Depuis plusieurs années – et en dépit d’âpres résistances -, la Libye change à vue d’oeil. Ambition avouée du « Guide » de la Jamahiriya : faire surgir des sables tripolitains un nouveau Dubaï.
Alors que le régime ne cesse de donner des gages de bonne conduite internationale à ses nouveaux amis américains, l’étau qui enserre le pays depuis trente-six ans s’est-il relâché ? Malgré quelques ouvertures récentes, rien n’a fondamentalement changé, selon les organisations humanitaires.
La conférence de Bamako a innové en mettant la jeunesse au cur de ses travaux. Elle n’a pas pour autant échappé à la tradition des retrouvailles : même liturgie, mêmes incantations pour des lendemains meilleurs.
Une campagne assez musclée pour un scrutin sans grande surprise. Toutefois, le vote du 27 novembre suscite un vrai débat de société. Avec, en filigrane, la question de la succession d’Omar Bongo Ondimba.
Le 6 novembre 1982, Paul Biya devenait président de la République camerounaise. Le résultat de la démission de son prédécesseur Ahmadou Ahidjo, deux jours plus tôt, qui résonnait pour beaucoup comme un coup de tonnerre.
Le pouvoir semble avoir du mal à étayer les accusations portées contre l’ex-Premier ministre. Ce qui constitue son meilleur argument de défense et tient le pays en haleine. Enquête.
L’ex-Premier ministre, qui pourrait répondre de graves accusations devant la justice, est-il une menace pour le président Abdoulaye Wade et son régime ?