Créatures surnaturelles de l’ombre, transes et sacrifices, potions magiques, le Maroc est un patchwork de croyances occultes et ésotériques qui traverse toutes les classes sociales, jusqu’au Palais. Exploration d’un univers aussi sombre que fascinant.
Le CNSP au pouvoir à Niamey a décidé vendredi d’expulser Sylvain Itté, lui donnant 48 heures pour partir, une décision aussitôt rejetée par Paris, pour qui les « putschistes n’ont pas autorité » pour ce faire. Le Niger des militaires suit les traces du Mali et du Burkina Faso, où il n’y a plus d’ambassadeur de France.
Alors que les résultats, contestés, du référendum constitutionnel viennent d’être officialisés, les tractations battent leur plein dans l’entourage de Faustin-Archange Touadéra pour l’attribution de la primature, de la vice-présidence et de la présidence de l’Assemblée nationale.
À l’approche de ses 50 ans de carrière, Cheikh Lô, installé depuis plus de vingt ans à Keur Massar, une commune de la région de Dakar, prépare son sixième album. Musicien et chanteur, il poursuit sa quête : transmettre et partager la musique.
Professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione explique la difficulté du chef de l’État sénégalais à choisir son dauphin par le fait que, durant ses deux mandats, toutes les ambitions concurrentes au sein de son propre camp ont été empêchées de s’exprimer.
Au Gabon, ce 26 août, parmi les trois scrutins qui se déroulent simultanément, l’un d’entre eux concentre tous les efforts et les regards : l’élection présidentielle, que compte bien remporter le chef de l’État sortant.
Alors que la désignation du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’ivoire est prévue le 28 août, en coulisses, les tractations – qui ont impliqué des cadres du parti présidentiel – vont bon train. Révélations.
Comme en 2018, le patron de l’Union pour la nation congolaise a choisi de voter pour le chef de l’État sortant à la présidentielle. En exclusivité pour Jeune Afrique, il explique son choix.
Soupçonné de s’être insuffisamment mobilisé lors de la dernière présidentielle, le Parti démocratique gabonais aura été, cette fois, en première ligne pour les élections générales de ce 26 août 2023.
Alors que le front favorable à une intervention militaire se fissure, le Niger vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes à sa rescousse en cas d’attaque.
Alphonse Kwassi Cowppli-Boni n’est pas destiné à assurer plus qu’un intérim à la tête du parti de feu Henri Konan Bédié. Mais entre les élections locales, les obsèques du « Sphinx » et l’organisation du prochain congrès, les mois à venir s’annoncent compliqués.
Si l’islam condamne fermement la pratique de la sorcellerie, il reconnaît son existence et a intégré une part de magie. Au Maroc, pays multiculturel de tradition soufie, confrérique et maraboutique, cette magie semble avoir pris une ampleur inédite.
L’arrestation de sa directrice de cabinet a pris de court le président malgache qui compte bien briguer sa propre succession en novembre prochain. Le bouleversement de ses équipes tombe au mauvais moment.
Dans tout le monde arabe et méditerranéen, le Maroc est réputé pour ses traditions ésotériques et la puissance supposée de ses magiciens et magiciennes. Un phénomène qui perdure à ce jour, parfois dans des domaines inattendus.
L’inspecteur général des Finances est en première ligne pour dénoncer la « résistance » des entreprises chinoises dans le cadre du « contrat du siècle » et fait pression pour que les termes en soient renégociés. Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de ces discussions « difficiles ».
Suivant les préconisations des magistrats ayant enquêté sur l’affaire, les juges ont décidé de renvoyer l’ancien président et plusieurs de ses ministres devant la justice. Ils devront s’expliquer sur le rôle joué par le régime Kadhafi dans le financement de sa campagne en 2007.
L’avocat d’Ousmane Sonko aide-t-il vraiment son client en jouant le matamore ? Ne devrait-il pas laisser la place aux conseils sénégalais de l’opposant ?
Après la publication de notre article « Coup d’État au Niger : et si le pétrole expliquait tout », le 22 août, nous avons reçu de Mahamadou Ouhoumoudou, Premier ministre du gouvernement du président nigérien, Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet, la mise au point suivante.
Après l’alerte donnée par ses questeurs, le président de la chambre basse du Parlement a crée un comité chargé d’évaluer sa situation financière pour éviter le défaut de paiement. Jeune Afrique remonte aux origines de la crise.
Pendant son dernier septennat, le président gabonais s’est attelé à diversifier une économie largement dominée par l’industrie pétrolière, avec des réalisations notables. Cependant, nombre de ses engagements restent à tenir.
Mal en point financièrement et en souffrance sportivement, le Mouloudia Club d’Oran est devenu la propriété d’Hyproc Shipping Company, une filiale de la Sonatrach. Un rachat largement favorisé par des interventions politiques.
Les chefs des diplomaties burkinabé et malienne étaient à Niamey pour redire que toute intervention au Niger serait considérée comme « une déclaration de guerre ».
La principale coalition de l’opposition sénégalaise finira-t-elle par imploser ? La mise à l’écart de Khalifa Sall lors d’une rencontre avec le khalife général des mourides peut le laisser craindre.
Fils d’une famille historique du parti de feu Henri Konan Bédié, le maire sortant tentera de conserver cette commune abidjanaise lors d’un scrutin qui s’annonce très disputé, le 2 septembre.
L’ancien ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, professeur d’économie, a été désigné non sans surprise pour représenter l’opposition lors du scrutin présidentiel du 26 août.
Plombé par des projets soudanais à l’arrêt et des cours des matériaux majoritairement en berne (cobalt, zinc, cuivre…), le géant minier marocain a vu son chiffre d’affaires semestriel chuter de 23 %.
Le 13 août, l’armée malienne est entrée dans la ville de Ber après des affrontements avec les anciens rebelles du Nord, qui revendiquent la localité. La situation, très inflammable, fait craindre de nouveaux combats, notamment autour de Kidal.
Les restrictions d’exportation décidées par l’Inde, premier expéditeur mondial de riz, compliquent l’approvisionnement en Afrique de l’Ouest. Explications.