Si la campagne électorale ne s’ouvre officiellement que le 19 mars, celle du chef de l’État sortant est déjà lancée, sur fond de météo capricieuse et de Mouloud détonant célébré à coups de pétards. Reportage.
Alors que les troupes rwandaises viennent d’achever leur retrait du Kivu et que le pays s’apprête à se recueillir pour le quinzième anniversaire du génocide, le président Paul Kagamé s’explique. Sans états d’âme.
Les homosexuels d’Ouganda naviguent de nouveau en eaux troubles. Un séminaire contre l’homosexualité s’est tenu à Kampala du 5 au 7 mars pour « définir les causes et les traitements de l’homosexualité, ainsi que [pour] prévenir son apparition ». Organisé par Family Life Network, une organisation évangélique américaine proche du président Yoweri Museveni, ce rassemblement a élaboré une liste de directives pour lutter contre l’homosexualité. Cette conférence est une sorte de riposte contre la justice ougandaise, qui a donné gain de cause à deux homosexuels en décembre 2008, jugeant discriminatoire leur emprisonnement. Bien que le chef de l’État reste convaincu qu’« il n’y a pas d’homosexuels dans son pays », cette pratique est passible en Ouganda de la prison à vie.
Les députés de la majorité congolais appellent une nouvelle fois à la démission du président de l’Assemblée nationale. Ils l’ont fait savoir dimanche dans une déclaration et, lundi, dans une motion de déchéance. En cause ? Les critiques de Vital Kamerhe concernant une opération militaire congolo-rwandaise dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Après l’assassinat du président João Bernardo « Nino » Vieira, la vie reprend son cours à Bissau. En apparence, tout au moins. Le pays reste traumatisé par des années de violences politiques et rien ne garantit que la prochaine élection se déroule sereinement.
Les relations entre Libreville et Paris se détériorent. À tel point que les proches d’Omar Bongo Ondimba demandent la révision des accords de défense entre les deux pays.
Sous Hassan II, des gauchistes ont mis à profit des conditions de détention libérales pour acquérir une excellente formation. Plus d’un occupe un poste clé dans le royaume de M6.
Entre le Nord et le Sud, la cassure est nette. Tous les pays occidentaux approuvent la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre El-Béchir. Tous les États africains et arabes la dénoncent. D’un côté, la lutte contre l’impunité. De l’autre, le combat contre l’ingérence. Dans le monde arabe, certains n’hésitent pas à attaquer la CPI sur son principe même. Plus nuancés, beaucoup de pays subsahariens s’interrogent sur cette justice qui ne poursuit « que » les criminels africains. Reste la grande question : les chefs d’État du continent répondent-ils à un réflexe de caste ou expriment-ils l’opinion de leurs peuples ? Qui l’emportera ? Desmond Tutu ou Mouammar Kadhafi ? Pour la CPI et son avenir, la réponse n’est pas sans conséquences.
Nations unies, Union africaine, Organisation internationale de la Francophonie… Tout le monde dépêche ses émissaires et ses ambassadeurs au chevet d’un pays de plus en plus divisé.
Le roi Abdallah II de Jordanie est arrivé dimanche après-midi au Maroc pour une visite de travail de deux jours. Les discussions tourneront notamment autour de la crise au Moyen-Orient.
Des militaires ont investi lundi les bureaux de la présidence dans le centre d’Antananarivo, tandis que l’opposition exigeait l’arrestation « sans retard » de Marc Ravalomanana, le chef de l’Etat malgache, retranché dans le palais présidentiel en banlieue de la capitale.
Des tirs nourris ont retenti lundi soir dans les bureaux de la présidence malgache dans le centre d’Antananarivo, peu après que des militaires furent entrés en force dans le bâtiment, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des tirs nourris étaient entendus lundi soir dans les bureaux de la présidence malgache dans le centre d’Antananarivo, peu après que des militaires furent entrés en force dans le bâtiment, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le chef de l’opposition malgache! a demandé lundi « aux forces de l’ordre » d’arrêter le président Marc Ravalomanana, lors d’un discours devant ses partisans au centre d’Antananarivo.
Plusieurs travailleurs humanitaires ont été kidnappés lundi matin dans le sud de la Somalie. Leur voiture aurait été interceptée par des hommes en armes alors qu’ils se rendaient dans un aérodrome situé près de Wajid. Selon un responsable de cette ville, des efforts sont « en cours pour obtenir leur libération ».
L’Union africaine (UA) a averti lundi l’opposition et l’armée malgaches qu’elle condamnerait toute prise illégale du pouvoir à Antananarivo, à l’issue d’une réunion d’urgence à Addis Abeba.
Trois employés étrangers de l’ONU ont été enlevés lundi matin par des hommes armés dans le sud de la Somalie, a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat une source de l’ONU.
Le président malgache a répété dimanche qu’il resterait au pouvoir. Surtout, Marc Ravalomanana a déclaré qu’il ne craignait pas « un référendum » . Il riposte ainsi à l’ultimatum que l’opposant Andry Rajoelina lui a lancé la veille pour quitter le pouvoir.
Edith Bongo est décédée samedi après-midi à Rabat, au Maroc, annoncent les autorités gabonaises. L’épouse du président Omar Bongo Ondimba est morte à 45 ans d’une longue maladie. Le gouvernement a décrété un deuil national jusqu’aux funérailles de la fille aînée du chef d’Etat congolais Denis Sassou Nguesso.
L’Eufor, la force européenne déployée depuis un an au Tchad et en Centrafrique, a passé formellement le flambeau à la Mission des nations Unies (Minurcat) dimanche matin lors d’une cérémonie à Abéché, dans l’est tchadien, a constaté l’AFP.
Le plus grand réseau de trafiquants d’êtres humains d’Israël vient d’être découvert : 12 membres du gang, tous des femmes, ont été arrêtés par la police, à Tel-Aviv, le 8 mars, à l’issue d’une opération d’infiltration qui aura duré deux ans. Les trafiquantes soupçonnées sont accusées d’avoir fait venir clandestinement des centaines de femmes de l’ancienne Union soviétique en Israël pour les faire travailler dans l’industrie du sexe.
L’opposition malgache a annoncé samedi matin que le président Marc Ravalomamana et son gouvernement étaient « déchus ». L’ancien maire de la capitale Andry Rajoelina a laissé « quatre heures » au chef de l’Etat pour quitter officiellement son poste.
Avec la mise sur scène de la version africaine de la pièce « Quartett », le metteur en scène ivoirien Fargass Assandé a eu l’audace de raconter l’érotisme, touchant ainsi un domaine peu exploré par les professionnels de l’art dramatique en Afrique, a constaté l’Agence de Presse Africaine, en marge du Festival « Émergences », qui bat son plein à Niamey.
Le chef de l »opposition malgache, Andry Rajoelina, a déclaré samedi à Antananarivo, qu’il irait au palais présidentiel pour prendre le pouvoir présidentiel à 18h00 locales (15h00 GMT).