Le juge en charge du dossier de ce scandale de corruption à deux milliards de dollars réfléchit à stopper net la procédure à cause d’un vice de forme, trois mois avant l’ouverture du procès.
La concertation nationale voulue par Macky Sall a proposé une modification de la loi électorale qui permettrait à Karim Wade et Khalifa Sall d’être candidats à la présidentielle. Le cas Sonko n’a pas été abordé.
Pour son premier déplacement, l’envoyé personnel d’Emmanuel Macron a rencontré les principaux dirigeants. Le pays est géré par un gouvernement démissionnaire et n’a toujours pas de président.
Les Tchadiens espéraient avoir à choisir entre un État unitaire et un État fédéral. Le gouvernement a finalement décidé qu’ils se prononceraient, le 19 novembre, pour ou contre l’adoption d’un État unitaire fortement décentralisé, avec le risque de voir la juste répartition des ressources leur échapper encore.
Après n’avoir cessé de les rappeler à l’ordre, la Caisse des dépôts et consignations a laissé jusqu’à la fin juin aux dix-huit banques pour identifier les ressources lui revenant de droit. Des centaines de milliards de francs CFA sont en jeu pour les établissements financiers, autour desquels l’étau réglementaire se resserre.
Le chef de l’État sénégalais a déclaré le 21 juin vouloir « [marcher] vers la victoire en 2024 ». Sans toutefois préciser s’il comptait se présenter lui-même à la présidentielle, prévue dans huit mois.
Prévu le 9 juillet à Bissau, le prochain sommet de l’organisation sous-régionale va, entre autres, aborder la délicate question de la durée des transitions.
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) a été arrêté le 20 juin. Très critique à l’égard du président Félix Tshisekedi, il est réputé proche de Moïse Katumbi et brigue lui aussi la magistrature suprême.
L’influent leader religieux est farouchement opposé au projet de nouvelle loi fondamentale soumis à référendum le 18 juin dernier. Désormais, il ne retient plus ses coups contre les colonels au pouvoir.
Au Gabon, l’ancien Premier ministre se présente pour la deuxième fois au scrutin présidentiel face à Ali Bongo Ondimba. Ce technocrate propose un programme qui lui ressemble, tourné vers l’économie. Et promet un nouveau départ pour le pays.
Arrêté le 20 juin pour avoir moqué sur les ondes le délit d’outrage au chef de l’État, le journaliste a été libéré aujourd’hui, et annonce son intention de reprendre immédiatement ses émissions.
Suspendu depuis trois semaines à cause d’un boycott des avocats, c’est aujourd’hui une grève des gardiens de prison qui empêche les accusés de rejoindre le box.
Le ballet incessant de dirigeants européens venant proposer, avec un cynisme à peine voilé, une aide financière en échange d’un contrôle accru des flux de migrants commence à irriter Kaïs Saïed et ses concitoyens.
Dans son nouveau roman, l’écrivain Marin Ledun explore la manière dont certains grands groupes industriels utilisent sans vergogne le corps des femmes comme produit d’appel pour leurs marchandises.
Après le massacre dans un lycée attribué aux ADF, un responsable de l’opposition demande le retour des forces ougandaises déployées à l’étranger pour renforcer la sécurité intérieure.
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
Issus de grandes familles dont les noms sont connus de tous, ils tentent désormais de se faire un prénom. Bien souvent en embrassant à leur tour une carrière politique.
À six mois d’une élection présidentielle à laquelle il est candidat, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila pourrait être rattrapé par le dossier Bukanga Lonzo, qui lui a déjà valu un procès pour détournement, vite refermé. Il dénonce un complot destiné à le neutraliser.
Suspendus après les émeutes de début juin, les liaisons maritimes et le transport public entre Dakar et Ziguinchor, ville dont Ousmane Sonko est le maire, n’ont toujours pas repris.
Jean-Marc Berthon, ambassadeur français pour les droits des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, devait se rendre à Yaoundé à la fin de juin. Mais le gouvernement camerounais a marqué son opposition à tout débat portant sur la question LGBT+.
Prônant une opposition constructive, le secrétaire général du PPS a récemment adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement marocain, qui lui a valu une réponse très froide du parti majoritaire. Pour le leader du PPS, l’exécutif aurait pourtant intérêt à dialoguer.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
C’est la diffusion d’une information, rapidement démentie, sur l’expulsion de l’ambassadeur des Émirats arabes unis en Algérie qui a coûté son poste à Mohamed Bouslimani.
Le gouverneur de la Banque centrale angolaise, réputé pour sa compétence, a été nommé, le 8 juin, ministre d’État chargé de la Coordination économique. Il devra notamment mettre fin aux subventions sur les carburants, une réforme délicate.
Le sommet, qui doit réunir les pays signataires des accords d’Abraham, aurait dû se tenir en mars à Dakhla, mais a déjà été plusieurs fois reporté. Cette fois, c’est une déclaration du gouvernement israélien qui aurait motivé les autorités marocaines à le décaler.
Les commentaires de la ministre française des Affaires étrangères sur le rétablissement d’un couplet anti-France dans l’hymne algérien ont déplu à son homologue d’Alger, qui l’a fait savoir le 20 juin.
Dans une réplique au « livre blanc » du gouvernement, le parti d’Ousmane Sonko rejette la responsabilité des violences du début du mois sur Macky Sall.
Sonatel, Free, mais aussi Wave… Les dégradations lors des manifestations après la condamnation d’Ousmane Sonko et la coupure internet décidée par l’exécutif de Macky Sall ont eu un impact financier important.
Le gouvernement malien a officiellement demandé à la mission onusienne, présente dans le pays depuis dix ans, de plier bagage. Un retrait qui prendra du temps, et qui doit encore être voté par le Conseil de sécurité des Nations unies.