Au seuil de son indépendance, la Mauritanie avait tout à construire : l’État, l’unité nationale, l’économie. Cinquante ans plus tard, fragilisée par les dérives autoritaires et les putschs à répétition, elle cherche encore la voie du développement.
Depuis l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz, les rivalités refont surface au sein de l’opposition, et les coalisés peinent à trouver un positionnement clair face au chef de l’État.
L’État donne la priorité aux infrastructures qui manquent dans tous les secteurs. Si la production est au rendez-vous, la prochaine étape sera la redistribution des recettes tirées de l’exploitation de l’or.
Le gouvernement d’union nationale de la Tunisie inaugurant l’ère post-Ben Ali parviendra-t-il à prendre son envol. Alors qu’il tient son premier Conseil des ministres ce jeudi 20 janvier, les défections continuent et la colère populaire semble intacte.
Les 27 pays membres de l’UE sont désormais unanimes. Dès que la Tunisie leur fournira une liste de personnes soupçonnées de détournement de biens publics, leurs avoirs en Europe seront gelés.
Depuis quinze ans, plusieurs milliers d’Africains de l’Ouest se sont établis dans le plus « européen » des pays d’Amérique latine. Souvent, avec le statut – plus ou moins fondé – de réfugié politique.
Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), symbole des 23 années de règne de Ben Ali, a décidé de dissoudre son bureau politique. Mais bon nombre de ses anciens cadres sont toujours au pouvoir. Une situation que conteste une partie de la rue tunisienne.
L’Union africaine envisage des sanctions économiques contre Laurent Gbagbo pour accélérer l’asphyxie de son régime et mettre un terme à la crise ivoirienne.
À peine avait-il pris ses fonctions, le 21 décembre, qu’Alpha Condé, le nouveau chef de l’État guinéen, s’est brouillé avec Sékouba Konaté, son prédécesseur.
Plus que tout, l’économie d’un pays a besoin de stabilité pour maintenir sa croissance. Or, la révolution qui vient de se dérouler en Tunisie a détraqué la vie économique au quotidien et altéré la confiance des investisseurs. Mais les milieux d’affaires restent confiants et tablent sur un rebond rapide.
Le Maroc résistera-t-il à l’onde de choc qui secoue le Maghreb après la révolution tunisienne ? Si les mouvements sociaux sont une réalité depuis longtemps dans le royaume, il ne dépend que des autorités de prévenir d’éventuels troubles.
Le président élu Alassane Ouattara a désigné Guillaume Soro, son Premier ministre, pour le représenter au sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui se tiendra le 22 janvier à Bamako, au Mali.
Du fait des pilleurs et des saccages commis pas les milices de Ben Ali, la vie quotidienne est devenue très difficile à Tunis. Nourriture, communication, déplacements… Alors, on s’organise. Et grâce à la solidarité, c’est une nouvelle société qui voit le jour.
Arrêté au cours des émeutes de début janvier à Alger, l’ancien numéro 2 du Front islamique du salut, Ali Belhadj, a été inculpé pour « atteinte à la sécurité de l’État » et « incitation à la rébellion armée ».
Pour l’élection présidentielle du 23 janvier, c’est un peu un scénario de tragédie grecque. Avec, parmi les candidats, un ancien chef de l’État, Ange-Félix Patassé, son tombeur aujourd’hui à la tête du pays, François Bozizé, et son ancien Premier ministre, Martin Ziguélé.
Depuis un an, à Rosso, l’Institut supérieur d’enseignement technologique forme des techniciens et des ingénieurs, et commence à s’intégrer à l’économie locale. Un campus et une expérience uniques dans le pays.
Le président de l’Assemblée nationale et de l’Alliance populaire progressiste (APP, opposition), Messaoud Ould Boukheir, s’estime loin de la retraite politique. À 67 ans, il compte bien continuer sa « mission » pour son pays, la Mauritanie.
Dans une interview au quotidien français La Croix, le président élu de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara affirme qu’il ne reste plus à la Cedeao qu’à « programmer » l’intervention militaire contre Laurent Gbagbo. Et que celle-ci est déjà « prévue »…
Nommé en septembre dernier à la tête du TP Mazembe, le Sénégalais Lamine Ndiaye (54 ans), sous contrat jusqu’en 2012, a conduit son équipe à la victoire en Ligue des champions africaine, puis en finale du Championnat du monde des clubs (0-3 face à l’Inter Milan). L’ancien entraîneur de Garoua (Cameroun) et sélectionneur du Sénégal se projette désormais sur une année 2011 pleine de défis à relever. Interview.
Les interview des présidents Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara diffusées les 12 et 13 janvier dans Le Grand Journal de Canal Plus n’ont pas été simples à organiser. Surtout, elles continuent de faire jaser à Abidjan.