C’est un inconnu de la sphère politique sénégalaise que Macky Sall a nommé mardi au poste de Premier ministre. Entrepreneur et ex-banquier, Abdoul Mbaye, 59 ans, a désormais la lourde tâche de mettre le Sénégal sur la voie de la prospérité.
La junte malienne fait face à un tir groupé de sanctions internationales qui ne lui laissent presque aucune marge de manœuvre. Elle convoque à partir de jeudi une convention nationale qui devra rapidement rétablir l’autorité de l’État. Et menace ATT de poursuites pour « malversations » et « haute trahison ».
L’étau se resserre autour de la junte malienne, contre laquelle l’union africaine (UA) a pris mardi plusieurs sanctions, dont des interdictions de voyager et des gels d’actifs. Une décision également dirigée contre les rebelles touaregs.
Lors du sommet de Dakar, le 2 avril, la Cedeao a décidé d’imposer un embargo total à la junte malienne, et de créer une force de 2 000 hommes pour intervenir au Mali. Une décision ferme qui masque cependant des approches parfois très différentes entre les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Explications.
Les Marocains sont exaspérés par les mouvements sociaux qui paralysent régulièrement les services publics. Un contexte favorable pour le gouvernement Benkirane, qui souhaite promulguer une loi organique réglementant le droit de grève.
Malgré la douleur, Annie Chebeya, la veuve du militant des droits de l’homme congolais assassiné, est bien décidée à poursuivre le combat. Pour elle, la justice n’a pas été rendue malgré le procès filmé par Thierry Michel. Un documentaire-témoignage qui sort le 4 avril en France, en partenariat avec Jeune Afrique.
Dans son numéro 2673 en kiosque du 1er au 7 avril, Jeune Afrique enquête sur la gestion financière pour le moins relâchée de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Son président, le Camerounais Antoine Louis Ntsimi Menye, est la figure centrale de cette affaire.
Après avoir pris Tombouctou (dans le nord du Mali) lundi 2 avril, les rebelles touaregs ont instauré la charia dans la cité historique. Selon des témoins, des responsables d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se seraient également installés dans la ville.
Depuis le début du versement des allocations d’urgence aux sinistrés congolais des explosions du 4 mars, Brazzaville est sous tension. Les incidents se succèdent et obligent parfois la police à intervenir.
À 28 ans, Rafik Djebbour a déjà marqué onze buts avec l’Olympiakos Le Pirée, leader du championnat grec. Suivi par plusieurs clubs européens en vue de la saison prochaine, l’attaquant international algérien aborde également sans langue de bois le passé et l’avenir des Fennecs.
Le chef du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) au Mali, Amadou Haya Sanogo, a promis de rendre le pouvoir aux civils et de mettre en place une convention nationale pour organiser des élections. Interview.
L’Assemblée nationale camerounaise a adopté lundi 2 avril un projet de loi visant à reporter les législatives prévues en 2012. Le mandat des députés sera donc prolongé d’au moins six mois, afin de mener a bien les opération de refonte des listes électorales avant les prochaines élections.
Officiellement, il est toujours en convalescence. Mais cela fait des mois que l’ancien chef de la junte, en exil forcé au Burkina Faso, a récupéré. Aujourd’hui, Moussa Dadis Camara est bien décidé à profiter de la vie.
La rébellion touarègue contrôle toutes les grandes villes du Nord-Mali, une première dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Tombouctou, la « Ville aux 333 saints » occupe visiblement une place à part dans le dispositif. Le chef d’état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim, et le leader du groupe islamiste ansar dine, Iyad Ag Ghali, y ont établi leurs quartiers.
L’influence des salafistes d’Ansar dine de Iyad Ag Ghali se fait de plus en plus sentir dans les villes du Nord-Mali tombées ce week-end aux mains des rebelles touaregs. Le drapeau noir du groupe flotte désormais à Tombouctou, d’où le MNLA a même été chassé par les islamistes.
Grâce à la découverte d’immenses réserves de charbon et de gaz, le pays pourrait basculer du côté des économies les plus riches du continent. Mais des questions demeurent sur la maîtrise et le partage de cette manne.
Moncef Marzouki veut mettre fin au flou qui entoure la transition en Tunisie. Il souhaite que soit élaboré un calendrier précis et que soit notamment fixée la date définitive des élections présidentielle et législatives.
Plusieurs déplacements à l’étranger effectués par le président français Nicolas Sarkozy ont disparu de la rubrique « International » du site internet de l’Élysée. Entre temps, il est vrai, le Printemps arabe est passé par là.
Réunis lundi 2 avril à Dakar à l’occasion d’un sommet extraordinaire de la Cedeao, les chefs d’État ouest-africains menés par Alassane Ouattara ont décidé d’imposer à la junte au pouvoir au Mali des sanctions immédiates sous la forme d’un « embargo total », ainsi que la mise en place effective d’une force de 2 000 hommes.
L’Union pour la Méditerranée (UPM) n’est-elle qu’une coquille vide ? A-t-elle un avenir dans le contexte de mondialisation à marche forcée ? Quelle sera sa vocation demain, et à quelles conditions répondra-t-elle aux attentes des pays du Maghreb ? Autant de questions qui étaient au coeur d’un forum de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), le 30 mars à Paris.
La junte au pouvoir à Bamako est totalement désemparée face à l’avancée de la rébellion touarègue dans le Nord-Mali. Littéralement assommée, la population semble quant à elle ne pas comprendre ce qui arrive au pays, considéré il y a peu comme un exemple de stabilité en Afrique de l’Ouest.
L’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres pays du Golfe ont annoncé à Istanbul qu’à défaut d’armer l’Armée syrienne libre (ASL), ils financeraient ses combattants et ses structures administratives du Conseil national syrien (CNS). Pendant ce temps, la communauté internationale presse le régime de Bachar al-Assad de mettre en oeuvre le plan de paix de Kofi Annan.
C’est en présence d’une dizaine de chefs d’État africains, dont Alassane Ouattara, Denis Sassou Nguesso et Boni Yayi, que le nouveau président du Sénégal Macky Sall a prêté serment lundi 2 avril à Dakar.
Depuis la chute de Tripoli le 21 août 2011, Abdallah Senoussi, l’ancien numéro deux libyen, avait réussi à passer à travers les mailles de tous les filets. Jusqu’au 16 mars.