Avant de pouvoir gouverner selon ses promesses de campagne, Alassane Ouattara devra d’abord reconstruire et ramener la paix dans une Côte d’Ivoire dévastée par près de cinq mois de violences postélectorales.
Au lendemain du terrible incident de Fukushima, la prudence du royaume chérifien devant le choix du nucléaire, entre autres décisions soucieuses de l’environnement, s’avère assez raisonnable.
Le chef rebelle Ibrahim Coulibaly, dit « IB », a été tué par les FRCI d’Alassane Ouattara et Guillaume Soro mercredi soir à Abidjan. Son « commando invisible » était vu comme une menace par le nouveau pouvoir ivoirien, bien qu’il ait contribué à la chute de Laurent Gbagbo.
Fin de semaine agitée pour Blaise Compaoré. Une nouvelle mutinerie, de policiers cette fois, a éclaté à Ouagadougou et d’autres villes du Burkina Faso, après que de violentes émeutes ont secoué Koudougou. Et l’opposition appelle à une grande manifestation contre le régime samedi.
De nouvelles manifestations violentes ont eu lieu mercredi dans la ville de Koudougou au centre du Burkina Faso, qui est le berceau de la contestation contre le pouvoir.
Maître de conférences à l’Institut d’études politiques à Paris, Mohammed El Oifi est un politologue et un spécialiste des médias arabes qui s’est beaucoup intéressé à la chaîne de télévision qatarie, Al-Jazira, dans ses travaux.*
Le discours royal du 9 mars a ouvert la voie à une profonde réforme politique dans laquelle les députés sont appelés à jouer un rôle beaucoup plus actif.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, loyales à Alassane Ouattara) ont engagé une nouvelle fois le combat mercredi contre les forces du « commando invisible », qui se battaient il y a peu contre Laurent Gbagbo à Abidjan. La veille, son chef Ibrahim Coulibaly s’était pourtant dit prêt à déposer les armes.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé à ce que les auteurs de tueries – quels qu’ils soient – répondent de leurs actes. Mais comparaîtront-ils devant la Cour pénale internationale (CPI) ou devant des tribunaux nationaux ?
Après le bombardement de l’Otan sur la caserne de Bab el-Aziziya à Tripoli, l’Union africaine a appelé mercredi à cesser toute opération militaire visant de hauts responsables libyens.
Un gazoduc égyptien alimentant Israël et la Jordanie a été rendu hors service par une attaque mercredi matin. C’est la deuxième du genre en moins de trois mois et elle risque de compliquer encore la révision des accords gaziers annoncées par le Premier ministre égyptien. L’État hébreu craint une rupture de son approvisionnement.
Claude Le Roy (63 ans), qui vient d’être nommé sélectionneur de la Syrie, garde un œil attentif sur l’Afrique et notamment sur les équipes qu’il a entraînées (Cameroun, Sénégal, RDC et Ghana). Le vainqueur de la CAN 1988 avec les Lions Indomptables plaide aussi pour la professionnalisation du football africain.
Selon le numéro 2 du « Commando invisible », Félix Anoblé, qui a rencontré les FRCI hier à Abidjan, l’ordre de désarmer a été transmis par IB à ses hommes. Lequel attend toujours de rencontrer Alassane Ouattara.
Les Tunisiens qui ont exercé des responsabilités au sein du RCD, l’ancien parti de Ben Ali, au cours des dix dernières années, ne pourront se présenter aux élections de l’Assemblée constituante, le 24 juillet prochain, selon le Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
Les autorités algériennes ont tendance à confier l’annonce d’importantes décisions à des personnalités étrangères, essentiellement françaises. Des fuites organisées qui répondent à une stratégie de communication très particulière…
Après le vote d’une loi criminalisant l’activité, le Sénégal a montré sa préoccupation pour les millions de victimes de la traite négrière. Il est le premier pays du continent à commémorer l’esclavage en souvenir des Africains qui en ont péri.
Célèbre mercenaire qui écuma l’Afrique pendant trente ans, Bob Denard fut aussi un père souvent absent, mystérieux et fascinant. Sa fille raconte leur histoire dans un livre confession.
La venue du président rwandais Paul Kagamé en France, finalement prévue pour début juillet, pourrait relancer une coopération devenue atone entre les deux pays.
Isolé, encerclé, épuisé et affamé, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est montré pugnace jusqu’au bout, n’hésitant pas à ordonner le bombardement de la résidence de l’ambassadeur de France. Récit d’une capture obtenue de haute lutte le 11 avril 2011.
Parité hommes-femmes, inéligibilité des anciens du RCD, mode de scrutin… Plusieurs dispositions relatives à l’élection de l’Assemblée constituante, prévue en juillet, suscitent la polémique en Tunisie.
Les combats à l’arme lourde continuaient lundi à Yopougon, entre miliciens favorables à Laurent Gbagbo et soldats des FRCI qui tentent de les déloger. Le temps est compté pour Alassane Ouattara, qui doit rapidement pacifier Abidjan afin de relever les défis de la relance et de la réconciliation.
Le régime libyen a subi lundi un affront symbolique : une frappe aérienne de l’Otan a complètement détruit le bureau du colonel Mouammar Kadhafi à Tripoli, au moment où les rebelles marquaient une nette avancée à Misrata, théâtre de violents combats depuis des semaines.
Les Tchadiens votaient lundi au premier tour de la présidentielle dans laquelle le sortant Idriss Déby, qui brigue un 4e mandat, est favori en raison de l’appel au boycottage de ses trois principaux opposants.