Pas de manifestations spectaculaires de joie, mais plutôt un immense soulagement. Mardi, à Bangui, les habitants ne cachaient pas leur satisfaction de voir les troupes françaises s’engager sous peu pour neutraliser les ex-rebelles qui terrorisent la population.
Une soixantaine de manifestants opposés au pouvoir militaire ont été arrêtés mardi au Caire. Dans la foulée, dix membres du comité de révision de la Constitution ont suspendu leur participation aux travaux de cette assemblée pour protester contre ces arrestations.
La rumeur d’une interdiction de l’islam en Angola a provoqué de la colère dans une partie du monde musulman. Un emballement qui a pour toile de fond les difficultés de la communauté musulmane dans ce pays de tradition catholique.
Volte-face à la Cour pénale internationale (CPI). Alors qu’elle avait annoncé, le 18 octobre, que le président kényan Uhuru Kenyatta ne serait pas tenu d’assister à l’ensemble de son procès, la CPI est revenu sur sa décision mardi : le chef de l’État devra finalement être présent lors des audiences.
Le Cameroun a attribué environ 20 000 hectares de terres à la compagnie américaine Herakles Farms pour la culture de palmiers à huile dans le sud-ouest du pays. En mai, le gouvernement avait pourtant suspendu les activités de ce groupe.
En raison d’une extinction de voix, mardi 26 novembre, le juge de la Cour suprême qui devait se prononcer dans l’affaire Atangana a dû renvoyer la lecture de sa décision au lendemain.
Rien ne va plus à Ixelles. Les réunions du conseil communal sont devenues le théâtre d’une lutte entre la majorité (socialiste et libérale) et l’opposition autour de la création d’une place Patrice-Lumumba, héros de l’indépendance de la RDC, près du quartier de Matonge. Décryptage des enjeux de cette bataille mémorielle avec l’historien Elikia M’Bokolo.
Prix Nobel de littérature en 2007, l’auteure du « Carnet d’or » est décédée le 17 novembre à l’âge de 94 ans. Sans avoir renoncé à son anticonformisme.
Alors que le pétrole représente 90 % de la richesse libyenne, sa production est perturbée par des factions régionalistes. Les majors menacent de partir.
IFC va conseiller le gouvernement guinéen afin de structurer un partenariat public-privé pour la gestion d’Électricité de Guinée, la compagnie nationale de distribution d’électricité.
Alors que la campagne présidentielle est lancée en Afrique du Sud, deux nouveaux partis tentent de se faire une place dans le jeu politique : les combattants pour la liberté économique (EFF) du populiste Julius Malema et Agang (« Construisons » en sotho) de l’ancienne combattante anti-apartheid Mamphela Ramphele. Ils ciblent tous deux les déçus de l’ANC.
Après la signature d’un accord sur le programme nucléaire iranien, les grandes puissances devraient lever leurs sanctions économiques contre l’Iran dès décembre 2013. Le leader africain des télécommunications MTN pourrait en profiter pour récupérer 450 millions de dollars d’actifs.
La pression s’accentue sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Mauritanie. Lundi, l’Alliance populaire progressiste (APP), parti d’opposition, a exigé la publication immédiate des résultats des législatives et municipales ayant eu lieu samedi. La Ceni est accusée de partialité.
Après vingt-sept années d’exil, les principales figures des Forces de libération africaines de Mauritanie sont rentrées au pays. Avec un espoir : obtenir l’autonomie régionale partielle.
BMCE Bank vient de finaliser l’émission d’un Eurobond de 300 millions de dollars sur les marchés internationaux. Cette opération, une première, ouvre la voie aux autres banques marocaines en plein développement.
Sévèrement réprimé, l’usage de stupéfiants est l’une des causes principales de la surpopulation carcérale en Tunisie. Au point que certains suggèrent de dépénaliser la consommation de haschich.
L’agence de notation Moody’s abaisse la note de la Tunisie de Ba2 à Ba3. En cause, les troubles politiques, les déséquilibres budgétaire et extérieur et la fragilité du secteur bancaire.
La Guinée et Guinée Alumina Corporation (GAC), une co-entreprise détenue par Mubadala et Dubai Aluminium, ont signé un accord de 5 milliards de dollars d’investissements pour le développement de la mine de bauxite de Sangarédi.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a annoncé mardi sur Europe 1 le déploiement d' »un millier de soldats » français en Centrafrique.
Un jeune a été tué par balle et au moins dix-sept civils blessés, lundi, à Conakry, en marge d’une journée « ville morte » à l’appel de l’opposition pour protester contre « le hold-up du pouvoir » aux récentes élections législatives. Les écoles et les grands marchés de la capitale sont restés fermés toute la journée.
L’avocat de la journaliste franco-tunisienne Hind Meddeb et du rappeur tunisien Aymen Fekhi, dit Men-Ay, a annoncé que ses deux clients ont été condamnés lundi à quatre mois de prison avec sursis notamment pour outrage à des fonctionnaires. Un second rappeur, Moustapha Fakhfakh, dit « Mr Moustapha », a lui été relaxé.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur l’état de l’armée libyenne et la délicate question de l’intégration des milices, deux ans après la chute de Mouammar Kadhafi.
Sur décision de Denis Sassou Nguesso, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko a été nommé fin novembre à la tête de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Le général de brigade camerounais Martin Tumenta Chomu a quant à lui été choisi pour commander les troupes.
Après le refus de Malabo d’appliquer l’accord de libre circulation, les ministres de l’Intérieur des pays de la communauté économique de l’Afrique centrale ont tenu une réunion de crise à Libreville.
Le groupe Delattre Levivier Maroc, l’un des leaders dans la construction métallique lourde au Maroc, a annoncé la prise d’une participation majoritaire dans le capital de Gema Construct (Geco), une société présente en Côte d’Ivoire et en République du Congo.
Trois semaines après la défaite du Mouvement du 23-Mars, Joseph Kabila a entamé, mercredi à Kisangani, une tournée dans l’est de la RDC. Le déplacement du président congolais dans cette partie instable du pays se veut le symbole de la « restauration de l’autorité de l’État ». L’armée, elle, continue à appeler les milices locales et autres groupes armés étrangers à déposer les armes.