Un sommet extraordinaire de la Cedeao a suspendu de ses instances la Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant sans détour Alassane Dramane Ouattara (ADO) comme président élu du pays. Mais cette volonté des chefs d’État africains de la région d’inciter Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir n’a pas suffi à convaincre la Russie d’arrêter de bloquer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU défavorable au président sortant.
Les autorités nigérianes ont porté plainte contre Dick Cheney, l’ancien vice-président des États-Unis sous George W. Bush, et d’autres anciens responsables de sociétés pétrolières américaines dans une affaire de corruption présumée.
La probable inculpation de membres du Hezbollah par le tribunal spécial de l’ONU dans l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri pourrait plonger le pays du Cèdre dans une crise majeure. Et provoquer une nouvelle escalade avec l’État hébreu, qui se prépare activement à l’éventualité d’un conflit armé.
Le gouvernement de Gilbert Marie N’gbo Aké, Premier ministre de Laurent Gbagbo, a été nommé à Abidjan. En sont absents la plupart des barons du FPI, comme Paul-Antoine Bohoun Bouabré, Marcel Gossio, ou Pascal Affi N’Guessan. Et même s’il fait la part belle à de nouvelles personnalités, il récompense les plus fidèles partisans du régime.
Le général guinéen Sékouba Konaté, toujours officiellement président de la Guinée, a été chargé de mettre en place la future « Force africaine en attente », et de superviser la planification des opérations de paix de l’Union africaine.
Proclamé président par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo aura du mal à contenir la pression de la communauté internationale qui se veut toujours plus intense. Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait dans ce sens voter une résolution à l’issue de sa réunion du mardi 7 décembre.
La Côte d’Ivoire est divisée en deux camps : celui de Laurent Gbagbo, président imposé par le Conseil constitutionnel et celui d’Alassane Ouattara, dont la victoire au second tour a été annoncée par la CEI. Et c’est sur cette situation de crise postélectorale que se penche la Cedeao, ce mardi lors d’un sommet à Abuja. Que peut-il bien en sortir ?
Dans une lettre à Paolo Scaroni, le PDG d’ENI, en date du 10 novembre, Hilary Onek, le ministre ougandais de l’Énergie, assure à son correspondant que sa demande d’entretien va être transmise au président Yoweri Museveni.
Un télégramme diplomatique américain révélé par le site internet WikiLeaks alimente une vive polémique à Nouakchott. Au prix de quelques petits accommodements avec la réalité…
Il y a peu de chances que les Frères musulmans algériens, regroupés au sein du Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti membre de l’Alliance présidentielle, connaissent la même déconvenue électorale que leurs camarades égyptiens, mais on n’est jamais assez prudent.
Les Africains ne mangent pas assez de fruits et légumes, ce qui favorise le développement de l’obésité, du diabète et des maladies cardio-vasculaires, ont affirmé lundi des scientifiques réunis à Dakar.
Dans une lettre adressée en fin de semaine dernière au président Laurent Gbagbo, élu grâce à un coup de force institutionnel, le président américain exhorte celui-ci à quitter le pouvoir ou à faire face à un « isolement accru » et à des sanctions ciblées contre les membres de son régime.
Une série de télégrammes diplomatiques américains, publiés par WikiLeaks samedi, détaille les discussions menées, à quatre, entre le président burkinabé Blaise Compaoré, les États-Unis, la France et le Maroc sur le sort du président guinéen déchu Moussa Dadis Camara, entre fin 2009 et début 2010. Récit.
Le parti du président égyptien Hosni Moubarak va contrôler près de 83 % de l’Assemblée après des législatives marquées par des accusations de fraude, renforçant sa domination sur une chambre où les islamistes sont désormais absents et l’opposition laïque reste marginale.
Alors que la communauté internationale, favorable à Alassane Ouattara, accentue la pression sur le camp de Laurent Gbagbo, celui-ci a annoncé que le couvre-feu en vigueur depuis le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, était maintenu jusqu’au 13 décembre.