Née au Maroc, elle est diplômée de l’École nationale supérieure des télécoms, à Paris. À 37 ans, cette ancienne « globe-trotteuse » dirige une entreprise de pointe (Streamcore) spécialisée dans l’optimisation des réseaux informatiques.
La France confirme en 2007 sa qualité de premier partenaire commercial de la Tunisie. Face à la concurrence des autres Européens, des pays du Golfe et de l’Asie, elle doit cependant surveiller ses positions.
Plus d’un an après les émeutes populaires et la nomination de Lansana Kouyaté à la tête du gouvernement, l’opposition peine à s’organiser. Ses deux principales formations changent de direction.
Les uns ont rejoint le gouvernement, les autres tentent de faire entendre leur voix. Fortunes et infortunes des candidats malheureux à la présidentielle.
Depuis l’investiture, le 19 avril 2007, du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ses rivaux – qui détiennent 34 sièges sur 95 à l’Assemblée – découvrent, non sans quelque difficulté, les vertus de la démocratisation.
Après une première visite en juillet 2007, le chef de l’État français revient à Tunis en terrain familier. Malgré le changement à la tête de l’exécutif intervenu il y a un an, les liens entre les deux pays demeurent très étroits.
Malaise social, système scolaire moribond, résurgence de l’irrédentisme touareg… Un an après sa réélection triomphale, le président doit faire face à la déception de la population. La fin de l’état de grâce ?
Décrié par Washington, ignoré par Tel-Aviv, l’ancien président américain n’est pourtant pas revenu bredouille de sa rencontre avec le chef du Hamas, à Damas.
La Haute Cour de justice est sur le point d’abandonner le dernier chef d’accusation contre l’ancien Premier ministre et homme de confiance du chef de l’État.