L’ex-président bissau-guinéen a annoncé jeudi 22 mars qu’il ne comptait pas participer au second tour de l’élection présidentielle qui doit l’opposer au candidat du pouvoir et ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior. Kumba Yala conteste comme quatre autres candidats les résultats du premier tour du 18 mars.
À la suite des combats entre l’armée et la rébellion touarègue dans le nord du Mali, plus de 206 000 personnes auraient été déplacées, « dont plus de 113 000 au moins hors du pays », a estimé jeudi 22 mars le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Prise du pouvoir par une junte isolée et menée par des jeunes, scènes de cambriolages et de pillages à Bamako commis par des soldats, arrestations de ministres et d’hommes politiques… Le coup d’État qui a eu lieu au Mali ressemble à un saut dans l’inconnu aux conséquences incalculables pour les droits de l’homme et la fragile démocratie malienne.
Une junte a mené un coup d’État contre le président malien Amadou Toumani Touré dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mars. Les institutions du pays ont été suspendues, un couvre-feu décrété, les frontières fermées. Le point sur la situation en six questions.
Pour inaugurer différents projets sociaux et industriels de l’Office chérifien des phosphates (OCP), le roi du Maroc Mohammed VI s’est rendu le 21 mars à Khouribga.
Des enseignants en conflit ouvert avec leur ministère de tutelle, des syndicats désunis sur fond de campagne présidentielle, et un risque d’année scolaire blanche pour les étudiants… Le système éducatif sénégalais est plus que jamais dans le flou.
Le Sénégal s’apprête à donner naissance à la troisième mine de zircon et d’ilménite au monde. Située au nord de Dakar, près de Diogo, elle entrera en exploitation en 2013 et devrait représenter 7 % de la production mondiale.
Le Sénégal s’apprête à donner naissance à la troisième mine de zircon et d’ilménite au monde. Située au nord de Dakar, près de Diogo, elle entrera en exploitation en 2013 et devrait représenter 7 % de la production mondiale.
L’intellectuel et dirigeant politique algérien Rédha Malek dévoile les coulisses des négociations d’Évian, auxquelles il a participé. Et dresse un constat de l’évolution de son pays.
L’humour y est satirique, le graphisme réaliste. Le premier fanzine égyptien, TokTok Magazine, lancé à la veille de la révolution, dépeint avec fantaisie la réalité sociale et politique du pays.
Il se serait bien passé de cet honneur. Déclaré coupable de crimes de guerre pour avoir enrôlé des enfants en 2002-2003 lors du conflit en Ituri, le chef de milice congolais a fait l’objet du premier verdict rendu par la CPI en dix années d’existence.
Porté par un contexte économique favorable sur ses marchés, le groupe bancaire gabonais BGFI affiche de bons résultats en 2011. Son patron, Henri-Claude Oyima revient sur ces performances et explique sa nouvelle stratégie.
Porté par un contexte économique favorable sur ses marchés, le groupe bancaire gabonais BGFI affiche de bons résultats en 2011. Son patron, Henri-Claude Oyima revient sur ces performances et explique sa nouvelle stratégie.
Le marché de la rénovation du siège statutaire de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan, sera-t-il attribué à PFO Africa, que dirige l’architecte Pierre Fakhoury, très implanté en Côte d’Ivoire ?
Malgré un potentiel hydroélectrique important, le Cameroun n’est jamais parvenu à résorber son déficit énergétique. Le nouveau ministre en charge du secteur, Basile Atangana Kouna, entend y remédier, projets à l’appui.
Le 18 mars 1962, Français et Algériens signaient au bord du lac Léman les accords d’Evian. Après cent trente-deux années de colonisation, dont huit d’une guerre sans pitié, ce texte était beaucoup plus qu’un cessez-le-feu entré en application le lendemain puisqu’il posait les bases de l’indépendance proclamée le 5 juillet. Un demi-siècle plus tard, les relations entre Paris et Alger restent marquées par ce douloureux passé.
Au Sénégal, la réduction des prix des denrées est au centre des débats pour le second tour de l’élection présidentielle. Quelles marges de manoeuvre pour l’État ? Des experts indiquent la voie à suivre.
Le Mali a été frappé dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mars par un coup d’État militaire. Après de violents combats dans la soirée autour du palais présidentiel, qui a en grande partie brûlé, une junte menée par le capitaine Amadou Haya Sanogo a diffusé un message à la radio-télévision nationale jeudi matin. Les institutions ont été suspendues et un couvre feu décrété. La France a condamné le coup de force, comme la Cedeao, et demandé que l’élection présidentielle initialement prévue en avril se déroule « le plus vite possible ». Le président ATT est quant à lui introuvable et la capitale est la cible de nombreux pillages. Revivez les événements de la journée du jeudi 22 mars.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a condamné le coup d’État militaire qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mars au Mali. Pour la France, « le rétablissement de l’ordre constitutionnel » passe par l’organisation d’élections « le plus vite possible ».
L’ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior sera opposé à l’ex-président Kumba Yala, lors du second tour de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau. Selon les résultats de la Commission électorales publiés mercredi 21 mars, le candidat du parti au pouvoir, arrive en tête avec 48,97% des voix, suivi par son principal opposant Kumba Yala (23,36%).
La mutinerie des militaires maliens de la garnison de Kati, à Bamako, a finalement débouché sur le vide constitutionnel. Après de violents combats dans la nuit près de la présidence, une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo a annoncé jeudi matin dans un message à la radio-télévision nationale avoir suspendu les institutions et décrété un couvre-feu. Le président Amadou Toumani Touré (ATT) reste quant à lui introuvable.
Des militaires maliens ont annoncé jeudi matin avoir mis « fin au régime incompétent » en place à Bamako, avoir dissous « toutes les institutions », suspendu « la constitution » et décrété un couvre-feu, dans une allocution à la radio-télévision nationale qu’ils occupaient depuis mercredi.
Les militaires de la ville de garnison de Kati ont reçu mercredi la visite du ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général Sadio Gassama, accompagné du colonel major Ould Meidou. L’entretien avec les militaires a mal tourné et des coups de feu ont été tirés en l’air. Les mutins ont ensuite investi le siège de la télévision nationale (ORTM), interrompant les programmes. En début de soirée, les tirs retentissaient autour de la présidence. Une mutinerie a également éclaté à Gao, dans le nord du pays.
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) se dit prêt à négocier directement avec le gouvernement du nouveau Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. Qui a également annoncé ses bonnes dispositions.
Changement de direction, réorganisation des programmes, formation du personnel… Depuis la chute de Ben Ali, l’ancienne station d’État, l’ERT, apprend à se mettre au service du public tunisien.
Alors que le Fonds mondial contre le sida vient de fêter ses dix années d’existence, son directeur exécutif a démissionné le 16 mars. Michel Kazatchkine répond ici aux accusations de détournements de fonds et de mauvaise gestion portées contre l’institution.
Sur le dossier du Sahara, le Maroc a reçu le soutien des porte-drapeaux des deux candidats à l’élection présidentielle française : Alain Juppé et, tout dernièrement, Martine Aubry.