Le pays affiche la plus forte croissance de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Un essor qu’il doit notamment au dynamisme de jeunes chefs d’entreprise maliens, dans tous les secteurs.
Quelques poids lourds charismatiques ont déjà annoncé qu’ils seraient en lice pour la présidentielle de 2012, d’autres s’y préparent discrètement. En tout cas, candidats ou non, ils se distinguent pour deux raisons : ils sont incontournables dans la scène politique et tous présidentiables.
Le PDG de Noor Holding, Moussa Oumar Diawara, fait partie de cette catégorie de jeunes leaders dynamiques qui percent au Mali, n’hésitant pas à affirmer que « tout est possible » sur le continent.
En donnant son aval pour la création du Parti pour le développement économique et social, le président Amadou Toumani Touré semble vouloir peser de tout son poids dans sa succession.
Eau, énergie, télécoms, transport aérien, matériaux, construction… Le patron d’Ibi a de la suite dans les idées et de l’audace à revendre. Ibrahim Diawara crée de nouvelles activités au gré des besoins de ses sociétés.
Le Malien Abidine Yattara est le président directeur général de l’unique entreprise de dragage du Mali, la Société d’exploitation de sable et de gravier.
À un an et demi de la fin du second mandat du chef de l’État, leaders et militants de tous bords sont dopés par la perspective de lui succéder. Tout le monde se positionne en vue de 2012. État des lieux des forces en présence.
La multiplication des opérations menées par les salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Nord embarrasse ATT et pollue la fin de son mandat.
Depuis le Forum national de l’éducation en 2008, les bases d’une concertation permanente ont été mises en place pour sortir l’école malienne d’une longue situation de crise.
Dynamisme économique, chantiers tous azimuts, progrès sociaux et sanitaires, respect de la démocratie… Le bilan d’Amadou Toumani Touré est plutôt positif. Même ses détracteurs le concèdent. Parmi les derniers défis d’ATT avant 2012 qui clôturera une décennie à la tête du Mali : réorganiser les institutions et faire adopter un code de la personne et de la famille.
Les festivités du cinquantenaire à Bamako ont été l’occasion pour les soldats maliens de frapper les esprits grâce à une parade militaire de grande ampleur.
Madani Tall, Tieman Coulibaly, Moussa Mara et Housseini Amion Guindo font partie de la génération de jeunes leaders qui émergent au sein du paysage politique malien.
Raciste, arrogant et brutal, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Netanyahou fait l’unanimité contre lui. Sauf dans son pays, où ses idées gagnent dangereusement du terrain.
Le constructeur tunisien n’a vendu que 15 voitures depuis le lancement de son modèle Izis, il y a deux ans. Mais il compte sur sa nouvelle usine de Ben Arous pour doper ses ventes.
Les candidats à la concession du port se pressent, alors que la dernière tranche ne sera livrée qu’à la fin de l’année et que l’appel d’offres n’est toujours pas bouclé. Pour l’instant, les Marocains tiennent la corde.
Le puissant président de la Fédération congolaise de football (Fecofa), scrute l’avenir avec optimisme. Constant Omari n’élude aucun sujet : sa relation avec son nouveau sélectionneur, Robert Nouzaret, le rôle des joueurs expatriés chez les Léopards, la candidature de la République démocratique du Congo (RDC) à l’organisation de la CAN 2015 et la refonte du championnat national.
L’opposition a grignoté du terrain, mais dans les régions cacaoyères personne ne doute de la victoire du champion local, Laurent Gbagbo. Ici plus qu’à Abidjan, il faudra compter avec le vote communautaire pour l’élection présidentielle du 31 octobre. Reportage.
Dans « Vénus noire », la jeune Yahima Torres interprète le rôle de Saartjie Baartman, cette femme khoïkhoïe exhibée comme une bête de foire en Europe et morte à 45 ans après avoir sombré dans la prostitution
Le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche a choisi de montrer, au-delà de l’histoire de Saartjie Baartman, que le racisme est plus que jamais un élément du quotidien.
Dans « Vénus Noire », le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche retrace l’histoire atroce de Sawtche, la « Vénus hottentote », qui fut présentée comme une bête de foire au XIXe siècle en Europe. Retour sur un phénomène colonial extrêmement répandu et populaire.
Suite du journal écrit par notre collaboratrice pendant les Journées cinématographiques de Carthage. Où l’on rencontre, entre autres, le réalisateur tunisien Chawki al-Majri, venu présenter « Les Fourmis ».
Premier chapitre du journal des Journées cinématographiques de Carthage tenu par notre collaboratrice. Où l’on croise de manière surprenante Sihem Souid, une jeune policière française pleine de courage… Et où l’on découvre les coulisses de la cérémonie d’ouverture des JCC.
Le président de la Ceni a proposé que le second tour de la présidentielle soit organisé le 31 octobre. Il appartient au président de la transition, Sékouba Konaté, de confirmer cette date. Alpha Condé n’a « pas d’objection » à cette date mais Cellou Dalein Diallo réclame un nouveau report pour permettre le retour des populations « déplacées » suite aux violences ethniques.
Le Haut Tribunal d’Irak a condamné, le 26 octobre, Tarek Aziz, ancien bras droit de Saddam Hussein, à la peine de mort pour « crimes contre l’humanité » et pour avoir participé à la persécution de partis islamiques avant la guerre de 2003.
Après 19 jours de grève de la faim, l’état de santé du journaliste tunisien Fahem Boukadous est très préoccupant. Des appels en faveur de sa libération se multiplient.