« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
Exacerbation de la fierté nationale, désignation de boucs émissaires, promotion d’un panafricanisme dévoyé… Telles sont les clés de la popularité des putschistes ouest-africains.
PDG de la Société de financement et de participation, le holding familial, l’homme d’affaires prend soin de soigner ses relations dans d’autres sphères d’influence.
Devenu président du Faso, le putschiste Ibrahim Traoré est actuellement le plus jeune de tous les chefs d’État de la planète. Dans un pays qui n’en reste pas moins majoritairement peuplé de citoyens bien plus jeunes que lui…
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
Le film de la réalisatrice afro-américaine Gina Prince-Bythewood, qui rend hommage aux célèbres amazones du Bénin, a reçu un accueil mitigé à Cotonou, en raison des libertés prises avec les faits historiques.
Préparation des prochaines élections, relations avec le pouvoir et les autres partis de l’opposition, lutte contre le terrorisme… La coordinatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro, qui était la porte-parole du candidat Agbéyomé Kodjo lors de la dernière présidentielle, répond aux questions de JA.
L’attaque du convoi qu’ils escortaient a précipité le coup d’État mené par le capitaine Ibrahim Traoré, il y a une semaine. Ce samedi, les 27 militaires tués à Gaskindé ont été inhumés à Ouagadougou, en présence du nouvel homme fort du pays.
Des « Assises nationales » rassemblant les forces vives du Burkina Faso et devant désigner un président de transition avant l’organisation d’élections se tiendront les 14 et 15 octobre, selon un décret présidentiel lu samedi 8 octobre à la télévision.
Le roi Salman a nommé par décret son fils Premier ministre, lui conférant de facto l’immunité garantie aux chefs d’État et de gouvernement lors de leurs déplacements à l’étranger, ce qui dans son cas n’est pas anodin.
Avec son associé Issa Diabaté, Guillaume Koffi est l’une des figures de l’architecture ivoirienne dont les bâtiments fleurissent dans tout Abidjan. Préoccupé par les économies d’énergie et l’environnement, il appelle à ne pas multiplier les constructions de grande hauteur.
Deux ans après la répression sanglante de manifestations contre la brutalité policière, le pays ne semble pas vouloir réformer en profondeur ses forces de l’ordre. La liste des maux est pourtant longue.
L’ex-rappeur officie à l’ombre des projecteurs depuis son retour sur le continent, s’attelant à soutenir la scène musicale locale. Directeur du label Universal Music Africa depuis 2020, il lance la première édition du Sima, à Abidjan.
Au moins un point de blocage subsiste entre Alassane Ouattara et Assimi Goïta pour la libération des 46 soldats détenus depuis trois mois au Mali : le lieu où ils seront remis aux autorités ivoiriennes.
Putsch au Burkina Faso, sanctions de la Cedeao, relation Afrique-France, annulation de dettes… Fondateur de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, l’entrepreneur ivoirien est le Grand invité de l’économie RFI/Jeune Afrique. Il livre sa vision d’un continent plus indépendant, autosuffisant et démocratique.
Chaque samedi, une juriste, un ingénieur et un expert en ressources humaines donnent rendez-vous aux internautes tchadiens pour une discussion autour de thèmes liés à l’entrepreneuriat, à la formation et au coaching. Un seul mot d’ordre : un esprit positif.
Ce samedi 8 octobre, cela fait exactement 18 mois qu’Olivier Dubois, collaborateur notamment de Jeune Afrique, a été pris en otage dans le nord du Mali. Dix-huit mois, 78 semaines, 547 jours. JA s’associe aujourd’hui à l’appel lancé par ses proches et ses soutiens.
Après le bureau politique qui s’est tenu à Daoukro, c’est l’heure des comptes au sein de l’ancien parti unique, dont des poids lourds n’hésitent plus à tenir leur président pour responsable des divisions internes.
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
Transformation structurelle en marche, investissements soutenus, déficit maîtrisé… Malgré le contexte sécuritaire régional, les conséquences du Covid et, désormais, celles de la guerre en Ukraine, l’économie togolaise tient le cap de la croissance. Elle devrait même atteindre 5,6 % cette année. Est-ce pérenne ? Décryptage.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, visant en particulier ses compatriotes kabyles mais aussi les réfugiés subsahariens, l’ancienne députée du Parti de l’équité et de la proclamation était jugée le 5 octobre. Peine requise : deux ans de prison.
Plus d’un an après le coup d’État, le Comité national du rassemblement pour le développement, qui gère le pays, n’a toujours pas publié la liste de ses membres. Sans doute parce que ceux-ci pourraient être les premiers visés par les sanctions de la communauté régionale.
Jusqu’au 9 octobre, le festival Dream City permet aux Tunisois de redécouvrir leur ville à travers l’art et la création. Avec en vedette la chanteuse Emel Mathlouthi, la dramaturge Essia Jaïbi ou le chorégraphe Radhouane El Meddeb.
Malade depuis de longs mois, le secrétaire général de la Chambre haute, Michel Meva’a Meboutou, ne craint pas d’empiéter sur les plates-bandes de son président, lui aussi très affaibli. Maître du jeu, Paul Biya s’est jusque-là gardé d’arbitrer cette bataille de timoniers, laquelle paralyse désormais l’institution.
Quelques heures après le lancement officiel de ses services à Addis-Abeba, l’opérateur de télécommunications d’origine kényane a annoncé avoir obtenu une licence pour des services de transfert d’argent par téléphone.
Peu de temps après son voyage en Algérie fin août, Emmanuel Macron a déclaré, répondant à une question impromptue, qu’il se rendrait au Maroc à la fin du mois d’octobre. Mais aucune visite au royaume n’est pour l’instant prévue, tandis que les sujets de crispation, eux, sont toujours là.
En annonçant, le 2 octobre, la création de la première « entreprise citoyenne », le président Kaïs Saïed dit vouloir à la fois relancer l’économie, associer la population et lutter contre la corruption. Mais le modèle choisi et le fait que cette première expérience soit localisée dans son village natal ne font qu’alimenter les doutes.
La campagne électorale a mis en lumière la porosité entre le grand banditisme et les partis politiques du Lesotho, qui prennent part aux élections du 7 octobre.
Un cabinet international sera recruté pour auditer le processus, a décidé le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), réuni le 6 octobre, à Yaoundé. La veille, le conseil d’administration de la Banque centrale avait pourtant préconisé la finalisation du concours.