Des groupes d’opposants congolais radicaux tentent d’annuler le concert de Fally Ipupa, le 28 février à l’AccorHotels Arena de Paris. L’artiste congolais, dont le spectacle a été maintenu jusqu’à présent, bénéficie d’un élan de solidarité massif de la part d’une autre partie de la diaspora.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
La première banque marocaine en Afrique, qui a passé le cap des 100 milliards de dirhams (9,2 milliards d’euros) de valorisation à la Bourse de Casablanca, a restructuré son état-major et repensé l’architecture interne en créant de nouvelles entités pour une nouvelle phase de croissance sur le continent. Décryptage.
Le discours axé sur l’instabilité politique et les conflits dans la région des Grands Lacs cède désormais le pas à la rhétorique fondée sur le désir d’approfondir l’intégration économique régionale et le développement durable.
L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a fait savoir lundi qu’elle ne pouvait plus « soutenir le processus électoral » du 1er mars en l’absence d’un consensus national sur le nombre d’électeurs.
Des organisations issues de la gauche marocaine parient sur un rapprochement entre partis, syndicats et associations. Un front pluriel dont l’objectif est de réduire le fossé entre les revendications sociales et les luttes politiques.
Signé le 24 février 2013, trois mois après la prise de Goma par les rebelles du M23, l’accord-cadre d’Addis-Abeba devait favoriser le dialogue entre la RDC et ses voisins de l’Est, pour en finir avec la crise sécuritaire. Alors que le 10e sommet des chefs d’État des pays signataires a été reporté sine die, Claude Ibalanky, coordinateur du comité de suivi, en défend les acquis.
Une cinquantaine de Sud-Africaines porteuses du VIH ont été stérilisées de force dans des hôpitaux, selon une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud.
Après avoir fait cause commune contre le régime de Patrice Talon au sein de la « Résistance », les partis d’opposition, tous exclus des législatives d’avril 2019, sont à présent engagés dans des calculs stratégiques en prévision des élections communales du 17 mai. À la radicalité affichée par certains répond le pragmatisme plus ou moins assumé par d’autres.
Si les députés, tous issus de la mouvance présidentielle, votent presque comme un seul homme, cette unité n’est que de façade et pourrait voler en éclats lors des prochaines élections locales.
Limitation des mandats nationaux, meilleure représentativité des femmes au Parlement, abolition de la peine de mort… Ce qu’il faut savoir sur les modifications de la Constitution.
Après les législatives contestées de 2019 et les profondes réformes institutionnelles engagées par le chef de l’État, les communales du 17 mai constituent, à un an de la présidentielle, un test crucial pour la majorité comme pour l’opposition.
Outre le chef de l’État Alassane Ouattara, le président du Sénat français Gérard Larcher a multiplié les entretiens avec la classe politique ivoirienne lors de sa visite à Abdijan, notamment avec des élus des partis d’opposition.
Après des semaines de bras de fer, Kaïs Saïed, le président de la République, et Rached Ghannouchi, le patron d’Ennahdha, sont enfin parvenus à un consensus sur la formation d’un gouvernement. Mais l’équilibre des pouvoirs demeure précaire.
Quatre ans après son arrivée au pouvoir, et malgré des zones d’ombres, Patrice Talon a fait mentir les cassandres. Sa méthode, certes directive, produit des résultats.
Fin décembre 2019, l’opérateur Orange-Sonatel a été condamné par la justice sénégalaise à payer 404,5 millions de francs CFA pour un litige l’opposant aux salariés de la société PCCI, spécialisée dans la relation client et prestataire de l’opérateur.
Les déclarations controversées du président français, dénonçant des « violations des droits de l’homme » au Cameroun, continuent d’alimenter la polémique au sein de l’opinion publique. Le gouvernement camerounais est sorti de sa réserve et entend rester « maître de son destin ».
L’homme d’affaires israélien Dan Gertler, au cœur d’une complexe affaire de dette à la Gécamines, a rencontré l’ancien président congolais Joseph Kabila.
L’hospitalisation en France de Cavaye Yéguié Djibril, l’actuel président de l’Assemblée nationale camerounaise, a déclenché une lutte pour son éventuelle succession au perchoir.
Poursuivi dans son pays pour tentative de déstabilisation, l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est récemment entretenu avec plusieurs personnalités réputées proches du président ivoirien.
Le président togolais Faure Gnassingbé a été réélu dimanche soir pour un quatrième mandat avec 72,36% des voix, très loin devant le candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo, qui dénonce des fraudes et revendique lui aussi la victoire, selon les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Quelques milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de la capitale économique pour dénoncer les inégalités sociales, demander la libération des « détenus politiques » et lancer un appel pour une « vraie démocratie ».
Le candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo a dénoncé des « irrégularités dans le scrutin » et envisage un second tour face au président sortant Faure Gnassingbé, en lice pour un quatrième mandat.
L’armée malienne a annoncé dimanche avoir perdu trois soldats au cours de l’attaque, qui visait un camp militaire dans le nord du pays. Cinq soldats ont également été blessés.