Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est à Bangui, jeudi. Il doit rendre visite aux soldats de la force Sangaris, nom de code de l’opération militaire entamée le 5 décembre par la France en Centrafrique. La veille, des échanges de tirs ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants.
Le Congrès national du Rwanda (RNC, opposition) a annoncé jeudi, la mort à Johannesburg de Patrick Karegeya, l’ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda devenu opposant au président Paul Kagamé. Le parti dénonce un assassinat politique.
Le cimentier Vicat accuse l’État sénégalais d’avoir favorisé le groupe du nigérian Aliko Dangote, au détriment de sa filiale locale Sococim. Le groupe français a déposé une demande d’arbitrage à la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) à Abidjan.
La police égyptienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d’étudiants partisans du président déchu Mohamed Morsi qui se tenait mercredi au Caire. Selon le journal gouvernemental Al-Ahram, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
Au terme de cinquante jours d’interminables tractations, le Dialogue national a désigné son champion. C’est à Mehdi Jomâa, ministre de l’Industrie sortant, qu’il reviendra de former et de conduire le nouveau gouvernement.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a visité mercredi à Niamey la base où sont déployés les nouveaux drones français destinés à renforcer la lutte contre le « terrorisme » sur toute l’étendue de la bande sahélo-saharienne, a déclaré le ministère de la Défense.
La plupart des adversaires du président Alpha Condé ont fini par accepter de siéger à l’Assemblée nationale. Pour préparer la prochaine présidentielle, mieux vaut être dans la place.
L’ambassadeur de la Palestine à Prague, Jamal Al Jamal, a succombé mercredi après-midi aux blessures qu’il avait subies dans une explosion survenue en fin de matinée dans son appartement, a annoncé la police.
Les délégations du président sud-soudanais Salva Kiir et de l’ex-vice président Riek Machar, chef d’une rébellion qui affronte l’armée depuis mi-décembre au Soudan du Sud, sont arrivées à Addis-Abeba mercredi pour entamer des pourparlers de paix.
Des échanges de tirs mercredi à Bangui ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants, créant la panique et faisant fuir des centaines de civils vers le camp de déplacés situé à proximité de l’aéroport.
Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso a déclaré mardi qu’il redoutait à une « implosion » la Centrafrique, en proie à de graves violences intereligieuses, au cours de son traditionnel discours pour le Nouvel an.
Le président sud-africain Jacob Zuma a rappelé ses objectifs mardi dans son messages de voeux du Nouvel An, s’engageant notamment à nouveau à poursuivre l’oeuvre de réconciliation de Nelson Mandela, à quelques mois des prochaines élections générales.
Qui commande, dans la capitale de la Cyrénaïque ? Les milices, par la terreur ? La population, qui se rebiffe contre elles ? La municipalité, dont les caisses se vident ? Pas l’État libyen, en tout cas.
Le prêtre Georges Vandenbeusch, libéré un mois et demi après son enlèvement au Cameroun par un groupe islamiste nigérian, est arrivé mercredi matin à Paris au terme d’une année marquée par de nombreux rebondissements pour les otages français dans le monde.
Le gouvernement congolais a affirmé mardi que 103 personnes avaient été tuées dans « l’offensive terroriste » menée lundi par des assaillants se réclamant d’un opposant au président Joseph Kabila, qui a appelé mardi ses compatriotes à la « vigilance »
Pour éviter une nouvelle bousculade meurtrière pendant les festivités du nouvel an, le gouvernement ivoirien a prévu cette fois-ci un important dispositif de sécurité à Abidjan. Selon la prefecture, 7 000 agents seront mobilisés pour assurer le bon déroulement de la soirée.
La mort de Mandela, les deux opérations militaires françaises au Mali et en Centrafrique, la Coupe d’Afrique des Nations, le destitution de Mohamed Morsi : en 2013 encore, le continent africain a connu son lot d’événements majeurs, heureux ou malheureux. Rétrospective.
Lors d’une courte visite à Gao (Nord-Mali), le ministre français de la Défense s’est exprimé sur la situation sécuritaire du pays. Après avoir réveillonné avec des militaires français de l’opération Serval basés à Bamako, Jean-Yves Le Drian se rendra au Niger, puis au Tchad.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.
En vertu d’un projet de loi adopté le 30 décembre par le Conseil des ministres, les sociétés étrangères pourront, sous certaines conditions, exercer une activité de transport aérien en Algérie.
Jeune Afrique vous propose de revenir sur une année d’économie africaine : les pays dont la croissance est en plein boom et ceux qui peinent, les grandes opérations qui ont marqué 2013 et les personnalités qui ont tenu le haut de l’affiche.
Vingt heures après les attaques simultanées de ses « frères » à Kinshasa, Lubumbashi, et Kindu, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila livre à Jeune Afrique sa lecture des événements du 30 décembre. Il accuse notamment les autorités congolaises d’avoir « massacré » ses adeptes alors qu’ils n’étaient pas armés, selon lui. Interview.
En pleine affaire Dieudonné, un double buzz débuté mi-décembre rappelle qu’une reconnaissance pleine et entière, en France, du génocide commis en 1994 contre les Tutsis du Rwanda se heurte toujours à une ignorance prononcée.
L’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar a affirmé avoir envoyé mardi une délégation pour négocier en son nom à Addis Abeba. Il pose néanmoins certaines conditions et affirme que pour l’heure ses forces « marchent encore sur Djouba ».
En fin de contrat le 31 décembre, le Français Michel Dussuyer, annoncé partant il y a quelques semaines, est toujours en course pour sa propre succession. Mais d’autres techniciens ont été auditionnés.
Président directeur général du groupe Walfadjri, l’un des principaux groupes de presse privés du Sénégal, Sidy Lamine Niass a été placé en garde à vue lundi soir. Il est accusé de « troubles à l’ordre public et offense au chef de l’État » après avoir critiqué la gestion du président Macky Sall et affirmé détenir des « preuves » de son « enrichissement illicite ».