Plongés en pleine crise, les Maliens n’ont pas vraiment le loisir de penser à la présidentielle française. Mais ils sont nombreux à espérer la défaite de Nicolas Sarkozy, dont ils critiquent la politique dans la région.
Alors que la rébellion touarègue progresse vers le sud du Mali après s’être emparée du Nord, la France conseille à ses ressortisants de quitter le pays. Sans le dire, Paris redoute qu’un fort sentiment anti-Français ne conduise à des violences envers ses quelque 5 000 ressortissants, voire que des enlèvements soient commis par Aqmi à Bamako.
La présidence tunisienne a annoncé dimanche 1er avril par un communiqué que l’état d’urgence était une nouvelle fois prolongé jusqu’à fin d’avril. Une décision prise en concertation par les trois partis au pouvoir et répondant à la persistance de nombreux troubles dans le pays.
Entre les barons du parti présidentiel et les fortes personnalités des nombreuses formations qui la composent, l’alliance qui a porté Alpha Condé au pouvoir en Guinée peine à identifier son chef de file.
Acculée, la junte malienne fait des concessions. Alors que les rebelles touaregs se sont emparés en trois jours de Kidal, Gao et Tombouctou, Amadou Haya Sanogo, le chef des putschistes, a annoncé le retour à l’ordre constitutionnel comme l’exigeait la Cedeao. En attendant une nouvelle réunion de l’organisation ouest-africaine ce lundi à Dakar, le Mali est coupé en deux.
Une délégation soudanaise de haut rang est arrivée samedi à Addis Abeba pour des discussions avec les Sud-Soudanais, après avoir retardé son départ du fait des combats dans le pays.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, s’est dit confiant dans l’arrestation du criminel de guerre ougandais Joseph Kony et a rendu hommage à la vidéo qui lui est consacrée et fait sensation sur internet.
Les rebelles touareg sont entrés dimanche dans Tombouctou dont la chute annoncée consacre leur main mise sur la quasi-totalité du nord-est du Mali, tandis qu’à Bamako la junte militaire en déroute promettait son retrait et un gouvernement de transition sans toutefois fixer de calendrier.
Les Frères musulmans, première force politique d’Égypte, ont désigné samedi leur numéro deux, Khairat al-Chater, comme candidat à la première présidentielle du pays depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011.
Les explosions dans un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville ont fait au moins 282 morts, selon un bilan actualisé samedi par le président de la Commission d’évaluation du sinistre. De nouveaux corps ont été découverts lors des opérations de déminage du site.
Julius Malema, le leader exclu de la Ligue de jeunesse de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a accusé le président Jacob Zuma d’avoir remplacé la démocratie par « la dictature », a rapporté la presse samedi.
Les rebelles touareg du MNLA affirment « cerner » dimanche Tombouctou, dernière ville du Nord du Mali encore contrôlée par l’armée malienne, après s’être emparé samedi de la ville de Gao et « mis fin à l’occupation malienne sur toute la région ».
Près de 25.000 personnes ont participé samedi à Bamako, à l’initiative des responsables des trois principales religions du pays, à un grand rassemblement pour la paix, plus importante manifestation populaire depuis la prise du pouvoir par la junte militaire le 22 mars, a constaté l’AFP.
Le gouvernement libyen a annoncé samedi qu’un accord sur un cessez-le-feu avait été trouvé entre tribus rivales à Sebha, après six jours de combats ayant fait plus de 147 morts et 395 blessés, selon un bilan officiel.
Des combats entre forces gouvernementales soudanaises et rebelles ont lieu depuis jeudi dans l’Etat du Kordofan-Sud, limitrophe du Soudan du Sud, ont rapporté vendredi les deux parties.
Les rebelles touareg ont pris Gao, principale ville du Nord du Mali, à l’issue d’une journée de combats samedi contre les forces gouvernementales qui ont évacué la localité, livrée à des scènes de pillages, a-t-on appris de sources concordantes.
Une délégation de la junte qui s’est emparée du pouvoir le 22 mars au Mali a affirmé samedi à Ouagadougou être d’accord avec les grands principes de sortie de crise imposant un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal réclamé par les chefs d’Etat ouest-africains.
La force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a affirmé avoir pris vendredi aux islamistes shebab, à l’issue de combats intenses, un des derniers quartiers de la périphérie de Mogadiscio qu’ils détenaient encore.
Le président de l’Assemblée constituante tunisienne Mustapha Ben Jaafar a mis en garde vendredi contre « le chaos » et la « rébellion », soulignant que des « événements dangereux » s’étaient produits récemment en Tunisie.
Des rebelles touareg sont entrés samedi dans la ville de Gao, dernière place-forte du nord du Mali des troupes d’une junte désormais prise en tenaille par la rébellion au nord et les menaces d’embargo, voire d’intervention, des pays voisins qui exigent un retour à l’ordre constitutionnel.
Des tirs d’armes lourdes étaient entendus samedi matin à Gao, la principale ville du nord Mali encore sous contrôle des forces gouvernementales et où des rebelles touareg ont pénétré dans la matinée, a indiqué à l’AFP une source administrative locale.
La tentative de faire tomber le régime en Syrie a échoué une fois pour toutes, a affirmé le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, en référence à la contestation populaire et au combat des rebelles contre le pouvoir.
La France et des organisations maliennes de défense de la liberté de la presse et de défense des droits de l’Homme se sont déclarées vendredi inquiètes pour les journalistes couvrant les suites du coup d’Etat du 22 mars au Mali, dont certains ont été brièvement interpellés.
L’écrivain burundais de 26 ans, Roland Rugero, publie « Baho ! ». Une œuvre qui entre en résonance avec « Le Passé devant soi », du Rwandais Gilbert Gatore, paru en 2008. Au centre des deux intrigues : un antihéros muet et « coupable » de tous les maux.
Le dirigeant des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a fait état vendredi de nouveaux combats au sud de la ville libyenne de Sebha (sud), appelant les Nations unies et l’Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu’il qualifie de « nettoyage ethnique des Toubous ».
Le salafiste Hazem Abou Ismaïl a déposé officiellement vendredi sa candidature pour l’élection présidentielle égyptienne, se rendant au siège de la commission électorale accompagné d’un important cortège.
Les rebelles touareg ont pris vendredi le contrôle de la ville stratégique de Kidal, dans le nord-est du Mali, poussant la junte militaire à s’alarmer de cette situation « critique » et à appeler au soutien « extérieur » pour endiguer cette avancée.