Les déclarations controversées d’Emmanuel Macron, interpellé par un activiste camerounais au Salon de l’agriculture sur le massacre de Ngarbuh, ont permis au régime Biya de détourner les projecteurs du théâtre des horreurs anglophones et d’entreprendre une hypothétique opération de relégitimation sur le dos de l’ancienne puissance coloniale.
Avec le mouvement de contestation entamé depuis février 2019, les Algériens ont repris leur destin en main. Mais il faudra de longues années, peut-être une génération, avant qu’ils parviennent à obtenir ce qu’ils réclament, un changement profond et pérenne.
La start-up dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) vient de signer un partenariat avec Karos, leader dans le covoiturage domicile-travail en France, pour proposer ses services sur le sol algérien. Avant de se lancer vers les marchés tunisien et marocain.
Le procès de Claude Muhayimana, accusé de « complicité par aide et assistance » de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, s’ouvrira aux assises de Paris en septembre prochain. Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, à l’origine de la plainte, revient sur les enjeux de ce troisième procès en France en lien avec le génocide des Tutsi.
Le chef du service de contre-espionnage au sein de l’Agence nationale de renseignement est mort ce lundi, dans des circonstances qui restent encore floues.
Environnement des affaires délétère, morose et peu transparent, harcèlement fiscal… Albert Yuma, le président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), a lancé une violente charge contre la politique du gouvernement. Mais aussi contre l’« ingérence étrangère » dans les questions minières.
Lorsque le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aura un candidat pour la présidentielle, toute l’équipe sera derrière lui, affirme le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural porte-parole et porte-parole du parti.
À huit mois de la présidentielle, le RHDP d’Alassane Ouattara, le PDCI d’Henri Konan Bédié et le FPI de Laurent Gbagbo n’ont toujours pas choisi leur candidat ni défini leur stratégie. En attendant que soit levée cette incertitude, les citoyens espèrent que les « vrais » sujets puissent enfin être abordés par la classe politique.
Si l’avenir judiciaire de Laurent Gbagbo est encore incertain, ses partisans au sein du Front populaire ivoirien ont amorcé un rapprochement avec ceux de Pascal Affi N’Guessan.
À huit mois de la présidentielle, les Ivoiriens, qui attendent des dirigeants des élections démocratiques et apaisées, veulent tourner la page des deux crises postélectorales.
Alors qu’un audit est en cours au ministère nigérien de la Défense, des soupçons de surfacturation et de non-livraison de matériel militaire fragilisent l’armée nigérienne. L’affaire pourrait se terminer devant les tribunaux.
À l’ombre d’un Paul Biya plus sphinx que jamais, et alors que les relations entre Yaoundé et Paris se sont brusquement tendues, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, et le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, s’affrontent pour des positions de rente et d’influence.
Réunis en huis clos à Nouakchott, en Mauritanie, les présidents Ould Ghazouani, Déby Itno, Keita, Issoufou et Kaboré ont déploré que les promesses de financement des bailleurs de fonds internationaux n’aient pas été honorées.
Le président ivoirien a fait part à son homologue mauritanien de sa satisfaction après la levée du mandat d’arrêt international visant le Mauritanien Moustapha Chafi. L’ex-conseiller de Blaise Compaoré est en effet l’un des protégés d’Alassane Ouattara.
Opposant à Mohamed Ould Abdelaziz, Moustapha Chafi connaît un retour en grâce à Nouakchott. À la mi-février, le mandat d’arrêt international « pour intelligence avec des groupes terroristes », qui le visait depuis 2011, a été levé.
Les présidents français et camerounais « se sont accordés sur la nécessité d’une enquête impartiale » sur les violences commises dans la province du Nord-Ouest, après un échange téléphonique entre les deux chefs d’État, dimanche.
Avant d’annoncer le report du scrutin législatif et référendaire sur la nouvelle Constitution, le président guinéen Alpha Condé a fait face à une intense offensive diplomatique, notamment de la part de ses homologues ouest-africains.
Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d’Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.
Elles sont au nombre de six, sur vingt ministres – un record national –, dans le nouveau gouvernement du Pays du cèdre. Et ce ne sont pas des figurantes !
Cette diplomate, ex-ambassadrice de la Suisse au Vietnam, devient directrice de la branche privée d’investissement de la Banque mondiale, chargée du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Diplômée en ingénierie d’affaires de l’Université suisse de Saint-Gall, elle remplace Mouayed Makhlouf, qui devient DG du groupe libanais Bank Audi.
Actuel directeur financier du groupe sud-africain de papeterie, il en prendra la direction en avril. Dans l’entreprise depuis dix-sept ans, cet expert-comptable est diplômé de l’Université du Cap et a exercé au sein de Deloitte et d’Anglo American, dont il a assumé la vice-présidence de la branche Corporate Finance de 1999 à 2002.
Le procès en appel de plusieurs anciens hauts dirigeants politiques et grands patrons, condamnés pour corruption, s’est ouvert dimanche devant la Cour d’Alger.
Alors que le juge devrait être le protecteur des libertés, il s’est mué, sous le poids d’un demi-siècle de régime autoritaire en Tunisie, en garant de l’ordre, soucieux d’appliquer la loi avec rigidité.
Le « président intérimaire » investi par le camp donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau, Cipriano Cassama, a renoncé dimanche à la fonction de chef d’Etat à la suite de « menaces de mort », moins de 48 heures après sa désignation, dans une déclaration à la presse.
Le report du scrutin législatif et référendaire par Alpha Condé a suscité un accueil mitigé au sein de son propre parti. Quant à l’opposition, qui continue de refuser le projet de réforme constitutionnelle et entend boycotter les législatives, elle a annoncé de nouvelles manifestations à partir du 5 mars.
L’Afrique du Sud évacuera d’ici « sept à dix jours » quelque 151 de ses citoyens de la ville chinoise de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus qui s’est étendue à une soixantaine de pays, a annoncé dimanche son gouvernement.
Selon des résultats provisoires, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a été réélu avec plus de 70 % des suffrages. Mais que fera-t-il de ce quatrième mandat ?
Le président de la RDC et l’armée congolaise ont annoncé des enquêtes pour « élucider » les « circonstances » de la mort brutale vendredi de Delphin Kahimbi, le chef du renseignement militaire congolais.