Pour la première fois depuis la révolution tunisienne, des milliers de Marocains ont manifesté dimanche dans de nombreuses villes du pays pour une limitation des pouvoirs du roi et pour plus de justice sociale. Si des violences ont éclaté dans quelques endroits, les rassemblements ont été en général calmes et la police discrète.
La SIB, banque issue d’un partenariat entre l’État ivoirien et la marocaine Attijariwafa Bank, a annoncé qu’elle suspendait provisoirement ses activités à partir de ce lundi 21 février. C’est la onzième banque dans ce cas, mais la première à forte participation publique.
À la veille de l’arrivée à Abidjan du panel de chefs d’État de l’UA, le camp Gbagbo fait de la levée des sanctions contre son régime une condition préalable à cette visite. Le camp Ouattara refuse pour sa part que des officiels du camp Gbagbo accueillent lesdits présidents africains. Le président burkinabè Blaise Compaoré a déjà fait savoir qu’il ne ferait pas le déplacement.
Le président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, a été largement réélu pour un mandat de cinq ans au terme d’une élection présidentielle vendredi entachée de fraudes massives selon son principal rival, Kizza Besigye, qui a catégoriquement rejeté ces résultats.
Des milliers de Tunisiens ont manifesté dimanche à Tunis pour réclamer la démission du gouvernement de transition de Mohamed Ghannouchi, après une semaine encore marquée par l’instabilité et le meurtre d’un prêtre polonais en l’honneur de qui une messe devait être célébrée.
Cinq chefs d’Etat africains ainsi que des dirigeants des Nations unies et de l’Union africaine (UA), devaient se retrouver dimanche à Nouakchott pour étudier des propositions destinées à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, qu’ils iront ensuite présenter lundi à Abidjan.
Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses « excuses » aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d’une manière jugée « agressive » par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.
Plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche à Casablanca et Rabat pour réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du roi, premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe.
Au moins 104 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation mardi, a affirmé dimanche l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW), après de nouveaux heurts meurtriers samedi entre forces de sécurité et manifestants.
Un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD – opposition), Tahar Besbas, a été grièvement blessé samedi lors d’une tentative de marche, réprimée par d’importantes forces de l’ordre, contre le régime dans le centre d’Alger, ont affirmé des membres de l’opposition.
La presse marocaine consacrait samedi une large couverture aux manifestations prévues dimanche dans plusieurs villes du royaume, à la suite d’un appel lancé récemment sur Facebook par des jeunes mais qui n’est pas relayé par la plupart des partis et syndicats.
Le président Yoweri Museveni arrivait samedi en tête des premiers résultats officiels des élections présidentielle et législatives en Ouganda où l’opposition accuse le pouvoir de les avoir truquées.
Filatures, interrogatoires, emprisonnements, menaces: des journalistes tunisiens qui ont connu le pire du régime policier Ben Ali, cherchent à reconquérir un véritable pouvoir d’informer en Tunisie, une tâche titanesque dans un domaine où des cas de censure persistent.
Après l’attitude jugée méprisante du nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, devant des journalistes, les réactions négatives fusent. Comme d’habitude, internet est le fer de lance de la critique. Un appel à manifester sur Facebook a réuni plus de 500 protestataires devant l’ambassade de France.
Meurtre d’un prêtre, incidents antisémites, attaques d’islamistes contre des maisons closes, agressions, insécurité, criminalité, vague d’immigration sans précédent… Les motifs d’inquiétude se multiplient ces dernières semaines. Et les Tunisiens attendent le retour de la stabilité avec impatience.
L’ancien président malgache Marc Ravalomanana s’est vu refuser samedi l’embarquement à l’aéroport de Johannesburg et n’a pu rentrer à Antananarivo après deux ans d’exil, comme il l’avait annoncé.
Mokhtar Zannad, ancien diplomate (1979-1987) et ex-gouverneur de Nabeul (nord-est de la Tunisie), fait le parallèle entre les révolutions tunisienne et égyptienne.
Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de vendredi soir pour trois jours en Côte d’Ivoire, selon un décret du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, publié à la veille de manifestations annoncées par les partisans de son rival Alassane Ouattara.
La place du 1er-mai en plein centre d’Alger, lieu de rendez-vous d’une marche de l’opposition algérienne samedi pour exprimer son ras-le-bol du système politique, était quadrillée par d’importantes forces de sécurité et des véhicules blindés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les forces de sécurité gouvernementales ont tué au moins 84 personnes en Libye durant les trois jours de manifestations, a affirmé samedi l’organisation Human Rights Watch, en s’appuyant sur des témoignages de membres du personnel hospitalier et de témoins.
Les fermetures provisoires de banques continuent en Côte d’Ivoire. Craignant de ne pas pouvoir payer ses fonctionnaires, le gouvernement Gbagbo a décidé de nationaliser certaines d’entre elles, au premier rang desquelles les Françaises Bicici et SGBCI.
Professeur de droit public et sciences politiques, conseiller spécial en chef du président Ali Bongo Ondimba et chef du département juridique de la Présidence gabonaise, Guy Rossatanga Rignault réagit à une situation politique marquée par la prestation de serment de l’opposant André Mba Obame. Qui est depuis réfugié au PNUD, à Libreville. Interview.
Premier Africain manager chez Microsoft, qu’il a quitté en 2006, le Camerounais Jacques Bonjawo (50 ans) vient de publier « Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain ». Interview d’un patron inspiré par l’exemple indien.
L’information selon laquelle le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali serait dans le coma est difficilement vérifiable. Encore un coup de la chasse au scoop à tout prix ?
Une vidéo circulant sur internet montre le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, s’emportant de manière bien peu diplomatique contre des journalistes tunisiens. Un buzz qui ne rehausse pas l’image de la France, déjà passablement écornée par le scandale de l’affaire Michèle Alliot-Marie.
Le théologien Youssef al-Qardaoui, mentor des Frères musulmans, a exhorté les dirigeants arabes à ne pas réprimer les mouvements pro-démocratiques et à être plus à l’écoute de leurs peuples. Un prêche qui s’est tenu sur la place Al-Tahrir, noire de monde, une semaine après la chute de Moubarak et alors que le monde arabe est secoué par une vague de révoltes sans précédent.
Leader historique du Parti démocratique progressiste (PDP), Ahmed Néjib Chebbi, l’opposant, est devenu Ahmed Néjib Chebbi, le ministre, dans le gouvernement d’union nationale né de la chute du régime de Ben Ali en Tunisie. Il revient sur les raisons de sa participation à la construction démocratique du pays.
En cinq ans, le groupe agroalimentaire spécialisé dans les bouillons et les pâtes à tartiner s’est imposé sur le marché local. Aujourd’hui, il investit pour se diversifier et s’attaquer à toute l’Afrique de l’Ouest.
L’appel sur Facebook à une « journée de la colère », jeudi, a été suivi dans plusieurs villes de Libye. La répression a fait entre neufs et 24 tués, selon les sources. Les affrontements risquent de se poursuivre vendredi, notamment à Benghazi où l’armée a été déployée.
Plusieurs soulèvements populaires ont eu lieu jeudi dans différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient. En quarante-huit heures, on dénombre une vingtaine de mort et des dizaines de blessés. Bilan.