Soutien indéfectible de Laurent Gbagbo, le président angolais José Eduardo dos Santos vient à son tour de reconnaître la position de l’Union africaine, qui considère Alassane Ouattara comme le seul président élu de Côte d’Ivoire. Lâchage en règle du président ivoirien sortant ? Tout n’est pas si simple.
Avec dix-neuf établissements, le deuxième marché bancaire de l’UEMOA est porté par le dynamisme de la construction et un retour sur investissement élevé.
Appel au boycott, suspension de leur participation à l’élection présidentielle, les opposants au président tchadien Idriss Deby Itno ne manquent pas d’initiatives pour faire invalider le scrutin du 24 avril prochain.
Dans un rapport intitulé « La Chine et le Congo : des amis dans le besoin », l’ONG Global Witness rouvre le débat sur le contrat « mines contre infrastructures », renégocié en 2009 à la demande du FMI. Sur les 350 millions de dollars (250 millions d’euros) dus par les entreprises chinoises au gouvernement et à la Gécamines, seule la moitié a été versée. Le fait que tout paiement provenant de China Railways puisse être saisi par le fonds vautour américain FG Hemisphere, qui avait racheté en 2004 une dette congolaise de 34 millions de dollars contractée sous Mobutu, explique en partie ce retard.
Tout finit bien pour Geocoton. L’entreprise attendait un jugement qui aurait pu lui coûter 4,9 millions d’euros de dommages et intérêts et de frais de recouvrement, au profit de l’homme d’affaires Cheick Mohamed Kaba, à propos de reliquats de paiements concernant la construction d’entrepôts dans les années 1980. La cour d’appel de Conakry, dans un arrêt du 8 mars, a finalement condamné l’État guinéen, qui était maître d’ouvrage à l’époque, à verser 4 694 euros à Kaba. Geocoton, filiale du français Advens, veut reprendre le développement de la filière coton et propose d’en réaliser un état des lieux.
Redéployée dans la capital malienne, la bourse régionale souffre de l’arrêt de l’activités des grandes banques ivoiriennes actives dans la conservation des titres.
Le pays ne parvient ni à asseoir sa compétitivité ni à gagner les quelques points de croissance qui lui permettraient de quitter le lot des pays les moins avancés. Il a pourtant toutes les cartes en main.
À l’affiche avec Follement folle, Naho dessine une galerie de portraits pittoresques de femmes. De la concierge raciste à la tantie qui débarque à Paris. Décapant.
Selon le gouvernement camerounais, 18 pirates ont été tués par l’armée à Bakassi. Les versions des différentes autorités de l’État ne concordent pas. Et ni le matériel saisi ni les corps des victimes n’ont été présentés à la presse, ce qui est en général le cas.
Les pays membres de la coalition ont décidé de déléguer une partie de leur autorité à l’Otan. Sur le terrain, Mouammar Kadhafi a prononcé une nouvelle allocution publique dans laquelle il a promis « la victoire » à ses partisans.
Selon l’International Crisis Group, il faut se rendre à l’évidence : la guerre civile a déjà commencé en Côte d’Ivoire. Alors que les chefs d’État de la Cedeao se réunissent à Abuja mercredi et jeudi, tout sur le terrain semble lui donner raison.
Quelques jours avant le match Maroc-Algérie du 27 mars à Annaba, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012, Rabah Saadane livre ses impressions. Et se remémore la précédente rencontre entre les Fennecs et les Lions de l’Atlas, en quart de finale de la CAN 2004.
Les quatre personnes suspectées de complot contre le président Abdoulaye Wade ont été libérées lundi soir. Pour le moment, la justice ne semble pas du même avis que le gouvernement qui avait demandé l’ouverture d’une information judiciaire…
Jour après jour, le pays s’enlise un peu plus dans la crise postélectorale, et à quel prix ! Le système financier est bloqué, les exportations de cacao sont au point mort et le chômage technique se généralise.
Les deux pilotes de l’avion de combat américain qui s’est écrasé près de Benghazi lundi soir sont saufs. Les frappes de la coalition doivent diminuer d’intensité, mais au sol, les combats font rage entre pro et anti-Kadhafi.
Malgré les rumeurs sur son état de santé et son relatif silence, le chef de l’État algérien semble avoir gardé la main. Mais sa succession n’est plus un sujet tabou.
Les velléités du Front de libération nationale (FLN, ancien parti unique) exprimées, en décembre 2010, par son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d’investir Abdelaziz Bouteflika pour la prochaine présidentielle algérienne prévue en 2014 sont à présent compromises. L’agitation chez les voisins et la brutale intrusion de la jeunesse algérienne dans le débat politique ont changé la donne. Outre l’ancien Premier ministre, Ali Benflis, qui est indéniablement appelé à jouer un rôle malgré son éviction du FLN et son entrée en dissidence, voici quelques autres successeurs putatifs. En tout cas, ceux dont on parle…
Le Programme alimentaire mondial juge inacceptable que les donateurs n’aient pas répondu à ses demandes de fonds pour la Côte d’Ivoire, alors que le pays fait face à une grave détérioration de sa situation humanitaire. Le volet militaire de la mission de l’ONU est pour sa part critiquée dans les deux camps.
Un Tunisien de 33 ans s’est immolé par le feu mardi matin à Sidi Bouzid, ville d’où était partie la révolution qui a provoqué la chute de Zine el-Abidine Ben Ali. Il a succombé à ses blessures.
En optant pour l’élection d’une Constituante, le président par intérim et le gouvernement tunisien provisoire enterrent de facto la Constitution de 1959. Et scellent la fin de l’ancien régime.
Iront-ils ensemble ou pas ? Dans l’opposition congolaise, chacun estime avoir ses chances. Tout en étant bien conscient du danger qu’il y aurait à affronter Joseph Kabila en ordre dispersé dans une présidentielle à un seul tour.
Les frappes aériennes de la coalition internationale se sont poursuivies en Libye dimanche. Les villes de Tripoli, Syrte et Sebha, fief du colonel Kadhafi, étaient notamment visées. L’armée libyenne continue sa répression à Misrata.
À l’instar de ce qui se passe en Libye, Alassane Ouattara demande à l’ONU une résolution pour autoriser le recours à la force en Côte d’Ivoire et protéger les civils de la guerre civile naissante. Tout en lui permettant d’accéder au pouvoir.
Adrien Houngbédji a rejeté, lundi 21 mars, les résultats de l’élection présidentielle validés par la Cour constitutionnelle. Lors d’une conférence de presse, le candidat de l’opposition a déclaré qu’il se considérait comme le « président élu ».