Membre du bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD) et directeur de publication du quotidien Attajdid, Mustapha El Khalfi est particulièrement concerné par les différentes réformes engagées au Maroc.
Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Laurent Gbagbo devrait comparaître aujourd’hui pour la première fois devant la justice de Côte d’Ivoire. Mais deux sur trois de ses avocats, qui n’étaient pas en possession de documents valides selon les autorités, ont été refoulés à leur arrivée sur le territoire ivoirien.
Des affrontements entre communautés kpèles et malinkées faisant au moins 25 morts ont éclaté en début de semaine dans la localité de Galakpaye (Guinée forestière).
Le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs, entame une mini-tournée en Afrique ce vendredi. Il doit visiter la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Soudan, trois pays ayant connu de graves crises, et qui devraient voir la coopération européenne redémarrer.
Les prochains mois s’annoncent chargés pour les membres du Parlement algérien, qui auront la lourde tâche d’étudier, de débattre et d’adopter un vaste arsenal législatif. Objectif : mettre en œuvre le processus de réformes démocratiques engagé par Abdelaziz Bouteflika, qui veut aussi une révision de la Constitution. Passage en revue des huit projets du marathon législatif qui débutera en septembre, à la session parlementaire d’automne.
Les autorités du royaume du Maroc ont identifié et interpellé trois suspects dans l’attentat non renvendiqué de la place Jemaa el-Fna, dont le principal exécutant. Tous Marocains, ils seraient liés à la mouvance Al-Qaïda.
Alassane Ouattara a été proclamé jeudi président de la République de Côte d’Ivoire par Paul Yao N’Dré, le président du Conseil constitutionnel qui avait ouvert la crise postélectorale en reconnaissant la « victoire » de Laurent Gbagbo au scrutin de novembre. L’ex-chef de l’État sera quant à lui entendu aujourd’hui par la justice. Le jour même où le président Ouattara prêtera à nouveau serment.
Alors que l’Assemblée nationale a retiré à André Mba Obame son immunité parlementaire, celui-ci a refusé d’assister au vote. Explication : le pouvoir comploterait pour l’assassiner, selon une technique aussi subtile qu’indétectable…
Confronté aux aspirations de la jeunesse marocaine et au printemps arabe, le roi du Maroc Mohammed VI avait promis, en mars, une vaste réforme constitutionnelle. L’attentat de Marrakech va-t-il affecter ce processus ?
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Après leurs parlementaires et leur président, les Nigérians ont élu leurs gouverneurs. Ce scrutin, crucial dans cet État fédéral, s’est déroulé dans un climat très tendu.
Le président sud-africain Jacob Zuma entend bien profiter du World Economic Forum, qui se tient actuellement au Cap, et de la 17e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, prévue en fin d’année à Durban, pour s’offrir une tribune et faire du lobbying pour l’avènement d’une voix africaine qui résonne sur la scène internationale.
Des élèves burkinabè sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la « justice » pour les victimes des « bavures » des forces de l’ordre. C’est justement après les condamnations de certains d’entre eux que des militaires s’étaient mutinés, provoquant la plus grave crise dans le pays depuis près d’un quart de siècle.
Un responsable judiciaire a démenti l’arrestation d’un suspect dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Marrakech. Et le gouvernement marocain ne semble visiblement pas être en accord avec la France sur la manière de communiquer sur cette affaire.
Le chef du mystérieux « commando invisible », Ibrahim Coulibaly, a été exécuté par ses anciens frères de la rébellion ivoirienne dans la soirée du 27 avril.
Le chef de la rébellion hutue rwandaise des FDLR, Ignace Murwanashyaka, et son adjoint, Straton Musoni, comparaissent devant la justice allemande depuis mercredi. Ils sont accusés d’avoir dirigé les « atrocités » commises par leurs troupes dans l’est de la RDC.
Le groupe de contact chargé de piloter l’intervention militaire en Libye doit se retrouver jeudi à Rome pour lever des fonds en soutien à l’insurrection libyenne. Pendant ce temps, le port de Misrata continue d’être bombardé et la Cour pénale internationale s’apprête à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre le régime libyen.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se rendre au Rwanda, où il n’est d’ailleurs pas le bienvenu, tant qu’un rapport accusant la France de complicité dans le génocide de 1994 continuerait à circuler.
Battu à Casablanca par le WAC (0-1) le 23 avril dernier, le TP Mazembe, double tenant du titre de la Ligue des champions, va devoir réaliser le match idéal pour éliminer les ambitieux Marocains. Dimanche, Lubumbashi retiendra son souffle.
Le quartier de Yopougon qui abritait les derniers miliciens favorables à Laurent Gbagbo est désormais passé sous le contrôle total des FRCI du président Alassane Ouattara. Les combats duraient depuis la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.