Après les observateurs nationaux, le Centre Carter et l’archevêque de Kinshasa, c’est au tour de la mission d’observation de l’Union européenne de regretter le manque de transparence et de pointer du doigt les nombreuses irrégularités de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC. Le mot fraude n’est pas prononcé, mais il est sur toutes les lèvres à Kinshasa.
Élu sans surprise au poste de président, Moncef Marzouki a tenu mardi son discours d’investiture devant l’Assemblée constituante. Non sans provoquer une certaine indignation des défenseurs des droits des femmes. Explications.
La justice ivoirienne doit se prononcer mercredi 14 décembre sur le maintien en détention ou non d’une soixantaine de prisonniers favorables à Laurent Gbagbo. Parmi eux, l’épouse de l’ex-président, Simone (qui a peu de chance d’être libérée), mais aussi son fils, Michel, et son dernier Premier ministre, Gilbert Aké N’Gbo.
Devenue le 195e membre de l’Unesco le 31 octobre, la Palestine a vu son drapeau hissé au-dessus du siège de l’institution, mardi 13 décembre à Paris. Dans un discours, Mahmoud Abbas a déclaré que cette admission était « une source de fierté » pour son pays.
Un gisement de pétrole a été mis à jour en mer au sud-est d’Abidjan. Les compagnies Vanco (USA) et Petroci (Côte d’Ivoire) réalisent le forage du puit.
Selon Victor Basile Séri Dehoua, chef de file des indépendants du FPI aux législatives ivoiriennes du 11 décembre, aucun d’entre eux n’a remporté le moindre siège. En cause : le mot d’ordre de boycott du FPI qui, jumelé à la crainte de nouvelles violences sur les populations, a laissé un boulevard aux candidats du pouvoir. Le taux de participation risque d’être historiquement bas.
Auparavant responsable de comptes clients pour Ericsson dans différents pays dont l’Algérie, l’Égypte et la Tunisie, Adam Hashem est nommé à la tête de la filiale gabonaise du groupe suédois.
Au large de l’Angola, une plateforme de dernière génération dessine de nouvelles perspectives. Le Gabon, le Congo ou le Cameroun pourraient en bénéficier un jour.
Si l’immobilier tunisien est en berne, les projets destinés à une clientèle d’affaires restent attractifs. Plusieurs d’entre eux se concrétiseront dès 2012.
Des centaines de libyens ont manifesté lundi à Benghazi pour dénoncer le fonctionnement opaque du Conseil national de transition (CNT). Une première depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Le dirigeant du Congrès pour la république (CPR) a été élu président lundi 12 décembre par l’Assemblée constituante tunisienne. Moncef Marzouki devra ensuite nommer un Premier ministre, qui devrait être Hamadi Jebali (Ennahdha).
Avec un marché en plein essor, les galeries du royaume marocain cherchent à promouvoir leurs artistes à l’international. Un pari rendu difficile par l’absence de structures et de mesures adaptées.
Première leçon à tirer des législatives ivoiriennes, dont les résultats commencent à être publiés depuis lundi soir par la CEI : elles se sont déroulées de manière pacifique, mais le taux de participation attendu devrait être assez faible. Reste à savoir comment, grâce au boycott du FPI, les deux poids lourds de la coalition présidentielle, le RDR et le PDCI, vont se partager le gâteau du pouvoir dans la nouvelle Assemblée.
Pas moins de 74 entreprises intégrent le classement annuel des 500 premières sociétés du continent, réalisé et publié par Jeune Afrique. Petite revue de détail.
De la Casbah d’Alger à la vieille ville de pierre de Zanzibar, vingt-deux ensembles urbains africains figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Spécialiste du monde arabe et directeur du Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales du Caire (CEDEJ), Bernard Rougier a publié, en février 2011, « L’Oumma en fragments », aux Presses universitaires de France (collection Proche-Orient, 256 pages). Interview.
Le 17 décembre, les électeurs gabonais seront appelés à choisir leurs députés. Pour la première fois depuis le scrutin présidentiel de 2009, la majorité se soumet donc au verdict des urnes… Mais sans grand risque tant l’opposition, acculée et laminée, est au bord de l’implosion.
Ardent défenseur de la démocratie, le cardinal Laurent Monsengwo fustige les irrégularités de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC. Mais l’archevêque de Kinshasa invite les contestataires à « ne pas se livrer à la violence ».
Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le président Joseph Kabila a reconnu que le scrutin présidentiel du 28 novembre n’avait pas été parfait « à 100% ». Mais selon lui, les « erreurs » qui se sont produites n’entachent pas sa victoire, annoncée vendredi par la Ceni selon des résultats provisoires.
Les services de sécurité maliens ont annoncé avoir arrêté le commando qui avait enlevé les deux Français le 24 novembre dans le nord-est du Mali. Mais les otages n’ont pas été retrouvés.
Deux mois d’attente : c’est le temps qu’il a fallu à Paul Biya après sa réélection pour constituer l’équipe gouvernementale chargée de conduire les « grandes réalisations » de son sixième mandat. Celle-ci ne présente que peu de changement par rapport à la précédente, mais le chef de l’État brouille les pistes en ce qui concerne ses « dauphins » présumés.
À l’initiative du Parti de la renaissance nationale (Parena de Tiébilé Dramé), une concertation sur les crises du Sahel a réuni à Bamako, les 10 et 11 décembre, de nombreux responsables des pays de la sous-région : société civile, élus locaux ou nationaux et représentants de partis au pouvoir ou dans l’opposition. Le constat est amer et le désengagement de l’État malien fortement critiqué.
Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes dimanche 11 décembre pour choisir leurs députés, lors des premières élections depuis la crise postélectorale. Suite à l’appel au boycott du parti de Laurent Gbagbo, le scrutin a été marqué par une faible participation, mais peu d’incidents ont été déplorés.
Comme la communauté internationale, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé se montre très prudent sur la situation politique en RDC, où la contestation de la « victoire » de Joseph Kabila à la présidentielle par l’opposant Étienne Tshisekedi risque de plonger le pays dans de nouvelles violences. Dans ce contexte très tendu, marqué par des suspicions de fraudes massives, le Centre Carter a commencé à lister certaines des « graves irrégularités » qui ont entaché le scrutin.
Le nouveau gouvernement camerounais, formé vendredi par le président Paul Biya à la suite de sa réélection lors de l’élection présidentielle tenue le 9 octobre, a été installé dans sa quasi-totalité samedi à Yaoundé.