Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Fermeture de magasins à l’étranger et accent mis sur le marché intérieur… Toujours dans le top 10 de notre classement des 500 Champions africains, le plus grand détaillant du continent voit ses ventes bondir.
Achèvement du deuxième pont sur le Niger, projets d’infrastructures tous azimuts et diversification vers l’agribusiness, le groupe Julius Berger Nigeria – 12e de notre classement sectoriel – étend ses tentacules pour mieux résister aux crises.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Les entreprises minières de RDC ne cessent de gagner des places dans notre classement régional des Champions africains. Elles sont désormais trois dans le Top 10, dont une à la première place, contre aucune il y a à peine cinq ans.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Toujours largement dominée par les groupes sudafricains, notre classement régional traduit la remontée des prix des matières premières. Les groupes télécoms aussi ont marqué des points.
Avec huit sociétés dans le Top 10 des principaux groupes d’Afrique de l’Ouest, dont NNPC ou encore Airtel Africa, le Nigeria se positionne comme la fabrique des champions régionaux en 2021. Derrière lui, les pays de l’Uemoa imposent une belle présence.
En Côte d’Ivoire, de vives tensions sont apparues ces dernières semaines entre le parti de l’ancien président et les autorités. Une crispation inédite, dans un climat politique fragile et à quelques mois d’élections locales très attendues.
L’idée était dans l’air depuis quelque temps, elle vient d’être officialisée par un message du roi Mohammed VI : les trois pays méditerranéens sont candidats à l’organisation conjointe du Mondial 2030 de football.
Dans un courrier adressé au président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État rwandais a mis en cause la régularité de l’élection de Kaseya à la tête de la plus grande agence de santé en Afrique.
Devenu l’ennemi public numéro un, le groupe de quatre terroristes qui s’était échappé de la prison civile de Nouakchott a été neutralisé par les forces de l’ordre le 11 mars. Trois de ses membres ont été tués, le quatrième s’est rendu. Voici les coulisses d’une opération suivie au plus haut sommet de l’État.
Les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet, accusés de chantage à la publication d’une enquête compromettante pour le Palais, écopent d’un an de prison avec sursis. L’avocat du Palais royal se dit « satisfait ».
Depuis quelques jours, les spéculations vont bon train sur le sort du ministre algérien des Affaires étrangères, qui devrait être précisé à la faveur du remaniement attendu dans les tout prochains jours.
Le procès d’Ibrahima Kassory Fofana doit s’ouvrir ce mercredi en Guinée devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). Mais l’accusé et ses avocats menacent de boycotter l’audience.
L’acteur énergétique émirati accélère la mise en œuvre de ses ambitions africaines dans le renouvelable. Il vient de s’engager à développer un premier projet solaire de 50 à 70 mégawatts en Côte d’Ivoire.
En évoquant le concept historique de « Sahara oriental » sous souveraineté marocaine, la directrice des Archives royales, Bahija Simou, a déclenché la colère des réseaux sociaux algériens. Pourtant, son avis n’exprime pas une position officielle.
Un article paru dans le quotidien français « Le Figaro » ne prend guère en compte les efforts entrepris par le pays pour lutter contre la corruption, s’attardant uniquement sur des détails à charge « d’un rapport, au mépris de la déontologie la plus élémentaire », dénonce Samba Alar.
Le mastodonte de l’or noir angolais vient de débourser 40 millions de dollars pour soutenir un projet de raffinerie qui suscite de nombreuses questions.
Les fact-checkeurs des médias traditionnels tentent de démonter les fausses informations qui pullulent sur les réseaux. Qu’elles soient en faveur des autorités tunisiennes comme des migrants.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’est entretenu avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Les deux hommes ont notamment parlé de l’approvisionnement en gaz algérien de l’Union européenne et de lutte contre le terrorisme.
L’Assemblée tunisienne issue des dernières législatives a siégé pour la première fois ce lundi 13 mars. Nouveaux élus, nouvelles règles constitutionnelles, nouveaux pouvoirs… et beaucoup d’approximations.
Mohamed Ould Ghazouani a annoncé, le 13 mars par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives, régionales et municipales ont été fixées au 13 mai.
L’activiste a été placé sous mandat de dépôt le 13 mars dans la soirée. La veille, il avait publiquement déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga avait été « assassiné ».
Des représentants d’une coalition des principaux partis d’opposition de Guinée, de syndicats et d’ONG ont accepté de rencontrer le Premier ministre, Bernard Goumou, sous l’égide de chefs religieux.
Si le président Félix Tshisekedi souhaite que les hydrocarbures jouent le rôle de locomotive économique pour « sortir du tout minier », ses ambitions se heurtent, pour l’instant, à la réticence des majors.
Face au déferlement de violences racistes contre les Subsahariens qui résident en Tunisie, plusieurs de leurs pays d’origine ont organisé leur retour. L’un de ces rapatriés, rencontré à Abidjan, raconte ce qu’il a vécu ces dernières semaines.
Les adversaires du président Macky Sall appellent à un « giga meeting » avant l’ouverture, le 16 mars, du procès pour diffamation d’Ousmane Sonko. S’il est reconnu coupable, il risque une peine d’inéligibilité pour la présidentielle de 2024.
Condamnée et interdite de sortie du territoire en Algérie, la militante franco-algérienne a réussi à rejoindre la France début février, après un passage par la Tunisie, provoquant une crise diplomatique entre Paris et Alger qui, plus d’un mois plus tard, empoisonne encore les relations entre les deux pays. Elle raconte son périple.