Après avoir mis au jour, en Sierra Leone, le plus important gisement de fer du continent, l’homme d’affaires australo-roumain et président d’African Minerals veut concurrencer les majors Vale, Rio Tinto et BHP Billiton. Son atout : l’alliance avec de grands groupes chinois.
Libertés confisquées, régimes autocratiques, chômage des jeunes… Au nord et au sud du Sahara, les ingrédients d’un soulèvement populaire sont souvent réunis, même s’il faut se garder des analogies hâtives.
Effacé, peu ambitieux, cet ancien pharmacien n’avait jamais pensé devenir le premier Mohélien à diriger l’archipel. Jusqu’à sa rencontre avec Sambi, en 2006.
La salle flambant neuve du mythique Normandie a été inaugurée dans la capitale tchadienne, le 8 janvier, après trente ans de fermeture. Cet événement pas si anecdotique pourrait marquer le timide retour du grand écran en Afrique. Reportage.
Cotée à Londres depuis 2005 sur le second marché boursier (Alternative Investment Market [AIM]), la compagnie minière African Minerals envisage une introduction sur le premier marché dans le courant de cette année.
Le gendre de Ben Ali, Slim Chiboub, est soupçonné d’avoir acquis en France, avec l’argent du peuple tunisien, une écurie de compétition qui se trouve aujourd’hui dans le viseur de la justice. Essaie-t-il désormais de dissimuler ses chevaux en ayant recours à des prête-noms, pour éviter la saisie ?
Alors que la Tunisie attend toujours un remaniement du gouvernement de transition, qui devrait être annoncé ce jeudi, le ministère de la Justice a lancé un mandat d’arrêt international à l’encontre de Ben Ali et de certains de ses proches, réfugiés à l’étranger.
Le ministère gabonais de l’Intérieur a vigoureusement réagi à l’autoproclamation d’André Mba Obame comme président du Gabon. Son parti a été dissous avec effet immédiat, et il risque d’être « traduit devant les tribunaux ». Il a répliqué, affirmant que le président gabonais Ali Bongo allait « partir comme Ben Ali » de Tunisie et que « la révolution gabonaise [était] en marche ».
Alors qu’approche la fin du mois de janvier, le président congolais Joseph Kabila n’a toujours pas reçu les vœux du corps diplomatique. À cause de l’imbroglio ivoirien.
Parti politique interdit, vexations publiques, emprisonnements injustes… les islamistes tunisiens accueillent le départ de Ben Ali avec soulagement. Et veulent bénéficier des retombées de la révolution politique.
Consultant international et auteur d’ouvrages sur les enjeux économiques en Tunisie, Moncef Guen énumère un ensemble de mesures urgentes à prendre au lendemain de la révolution historique au pays du jasmin.
L’attaquant togolais Emmanuel Adebayor, remplaçant de luxe à Manchester City, a été prêté jusqu’à la fin de la saison au Real Madrid. Coût de l’opération : 3,5 millions d’euros.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a dit être en train de « rassembler des informations » sur les attaques dont sont victimes les Casques bleus de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire. Des poursuites contre leurs auteurs pourraient être lancées.
Les manifestations antigouvernementales ne se sont pas calmées à Tunis. Du coup, le gouvernement lâche du lest : mesure sociale hier, avec une allocation pour les chômeurs diplômés, et remaniement gouvernemental aujourd’hui, qui pourrait écarter du pourvoir les anciens « rcdistes ».
L’opposant gabonais André Mba Obame s’est autoproclamé président du Gabon en s’inspirant des exemples ivoirien et tunisien. Même s’il n’appelle pas explicitement à l’insurrection, l’ancien ministre de l’Intérieur est accusé d’avoir commis un crime de « haute trahison » par le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.
Changement de tonalité à Tripoli. Dans une interview diffusée sur Nesma TV, Mouammar Kadhafi ne jette plus la pierre aux Tunisiens, dont il déclare désormais comprendre la révolution.
Des manifestations ont rassemblé pas moins de 15 000 personnes au Caire mardi. Fortement inspirée par la révolution tunisienne, cette mobilisation a déjà fait trois morts. Une nouvelle journée de protestation devrait avoir lieu ce mercredi.
Sommés de choisir entre Gbagbo et Ouattara, les chefs d’entreprise voient leurs affaires tourner au ralenti, en attendant le dénouement de la crise politique.
Habile mais taiseux, il a longtemps été l’homme de l’ombre. Jusqu’à la mort du chef de la rébellion sudiste, en 2005. Il s’apprête maintenant à prendre la tête d’un tout nouvel État : le Sud-Soudan. Retour sur un parcours hors norme.