De plus en plus isolé, réuni dans un ancien palais royal dans l’est de Tripoli, le Parlement libyen a accordé dimanche in extremis sa confiance au cabinet du Premier ministre Ahmed Miitig. Celui-ci doit organiser des législatives prévues le 25 juin, dans un climat sécuritaire très difficile.
Dans moins d’un mois, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, emprisonné à La Haye depuis novembre 2011, saura si les charges retenues contre lui sont confirmées. Pendant ce temps, au pays, son clan s’organise.
Les récents combats à Kidal entre des groupes armés et l’armée malienne ont fait « une cinquantaine de morts » dans les rangs de cette dernière, a indiqué dimanche soir le ministre malien de la Défense. La ville de l’extrême nord-est du pays est désormais sous contrôle de ces rebelles touaregs.
Le sultan de Sokoto, chef des musulmans nigérians, a appelé dimanche ses coreligionnaires à s’unir contre le groupe islamiste armé Boko Haram, promettant tout son soutien au gouvernement dans sa lutte contre les extrémistes.
Le général dissident Khalifa Haftar a affirmé samedi avoir reçu un « mandat du peuple » libyen pour lutter contre les groupes radicaux, au lendemain de manifestations de soutien à son opération « antiterroriste » dans l’est du pays.
Deux records du monde inhabituels, ceux des Kényanes du 4X1500 m et des Jamaïcains au 4X200 m, ont éclairé la première journée de l’édition inaugurale des Mondiaux de relais, samedi soir à Nassau (Bahamas).
Le Malawi a basculé dans la crise politique samedi, la présidente Joyce Banda au bord de la défaite décrétant l’annulation des élections du 20 mai en raison de fraudes, une décision invalidée dans la soirée par la justice.
Khaled Daoud est correspondant à Washington pour l’hebdomadaire Al-Ahram Weekly quand les révolutionnaires prennent Al-Tahrir, en janvier 2011. Rentré à sa rédaction du Caire, il s’engage en politique et devient porte-parole du Doustour, parti fondé par Mohamed el-Baradei. Également porte-parole du Front du salut national, la coalition de l’ancienne opposition aux Frères musulmans, il est poignardé en octobre 2013 par des militants islamistes. Ayant, dès août 2013, émis des critiques contre le régime qui a succédé aux Frères, Daoud, auparavant très consulté par les télévisions, n’est plus sollicité.
Trois personnes, dont au moins un kamikaze, ont été tuées samedi soir dans l’attaque contre un restaurant de Djibouti très fréquenté par les Occidentaux, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Deux candidats et une seule référence : l’élection présidentielle des 26 et 27 mai ne devrait pas réserver de surprise. Le leader de gauche Hamdine Sabahi n’a pratiquement aucune chance de l’emporter face au maréchal Sissi, dont les promesses de sécurité et de stabilité sont devenues prioritaires aux yeux des Égyptiens.
Dimanche, le pape a lancé un appel pour « mettre fin à une situation qui devient toujours plus inacceptable » dans le conflit israélo-palestinien, en demandant que le droit pour un État d’Israël et un État de Palestine de vivre en paix et en sécurité soit reconnu. Lundi, le souverain pontife s’est ensuite rendu à Jérusalem sur l’Esplanade des mosquées.
Un attentat à la bombe a eu lieu samedi soir dans un restaurant de Djibouti fréquenté par des Occidentaux, tuant deux employés, selon des sources diplomatiques.
Les insurgés islamistes shebab ont attaqué samedi le Parlement somalien, dans le centre de Mogadiscio, avec une voiture piégée et un commando de kamikazes portant des ceintures d’explosifs, faisant au moins dix morts dont plusieurs assaillants.
Au moins trois personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une explosion survenue à Jos, dans le centre du Nigeria, visant des supporteurs regardant la finale de football de la Ligue des Champions, a indiqué samedi la police.
Le Malawi a basculé dans la crise politique samedi, la présidente Joyce Banda au bord de la défaite décrétant l’annulation des élections du 20 mai en raison de fraudes selon elle, une décision aussitôt dénoncée par le candidat arrivé en tête selon les résultats partiels.
Au Niger, des opposants proches du président du Parlement ont été arrêtés cette semaine parce qu’ils préparaient « un putsch militaire », selon le ministre de l’Intérieur.
Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud depuis 2009, a été investi samedi pour un second mandat après avoir prêté serment et juré de respecter la Constitution instaurée après la fin du régime d’apartheid il y a 20 ans.
Un accrochage a opposé samedi à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, des « éléments incontrôlés » de l’ex-rébellion Séléka à des forces françaises, a indiqué à l’AFP à Paris un porte-parole de l’état-major de l’armée.
La présidente du Malawi, Joyce Banda, a annulé samedi l’élection présidentielle, en passe d’être gagnée par son principal rival Peter Mutharika, en invoquant de « graves irrégularités » dans le scrutin du 20 mai.
Le sultan de Sokoto, chef des musulmans du Nigeria, a annoncé vendredi une journée de prières dimanche dans la capitale Abuja pour lutter contre l’insurrection du groupe Boko Haram que le pays semble incapable de vaincre sans aide internationale.
Le blogueur tunisien Azyz Amami, rendu célèbre par la révolution de 2011, a bénéficié d’un non-lieu vendredi à l’issue de son procès pour détention de cannabis, une affaire fabriquée de toutes pièces par la police selon l’accusé.
Des milliers de Libyens ont manifesté vendredi leur soutien à une campagne d’un général dissident contre les groupes islamistes, sur fond d’une profonde crise dans le pays où les nombreuses milices font la loi.
Le chef du principal groupe jihadiste en Égypte a été tué vendredi, à trois jours de la présidentielle pour laquelle est donné largement favori l’ex-chef de l’armée Abdel Fattah al-Sissi qui a fait de la « lutte antiterroriste » sa priorité.
Un accord de cessez-le-feu a été signé vendredi entre Bamako et les trois principaux groupes armés du nord du Mali contrôlant la ville de Kidal, à l’issue de discussions avec le président de l’Union africaine Mohamed Ould Abdel Aziz.
Octavien Ngenzi et Tito Barahira sont accusés de génocide et de crimes contre l’humanité. Le parquet de Paris a requis vendredi leur renvoi aux assises.
Le sort des détenus français en grève de la faim au Maroc continuent d’alimenter les relations entre Paris et Rabat. Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé attendre des informations précises de la part des Marocains sur les revendications des grévistes.