Les acteurs de la crise malgache, réunis à Maputo, ont accepté les principes d’une transition politique. Mais plusieurs questions restent à régler concernant la composition de l’équipe qui doit diriger cette transition.
Les acteurs de la crise malgache pourraient parvenir samedi à Maputo (Mozambique) à un accord de sortie de crise politique. L’accord concernerait la charte de transition.
Les acteurs de la crise malgache, réunis à Maputo (Mozambique), se penchent sur une éventuelle aministie du président évincé Marc Ravalomanana. Il a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour « conflits d’intérêts » dans l’achat d’un avion présidentiel.
Des poursuites judiciaires visant l’ancien président malgache Didier Ratsiraka ont été annulées jeudi lors d’un sommet sur la crise de la Grande Ile organisé à Maputo (Mozambique). Le cas du chef de l’Etat évincé Marc Ravalomanana, lui, fait toujours débat.
Le leader de la transition à Madagascar Andry Rajoelina et le président évincé Marc Ravalomanana devaient entrer jeudi dans le vif du sujet pour tenter de régler à Maputo les points d’achoppement à la signature d’une charte de transition, après une première rencontre la veille.
Les rivaux malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont entamé des discussions mercredi à Maputo, pour la première fois depuis que le premier a évincé le second du pouvoir à Madagascar, en pleine crise depuis janvier.
Des pourparlers intermalgaches, auxquels participent pour la première fois l’actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, qu’il a évincé en mars de la présidence, ont débuté mercredi à Maputo.
Bâtisseur dans l’âme, le chef de l’État a suivi des plans bien établis pour construire le pays. Il joue la concurrence, vérifie lui-même l’avancement des travaux, visite ce qui se fait à l’étranger… Plus de mille chantiers majeurs sont encore prévus d’ici à 2020, sur tout le territoire. Est-ce réaliste ?
Troisième producteur de brut au sud du Sahara, le pays est aussi devenu, en 2008, l’un des quinze États au monde dotés d’installations de liquéfaction et de transport de gaz naturel.
Depuis quinze ans, le pays enregistre la plus forte croissance au monde. Pour passer du statut de « petit émirat » à celui de modèle de développement, il doit désormais réussir la diversification et relancer les filières qu’il a négligées.
Trente ans après son « coup de la liberté » du 3 août 1979, Teodoro Obiang Nguema est toujours à la tête de l’État, devenu l’un des plus riches du continent. L’économie se diversifie. Le pays s’ouvre, timidement. Son prochain défi est d’assurer le développement social.
Soupçonnés de terrorisme, cinq hommes dont des Somaliens liés aux shebab, ont été arrêtés en Australie. La police les surveille depuis janvier et pense avoir déjoué une attaque imminente contre une base militaire.