Les députés burkinabè devaient voter ce jeudi, à partir de 10 heures (heure locale), le projet de loi sur la modification de la Constitution, qui permettrait à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015. Ils en ont été empêchés par des manifestants qui ont forcé l’enceinte de l’Assemblée nationale. Suivez les événements en direct.
Un sergent-chef français, membre des forces spéciales, a été tué mercredi au Mali lors d’une opération destinée à freiner la résurgence des jihadistes dans le nord du pays.
Ce fut, à n’en pas douter, la rencontre du siècle : il y a quarante ans, le 30 octobre 1974, l’ancien champion du monde des poids lourds, Muhammad Ali, défiait le tenant du titre, George Foreman, à Kinshasa. Un affrontement fabuleux, au coeur de l’Afrique, pour deux incroyables boxeurs. Jamais un combat n’eut une telle dimension politique et symbolique.
Les députés burkinabè doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de révision constitutionnelle qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter en 2015. À Ouagadougou, où tous les accès à l’Assemblée nationale ont été bouclés, la tension est maximale.