Le chef de l’État tchadien s’est dit prêt à organiser le procès de l’ancien dictateur Hissène Habré, alors que le Sénégal – où ce dernier vit actuellement – refuse désormais de s’en charger.
Le roi Abdallah d’Arabie saoudite est arrivé samedi à Casablanca au Maroc pour un séjour de convalescence, en provenance de New York où il avait été opéré d’une hernie discale en novembre.
En Algérie, où des émeutes ont eu lieu début janvier en signe de protestation contre la vie chère, une manifestation interdite a été réprimée par les autorités samedi.
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo hausse le ton. Il vient de retirer ses accréditations à l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Une décision qui n’est évidemment pas légitime pour Paris qui ne reconnaît que l’autorité de Alassane Ouattara, toujours réfugié à l’hôtel du Golf.
La compagnie malienne BlonBa présente à Bamako Vérité de soldat. Un docu-fiction construit autour de personnages historiques et qui revient sur la dictature de Moussa Traoré. Bouleversant.
Malgré des résultats africains en baisse, le groupe européen EADS, premier avionneur mondial grâce à sa filiale Airbus, maintient ses ambitions sur le continent. Pour cela, il multiplie les partenariats avec des acteurs locaux et se diversifie dans la défense et les satellites.
Alain Juppé, le ministre français de la Défense, a accepté de remettre au procureur de Paris des documents classés secret défense sur la mort de Vincent Delory et Antoine De Léocour, enlevés au Niger et tués au Mali.
Alors que le camp Gbagbo redoute une défaite diplomatique en perdant le contrôle de la direction de la BCEAO, il verse dans la surenchère sécuritaire en déclarant vouloir soumettre à la fouille les véhicules de l’Onuci. Une manière d’attiser la haine contre la communauté internationale et les Casques bleus.
Le Premier ministre tunisien de transition n’entend pas rester au pouvoir après les prochaines élections. Il a par ailleurs salué le « virage à 180° » emprunté par le pays depuis la révolution.
Incroyable mais vrai : non seulement le neveu de Leïla Ben Ali, Imed Trabelsi, serait bien vivant, selon le ministre de l’Intérieur Ahmed Friaa, mais les Tunisiens ont également eu la surprise de voir leur propres policiers manifester pour leurs conditions de travail. Du jamais vu !
Proche de Laurent Gbagbo, le gouverneur de la BCEAO, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, devrait bientôt faire l’objet de restrictions de visas et de gel de ses avoirs en Europe. Une mesure qui n’annonce rien de bon pour lui : samedi, un sommet des chefs d’État de l’UEMOA doit aussi se prononcer sur son maintien ou non à la tête de la banque.
Le président kényan Mwai Kibaki n’a pas vu d’un très bon oeil la nomination de Raila Odinga, son Premier ministre, en tant que médiateur de la crise ivoirienne.
Début janvier, alors que l’onde de choc tunisienne gagnait l’Algérie, des émeutes ont éclaté à travers le pays. Le président est resté silencieux mais le pouvoir a donné des gages sur les terrains économique et social.
La CAN U-17 tire à sa fin. Arrivé à Ouagadougou il y a tout juste dix mois pour une première expérience sur le continent, l’entraîneur portugais des Étalons-cadets du Burkina Faso, Rui Viera, peut remporter la CAN des moins de 17 ans le 22 janvier prochain, contre les Amavubi du Rwanda. Et permettre ainsi à ses « Poulains » d’atteindre le Mondial mexicain de 2011.
La maison Afrique a tremblé sur ses bases, mais elle ne s’est pas effondrée. Loin s’en faut. C’est le bilan qui ressort de la douzième édition du classement des 200 premières banques africaines, le palmarès exclusif publié par Jeune Afrique depuis plus d’une décennie maintenant. Une livraison 2010 (qui porte sur les résultats 2009 des sociétés) particulière et innovante. Innovante dans la mesure où le hors-série élargit son spectre au-delà des champs traditionnels de la banque et de l’assurance, pour embrasser le vaste monde de la finance.
Plusieurs fois reportées, les élections générales devraient enfin avoir lieu, le 23 janvier. Candidat à sa propre succession, le chef de l’État sortant fait face à une opposition qui ne le ménage guère et en qui il voit la source de tous les maux.
Le pays recense 350 000 comptes, mais le potentiel est estimé à 13 millions de clients. De quoi attiser l’imagination commerciale des établissements de la place, de plus en plus nombreux, qui diversifient les produits et les services offerts à la clientèle.
Si tout a commencé à Sidi Bouzid, en Tunisie, la vague de mécontentement a également touché le pays voisin. Notamment le quartier de Bab el-Oued à Alger. Le pouvoir a rapidement réagi.
Le 20 janvier, le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a été officiellement investi candidat de la coalition UMP (Union pour la majorité présidentielle) en vue de l’élection présidentielle du 8 avril 2011. Quelques heures avant l’investiture, le Premier ministre Dileita Mohamed Dileita a reçu Jeune Afrique.
Les militaires de la Cedeao disent qu’ils n’attendent plus que le feu vert des politiques pour passer à l’action contre le président sortant Laurent Gbagbo. Parallèlement le médiateur de l’UA Raila Odinga et le Premier ministre de Alassane Ouattara, Guillaume Soro, vont de capitale en capitale pour exposer leur point de vue aux chefs d’État africains sur la crise ivoirienne.
Le 20 janvier, à trois jours des élections législatives et présidentielle, plusieurs rumeurs ont annoncé des meetings politiques dans la capitale centrafricaine. Mais les électeurs de Bangui ont finalement dû attendre le dernier jour de la campagne, ce vendredi, pour les grands-messes des candidats.
La jeunesse algérienne en colère continue de se mobiliser, encouragée par l’ « exemple » du voisin tunisien. Les autorités craignent un embrasement et tentent d’enrayer les motifs de mécontentement.
L’un des engagements du gouvernement est désormais acté : une loi d’amnistie doit être présentée au Parlement. Elle portera sur les condamnations politiques du régime de Ben Ali, celles concernant les opposants en général, et les islamistes en particulier.