Six militaires congolais étaient accusés d’avoir réprimé dans le sang une manifestation d’une secte religieuse, le 30 août. L’un a été condamné à la peine capitale, qui n’est plus appliquée dans le pays ; trois autres à dix ans de prison. Leurs avocats vont faire appel.
Dès les premières heures qui ont suivi le séisme meurtrier d’Al Haouz, les habitants de Dakhla, de Laâyoune et de leurs environs se sont mobilisés pour venir en aide à leurs compatriotes sinistrés. Un signe, un de plus, du nouveau statut des provinces du Sud, et de leurs ambitions.
Quelques jours après l’annonce d’une tentative de coup d’État et l’arrestation de plusieurs officiers à Ouagadougou, le président de transition tente de reprendre le contrôle d’une situation toujours tendue.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Le chef de la transition gabonaise a rendu visite au Congo à Denis Sassou Nguesso le 1er octobre. L’occasion de justifier auprès du président le coup d’État du 30 août, et de solliciter son aide sur le plan international.
Annoncé fin septembre, le nouveau découpage du territoire comprend des régions et districts inédits dont les représentants siègeront dans la seconde chambre du Parlement, créée en 2022. Mais la logique – y compris géographique – de ce découpage laisse perplexe.
Soucieuses de proposer leur aide dans la résolution des crises qui secouent certains de leurs voisins, les autorités algériennes avaient déjà approché le Mali après le coup d’État de 2020.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
Le président de l’une des factions séparatistes de la République fédérale autoproclamée d’Ambazonie manœuvre pour que les États-Unis et les Nations unies fassent pression sur le président Paul Biya. Et ce, en faveur de l’indépendance du Cameroun anglophone.
Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.
Au terme d’une réunion des chefs sécuritaires nationaux, décision a été prise d’envoyer un convoi de 119 véhicules dans cette ville contrôlée par la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Organisée par les autorités de l’est du pays, cette rencontre visant à réunir les pays apportant une aide financière a été accueillie avec scepticisme par une partie de la communauté internationale. Elle aura finalement lieu au début de novembre.
Terreau historique de l’opposition et des revendications contre le régime de Paul Biya, Douala est scrutée quotidiennement par le pouvoir central de Yaoundé. La stratégie est rodée et le dispositif bien en place, alors que la présidentielle de 2025 approche à grands pas.
Sans surprise, la coalition au pouvoir en RDC a investi le chef de l’État sortant comme son candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, au terme de son premier congrès tenu à Kinshasa.
Smockey, Claudy Siar, Rama Yade, Achille Mbembe, Mamane ou encore Mia Farrow et Samantha Power… Tous réclament la libération immédiate de Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, incarcéré depuis le 8 septembre.
Depuis le coup d’État contre Mohamed Bazoum, le 26 juillet, le Niger est dirigé par une coalition de haut gradés qui tient de l’alliance de circonstance. Les uns, favorables au PNDS de Mahamadou Issoufou, y côtoient les autres, hostiles à l’ancien président.
À l’approche de la présidentielle, le chef de l’État sortant, qui brigue sa propre succession, accuse ses rivaux de l’opposition de fabriquer une crise, parlant même de « personnes fomentant des troubles » dans la Grande Île.
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
Après avoir conquis le pouvoir en 2009, en écartant notamment sa sœur Pascaline, Ali Bongo Ondimba a tenté d’imposer sa méthode : déléguer le pouvoir à un bras droit. Au point de finir par le perdre ? Retour sur les années Accrombessi et Laccruche Alihanga.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba est renversé. Alors que le président est assoupi dans sa résidence, Brice Clotaire Oligui Nguema prend le pouvoir. Récit, heure par heure, de la dernière nuit d’un empire familial qui aura dirigé le Gabon pendant cinquante-six ans.
Victime d’un AVC en octobre 2018, Ali Bongo Ondimba voit définitivement le pouvoir lui échapper dans les quatre années suivantes. Alors que sa famille et son clan se déchirent, il assiste, impuissant, aux prémisses de sa chute. Les bases du coup d’État du 30 août 2023 sont jetées.
Le procès de cette affaire à 2 milliards de dollars, l’un des plus gros scandales de corruption en Afrique, devrait initialement s’ouvrir ce 2 octobre.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009, s’est-il retrouvé abandonné de tous ? Comment Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il pu renverser aussi facilement, le 30 août dernier, une dynastie vieille d’un demi-siècle ? D’élections contestées en règlements de comptes politiques, plongée dans la saga Bongo.
Le ministère public a réclamé des peines allant de 10 ans à la perpétuité à l’encontre des six accusés jugés par la cour militaire du Nord-Kivu figurent deux officiers de la garde républicaine, dont les avocats ont demandé l’acquittement.