« Plus de 40 civils » auraient été tués lors des interventions aériennes de l’Otan en Libye, affirme le New York Times. Des révélations qui relancent le débat sur la nécessité de l’ouverture d’une enquête sur l’intervention de l’Otan.
Arrivé au pouvoir malgré lui, le président syrien s’est mué en un dictateur implacable. Marchant dans les pas de son père, Hafez, Bachar Al-Assad réprime sans retenue les manifestations pacifiques qui réclament son départ. Comment le « lionceau de Damas » est-il devenu si féroce ?
Après le désistement de dernière minute de Khayam Turki, qui a entraîné un report de 24 heures de l’annonce du nouveau gouvernement tunisien, c’est le professeur d’économie Hassine Dimassi qui devrait être présenté par Ettakatol pour occuper le poste de ministre des Finances.
Au Caire, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se poursuivent le 20 décembre pour le 5e jour consécutif. Le bilan est désormais de 13 morts et plusieurs centaines de blessés.
L’absence des plus hautes autorités françaises aux obsèques de l’ancien chef de l’État sénégalais, Léopold Sédar Senghor, restera comme une blessure dans les relations entre les deux pays.
L’annonce de la composition du nouveau gouvernement tunisien, qui devait avoir lieu lundi 19 décembre, sera finalement reportée, à cause d’un retard d’Ettakatol (parti membre de la coalition), a indiqué le Premier ministre Hamadi Jebali.
Ismaïl Omar Guelleh, le chef d’Etat djiboutien, est arrivé à Paris mercredi 21 décembre pour signer de nouveaux accords de coopération militaire avec la France. Il doit être reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy.
Les récentes déclarations d’Étienne Tshisekedi font craindre le pire alors que Joseph Kabila a été investi président de la République ce mardi 20 décembre à Kinshasa.
Il y a dix ans, le 20 décembre 2001, disparaissait Léopold Sédar Senghor. Si les jeunes le connaissent mal, nombre de politiques sénégalais se réclament encore du président-poète disparu. À commencer par Abdoulaye Wade.
Il avait côtoyé Bob Denard et connu la prison au Sud-Soudan, aux Comores ou à Madagascar… Le Français Philippe Verdon a été enlevé le 24 novembre à Hombori au Mali. Le profil de cet homme présenté comme un géoloque intrigue.
Au lendemain de la débâcle des législatives du 11 décembre, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, allié d’Alassane Ouattara, fait face à une fronde de nombreux cadres de son propre parti. Au menu des doléances : une mauvaise gestion du parti.
La Cour pénale internationale (CPI) a refusé lundi de suspendre l’ordonnance de remise en liberté accordée vendredi à Callixte Mbarushimana. La demande émanait du procureur Luis Moreno Campo qui estime que la libération de ce haut dirigeant des rebelles hutu rwandais, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pourrait entraver l’enquête dont il fait l’objet.
Au Caire, manifestants et militaires égyptiens ne cessent de s’affronter. Après trois jours de violences, le bilan fait froid dans le dos, au moins 11 morts et 500 blessés sont à déplorer. Récit des événements.
Entre fin novembre et fin décembre, la place marocaine aura connu trois introductions. Une fin d’année honorable, qui ne masque pas la forte baisse des volumes échangés.
Les discussions pour la prise de participation du géant français dans la filiale ivoirienne du groupe ouest-africain s’enlisent. Pour quelles raisons ?
Exclu du jeu politique marocain, mais fer de lance du Mouvement du 20 février, avant de s’en dégager le 18 décembre, Al Adl Wal Ihsane voulait incarner l’opposition de la rue face au futur gouvernement dirigé par les islamistes légalistes.
Renforcée par l’entrée de la Société financière internationale dans son capital, la filiale santé du groupe tunisien Amen envisage de s’implanter en Mauritanie et en Libye.
Le dernier rapport d’International crisis group (ICG) est pour le moins accablant pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). L’Organisation non gouvernementale internationale dénonce une criminalisation de l’armée et invite le président Alassane Ouattara à affirmer son leadership sur la question de la sécurité en Côte d’Ivoire.
À l’issue des législatives du 11 décembre, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara dispose d’une confortable majorité à l’Assemblée nationale. Mais il va devoir composer avec les revendications de ses alliés.
Directeur de publication de la revue « Présence africaine », il signe une biographie de Senghor qui paraîtra en février 2012 (éditions Perrin, 23 euros)
À l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de l’ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor, Jeune Afrique ouvre ses archives et reproduit ici l’article « Senghor 1906 – 2001, une vie un siècle » paru dans l’édition du 25 décembre 2001 au 7 janvier 2001.
Le chef de l’État algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé la tenue des élections législatives pour le printemps 2012. Le scrutin devrait être ouvert aux observateurs internationaux selon les vœux du président.
Après une année 2011 calamiteuse, la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale basée à Libreville entrevoit une embellit en 2012. Un projet de fusion avec la place financière de Douala est envisagée.
Comment lutter contre Aqmi et la dissémination des armes ? Des centaines d’élus et de représentants de la société civile venus de toute la région se sont concertés à Bamako les 10 et 11 décembre.
Les députés européens ont refusé de prolonger l’accord de pêche liant le Maroc et l’Union européenne. Les autorités de Rabat ont immédiatement appliqué des mesures de rétorsion à l’encontre des chalutiers de l’UE.
L’opposant Étienne Tshisekedi s’est une nouvelle fois autoproclamé président dimanche 18 décembre, s’adressant depuis son domicile à la presse et aux Congolais. Après la confirmation de la victoire de son concurrent Joseph Kabila, le candidat de l’UDPS a assuré qu’il prêterait serment vendredi, précisant que le gouvernement actuel était « démis de ces fonctions » dès à présent.
Le leader d’Ennahdha Rached Ghannouchi a passé trois jours aux États-Unis. Une visite discrète, mais commentée avec une certaine méfiance par la presse locale.
Si la Russie a créé la surprise le 15 décembre en proposant un projet de résolution contre la Syrie, le fond du discours reste le même. Moscou n’est pas prêt d’accepter de voter des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.