Dans la péninsule de Bakassi (sud-ouest du Cameroun), une attaque menée dans la nuit de dimanche à lundi par des rebelles a provoqué la mort de deux gendarmes. Plusieurs personnes, dont un sous-préfet, ont également été enlevées.
Le quartier d’Abobo, pro-Ouattara, continue d’être rebelle à l’autorité de Laurent Gbagbo. Cette fois, c’est une protestation contre les exactions des forces loyales au président sortant qui a dégénéré. Il y aurait au moins deux morts.
La manifestation de l’opposition prévue le 12 février à Alger promet de se dérouler sous haute tension. Alors que les autorités ont décidé de l’interdire, les organisateurs, eux, la maintiennent.
Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) entre dans la dernière phase du procès de l’ex-président libérien Charles Taylor, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le réquisitoire de l’accusation est prévu mardi et la plaidoirie de la défense mercredi.
Le nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris a dû ruser, soutenu par l’alliance des houphouétistes, pour bouter les fidèles du camp Gbagbo hors de sa chancellerie.
Après un week-end d’émeutes à Kef et la montée d’un mouvement de protestation dans plusieurs régions, le gouvernement tunisien tente de répondre à la pression populaire en s’attaquant à l’assise politique de l’ancien homme fort Zine el-Abidine Ben Ali. Au menu : la dissolution du RCD et la neutralisation du Parlement que l’ex-parti au pouvoir contrôle encore largement.
Souvent à contre-courant de ses concurrents, le groupe sud-africain s’est imposé comme le premier fabricant de médicaments génériques du continent. Mais n’avance-t-il pas trop vite ?
Alarmés par un rapport sur l’impact régional de la crise ivoirienne, les chefs d’État ouest-africains ont resserré l’étau pour précipiter la fin du pouvoir sortant. Première victime : Philippe-Henri Dacoury-Tabley, le gouverneur de la BCEAO, limogé lors du sommet de Bamako du 22 janvier. Récit des événements, vus des coulisses.
Après avoir refusé de tirer sur les civils, précipitant la chute de Ben Ali, le chef d’état-major des armées, Rachid Ammar, s’est porté publiquement garant de la révolution. Portrait d’un militaire aussi humble que déterminé, élevé par le destin au rang de « héros national ».
Al-Azhar, la plus haute institution de l’islam sunnite en Égypte, a décidé le 20 janvier de « geler sine die » ses relations avec le Saint-Siège. Depuis, du Vatican au Caire, les catholiques travaillent à renouer les liens islamo-chrétiens.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
Né à Sfax le 1er mai 1930, Mansour Moalla achève ses études à Paris en 1957. Armé d’une licence ès lettres, d’un doctorat en droit, d’un diplôme de sciences politiques, du titre d’ancien élève de l’ENA, d’où il sort inspecteur des finances, il travaillera pendant vingt ans dans le service public tunisien, dont dix comme ministre dans les domaines économique et financier. En 1957, il crée, avec Hédi Nouira, la Banque centrale de Tunisie, dont il devient le premier directeur général. Il est aussi le fondateur de la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat), du Groupe des assurances de Tunisie, ainsi que de l’Institut arabe des chefs d’entreprise.
La stratégie d’étouffement financier entamée par Alassane Ouattara commence à porter ses fruits. Des fruits bien amers pour le président sortant Laurent Gbagbo, qui risque de ne plus pouvoir payer fonctionnaires et militaires à très brève échéance.
D’après plusieurs experts, les soulèvements populaires que connaissent la Tunisie, l’Égypte ou encore le Yémen et la Jordanie, pourraient être catastrophiques pour Al-Qaïda et les autres mouvements djihadistes, en montrant qu’une autre voie que la violence peut faire tomber des régimes autoritaires pro-occidentaux.
Les évêques catholiques d’Afrique du Nord ont tenu leur réunion annuelle, du 29 janvier au 2 février, à Alger. Ils ont longuement parlé des événements qui bouleversent la Tunisie et l’Égypte.
Cheikh Anta Diop nous a quittés il y a tout juste vingt-cinq ans. Pour lui rendre hommage, jeuneafrique.com réédite un article du regretté Siradiou Diallo, publié dans le J.A. n° 1316 (daté du 26 mars 1986) et portant sur la nécessité de l’unité africaine, selon les thèses de l’éminent savant et homme politique sénégalais.
Pour le vingt-cinquième anniversaire de la mort de Cheikh Anta Diop, jeuneafrique.com republie l’article de Jean-Pierre N’Diaye du J.A. n° 1316 (daté du 26 mars 1986), consacré à l’oeuvre de l’auteur de « Nations nègres et culture ».
Le gouvernement tunisien de transition a annoncé dimanche soir la « suspension » du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir sous Ben Ali, et programmé sa dissolution prochaine, après un week-end marqué par des flambées de violences en province.
La Tunisie a replonglé ce week-end dans la violence, avec plusieurs attaques menées par des bandes de jeunes contre des postes de police ou des administrations au Kef (nord-ouest), à Kébili (sud) et à Gafsa (centre-ouest), a-t-on appris de sources syndicales et officielles.
Le Forum social mondial (FSM), vaste rassemblement annuel d’altermondialistes, débute dimanche à Dakar sur fond de mouvements de contestation dans le monde arabe, particulièrement en Égypte et Tunisie, mais également dans le pays d’accueil, le Sénégal.
Le gouvernement tunisien pariait samedi sur une amélioration de la situation sécuritaire, en allégeant une nouvelle fois le couvre-feu, mais reste vigilant face à une situation encore incertaine. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements avec la police à Kef samedi.
Des responsables des Frères musulmans, la principale force d’opposition en Égypte, vont participer dimanche au dialogue national auquel les forces politiques ont été conviées par le vice-président Omar Souleimane, a déclaré un responsable de la confrérie.
Plusieurs milliers de partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo se sont réunis samedi à Abidjan pour dénoncer la présence du chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré au sein du panel de l’Union africaine chargé de dénouer la crise ivoirienne.
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) en Algérie, regroupant opposition et société civile, a maintenu samedi sa marche du 12 février à Alger, malgré les mesures de libéralisation du président Abdelaziz Bouteflika, indiquent les organisateurs.
Le bureau exécutif du parti au pouvoir en Egypte a démissionné samedi, renforçant encore la pression sur le président Hosni Moubarak, au 12e jour de manifestations réclamant son départ immédiat.
Une délégation de sept personnes, dont cinq députés du parti présidentiel français, devait se rendre à Abidjan du 6 au 8 février. Au menu, des rencontres étaient prévues avec les cadres du camp Gbagbo ainsi qu’avec le président sortant et, peut-être, une visite de courtoisie à l’hôtel du Golf pour rencontrer le président élu Alassane Ouattara. Mais le voyage a été annulé au dernier moment.