Ardent défenseur de la démocratie, le cardinal Laurent Monsengwo fustige les irrégularités de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC. Mais l’archevêque de Kinshasa invite les contestataires à « ne pas se livrer à la violence ».
Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le président Joseph Kabila a reconnu que le scrutin présidentiel du 28 novembre n’avait pas été parfait « à 100% ». Mais selon lui, les « erreurs » qui se sont produites n’entachent pas sa victoire, annoncée vendredi par la Ceni selon des résultats provisoires.
Les services de sécurité maliens ont annoncé avoir arrêté le commando qui avait enlevé les deux Français le 24 novembre dans le nord-est du Mali. Mais les otages n’ont pas été retrouvés.
Deux mois d’attente : c’est le temps qu’il a fallu à Paul Biya après sa réélection pour constituer l’équipe gouvernementale chargée de conduire les « grandes réalisations » de son sixième mandat. Celle-ci ne présente que peu de changement par rapport à la précédente, mais le chef de l’État brouille les pistes en ce qui concerne ses « dauphins » présumés.
À l’initiative du Parti de la renaissance nationale (Parena de Tiébilé Dramé), une concertation sur les crises du Sahel a réuni à Bamako, les 10 et 11 décembre, de nombreux responsables des pays de la sous-région : société civile, élus locaux ou nationaux et représentants de partis au pouvoir ou dans l’opposition. Le constat est amer et le désengagement de l’État malien fortement critiqué.
Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes dimanche 11 décembre pour choisir leurs députés, lors des premières élections depuis la crise postélectorale. Suite à l’appel au boycott du parti de Laurent Gbagbo, le scrutin a été marqué par une faible participation, mais peu d’incidents ont été déplorés.
Comme la communauté internationale, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé se montre très prudent sur la situation politique en RDC, où la contestation de la « victoire » de Joseph Kabila à la présidentielle par l’opposant Étienne Tshisekedi risque de plonger le pays dans de nouvelles violences. Dans ce contexte très tendu, marqué par des suspicions de fraudes massives, le Centre Carter a commencé à lister certaines des « graves irrégularités » qui ont entaché le scrutin.
Le nouveau gouvernement camerounais, formé vendredi par le président Paul Biya à la suite de sa réélection lors de l’élection présidentielle tenue le 9 octobre, a été installé dans sa quasi-totalité samedi à Yaoundé.
Certains ne se sentent pas « concernés » par les législatives de dimanche en Côte d’Ivoire, souvent des sympathisants de l’ex-président Laurent Gbagbo. Les autres sont allés voter pour tourner la page et avoir enfin la paix et la stabilité.
La Mauritanie a appelé dimanche à ne pas payer de rançons pour faire libérer les otages européens détenus dans le Sahel par la branche maghrébine d’Al-Qaïda, lors d’une réunion à Nouakchott de ministres de la Défense de dix pays d’Europe du sud et d’Afrique du nord.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé « tous ses compatriotes » à voter pour les législatives de dimanche, boycottées par le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui est écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
Une première évaluation internationale du processus électoral en République démocratique du Congo a relevé des « irrégularités graves », mais Kinshasa, toujours quadrillée par la police, retournait dimanche à plus de normalité.
Pour les législatives ivoiriennes de ce 11 décembre, l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) fait la distinction entre hommes en armes et politiques. Autour de Guillaume Soro, aucun ex-comzone ne s’est présenté à la députation.
La situation restait tendue samedi en République démocratique du Congo, surtout à Kinshasa, où des violences ont fait au moins quatre morts après la réélection contestée de Joseph Kabila, et où le pouvoir menace l’opposant Etienne Tshisekedi pour s’être autoproclamé président.
La Tunisie s’est dotée dimanche d’une « mini-Constitution » provisoire permettant de désigner les futurs président et chef de gouvernement qui dirigeront le pays jusqu’à la tenue d’élections générales et l’adoption d’une Loi fondamentale définitive par l’Assemblée constituante élue le 23 octobre.
« Deuil national ! Nous sommes en deuil national ! » De nombreux Kinois ont bravé la police pendant le week-end pour contester la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle.
Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers 07H00 (locales et GMT) en Côte d’Ivoire. Elles sont boycottées par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI).
« On a trop de souffrances », lâche Koina Soro au milieu du champ de coton où il travaille. Dans le grand nord ivoirien, la population a pâti du naufrage de cette richesse locale après une décennie de crise, et attend toujours le retour de l’Etat dans la région.
Un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué samedi, dans un double message audio et écrit transmis à l’AFP à Bamako, l’enlèvement fin octobre dans l’ouest de l’Algérie de trois coopérants européens de nationalité espagnole et italienne.
La tension était croissante samedi en République démocratique du Congo, surtout à Kinshasa, où des violences qui auraient fait plusieurs morts ont éclaté après la réélection contestée de Joseph Kabila, et où le gouvernement menace l’opposant Etienne Tshisekedi pour s’être autoproclamé président.
Douze civils ont été tués samedi en Syrie par les forces du régime du président Bachar al-Assad, au moment où les pays occidentaux s’inquiétaient d’une nouvelle opération d’envergure contre la ville assiégée de Homs (centre).
Venus de plusieurs pays d’Europe, des centaines d’Ivoiriens ont manifesté samedi à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) qui soupçonne leur ancien président de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de fin 2010-début 2011.
Le gouvernement congolais a qualifié samedi d' »infraction à la loi » et d' »atteinte à la Constitution » l’autoproclamation vendredi d’Etienne Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo, après avoir rejeté les résultats officiels de la présidentielle.
Le chef des nouvelles autorités libyennes, Moustapha Abdeljalil, a lancé samedi un appel à la réconciliation nationale, en assurant que la Libye était capable de pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi ayant combattu les rebelles.
Dans quelques quartiers de Kinshasa, sous haute surveillance policière et militaire depuis mardi, quelques incidents ont éclaté et des tirs ont été entendus vendredi peu après l’annonce de la victoire de Kabila.
Sur un total de 1 182 candidats aux élections législatives ivoiriennes du 11 décembre, plus d’un tiers se présentent sans le soutien de partis. Essentiellement des notables locaux.
Le géant nucléaire Areva va indemniser les ayants-droit de deux de ses anciens salariés, morts d’un cancer du poumon après avoir travaillé pendant des années dans une mine d’uranium au Gabon.