Depuis cinquante ans, la Grande Muette a presque toujours dirigé le pays et géré les affaires publiques. Aujourd’hui, républicaine avant tout, elle retourne à ses casernes et à la défense du territoire.
Après une transition politique réussie qui a entraîné l’élection de Mahamadou Issoufou à la tête du Niger, l’Union européenne se montre plus disposée à soutenir l’action du nouveau président.
Croissance, développement humain et sécurité : le chef de l’État, qui prendra ses fonctions le 7 avril, devra mener de front ces dossiers sensibles. Et savoir bien s’entourer pour y parvenir.
Avec plus des deux tiers des sièges, la coalition présidentielle est sortie victorieuse du scrutin du 31 janvier. L’ancien parti-État devient la deuxième force politique.
Après Ouagadougou, Pô et Tenkodogo, des militaires se sont rebellés dans la ville de Kaya, dans la première région militaire du pays. Pour la première fois, des gendarmes se sont joints au soulèvement.
La liste des ex-responsables du RCD à avoir affaire avec la justice tunisienne s’allonge de jour en jour. Derniers en date : Mohamed Ghariani, Abderrahim Zouari et Hamed Karoui. À qui le tour ?
Les Ivoiriens Didier Drogba, Salomon Kalou et Yaya Touré ont beaucoup fait parler d’eux en Angleterre ce week-end. Et dans la Ligue 1 française, les Africains ont souvent été déterminants.
Écarté des affaires pendant de nombreuses années, l’ancien ministre de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga effectue un retour percutant aux Affaires étrangères. Sa mission : marquer des points dans la lutte antiterroriste au niveau international.
Paris a tourné le dos à la doctrine en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Après la Libye, la Côte d’Ivoire : l’armée française n’hésite plus à ouvrir le feu en Afrique.
Alors que Blaise Compaoré a déjà remanié son gouvernement et nommé de nouveaux chefs à la tête de l’armée, une troisième ville, Tenkodogo, est touchée par des mutineries de militaires. À Ouagadougou et Pô, on dénombre déjà plus de 45 blessés par balles.
Le président ivoirien Alassane Ouattara affermit son pouvoir moins d’une semaine après la chute de Laurent Gbagbo dont le parti rentre dans le rang après l’allégeance des chefs militaires, et il va saisir la justice du pays des « crimes » présumés commis par l’ancien régime.
Le président nigérian sortant Goodluck Jonathan était en tête dimanche de la présidentielle dans au moins 20 des 36 États et pourrait l’emporter dès le premier tour, selon de premiers résultats.
Des résultats partiels de l’élection présidentielle de samedi au Nigeria faisaient apparaître une division nette entre le Nord musulman qui a voté Muhammadu Buhari et le Sud chrétien favorable au président sortant Goodluck Jonathan, et la possibilité d’un second tour.
Les rebelles libyens ont progressé samedi vers l’ouest depuis Ajdabiya à la faveur des raids aériens de l’Otan, tandis que le pilonnage se poursuivait à Misrata, où l’armée régulière utilise des bombes à sous-munitions.
Le régime du président Blaise Compaoré, déjà confronté depuis jeudi à une mutinerie de militaires, fait face à une soudaine colère de commerçants qui ont incendié samedi plusieurs édifices publics à Ouagadougou pour protester contre les pillages des mutins.
Le parti de Laurent Gbagbo a appelé samedi à Abidjan à « arrêter la guerre » et « l’escalade de la violence » et a prôné la « réconciliation » avec le camp du nouveau chef de l’Etat Alassane Ouattara, après l’arrestation lundi de l’ex-président ivoirien.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a pour la première fois samedi proposé un dialogue aux mouvements islamistes dans le monde arabe dès lors qu’ils appliquent les règles du jeu démocratique et refusent toute violence.
Les Nigérians votaient nombreux samedi pour élire leur président parmi 20 candidats, lors d’un scrutin que les autorités se sont efforcées d’organiser de manière transparente.
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocrate (PND), ancien parti au pouvoir, et la saisie de ses avoirs, répondant ainsi à une revendication majeure de la révolte de janvier/février, a-t-on appris de source judiciaire.
Une dizaine de militaires ont été tués et plusieurs ont été blessés vendredi soir par un « groupe terroriste » qui a attaqué leur poste de surveillance à Azazga (140 km) à l’est d’Alger, a indiqué samedi le quotidien El Watan sur son site internet.
Quarante-cinq personnes ont été blessées et des « cas de viols » ont été notés depuis jeudi à Ouagadougou, où ont eu lieu des manifestations de militaires mutins et une révolte de commerçants furieux de leurs pillages.
Les affrontements et les pilonnages se sont poursuivis à Misrata, grande ville côtière de l’ouest de la Libye tenue par les insurgés, qui dans l’est du pays avancent depuis la localité stratégique d’Ajdabiya vers l’Ouest, à la faveur des raids aériens de l’Otan.
Charles Blé Goudé, chef des « jeunes patriotes » du président ivoirien déchu, donné un temps arrêté par le gouvernement d’Alassane Ouattara, n’a pas été interpellé et se trouve « en lieu sûr », a déclaré samedi à l’AFP Toussaint Alain, un conseiller de Laurent Gbagbo à Paris.
Des commerçants burkinabè du principal marché de Ouagadougou, furieux des pillages de militaires mutins depuis jeudi, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir dans la capitale.
Le général Bruno Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine, un corps d’armée de sinistre réputation, a été arrêté. Le sort de Charles Blé Goudé suscite en revanche de multiples interrogations.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a prononcé, vendredi soir, un discours à la nation attendu depuis plusieurs semaines. Il s’est engagé à entreprendre une série de réformes « visant à renforcer la démocratie » et à effectuer une révision constitutionnelle.