Alors qu’il n’avait cessé de répéter qu’aucun rapprochement n’était possible avec Nabil Karoui, le chef historique d’Ennahdha a conclu une alliance de la dernière chance avec le parti Qalb Tounes de l’homme d’affaires, lui permettant d’accéder à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Prochaine étape : la désignation d’une personnalité pour le poste de chef du gouvernement.
Entre une présidence étatiste et un Parlement libéral, la définition des priorités risque d’être une gageure. Il y a pourtant urgence, car la dette publique s’alourdit dangereusement.
L’ancien Premier ministre doit prendre le relais de Jean-Pierre Bemba à la tête du présidium de Lamuka alors que la coalition d’opposition semble plus divisée que jamais sur la stratégie à adopter. Il revient pour Jeune Afrique sur les défis qui attendent l’opposition.
Selon le gouvernement nigérien, la fermeture en août par le Nigeria de ses frontières avec ses voisins a entraîné une baisse de ses recettes douanières d’environ 40 milliards de francs CFA (60 millions d’euros).
Le chef historique du parti Ennahdha, arrivé en tête des législatives en Tunisie, a été élu mercredi président du Parlement. Il a bénéficié du soutien du parti de Nabil Karoui.
Le débat lancé fin octobre par le Front commun pour le Congo (FCC) sur l’éligibilité de Joseph Kabila et, plus profondément, sur une éventuelle réforme constitutionnelle a un objectif : « préparer l’opinion » et jauger la manière dont elle perçoit un éventuel retour aux affaires de l’ancien président congolais.
Jusque dans son proche entourage, les désillusions sont légion. Le président libérien George Weah gouverne au risque de s’aliéner ses proches conseillers.
L’attelage hétéroclite qui accompagne le leader libérien dans ses voyages et dans sa conduite de l’État n’est pas le fruit du hasard. Il reflète les jeux d’alliances qui l’ont mené à la présidence en janvier 2018, après trois échecs, et n’est pas pour peu dans les difficultés de la gouvernance Weah.
Après l’instauration d’un prix plancher en faveur des cacaoculteurs ivoiriens et ghanéens à la fin de l’été, les ventes de fèves ont démarré lentement, mais la filière assiste à une reprise progressive des ventes. Au Ghana, le secteur se voit encouragé par un prêt de 600 millions de dollars de la BAD et de Credit Suisse.
Longtemps tenu au silence, l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo s’apprête à donner sa version de l’une des pages les plus controversées de l’histoire du Burkina : le coup d’État de Thomas Sankara qui mit fin à son régime, le 4 août 1983.
Le Maroc et le Royaume-Uni ont signé le 26 octobre un accord censé définir les relations entre les deux pays après le Brexit. Véritable succès diplomatique pour Rabat, ce nouvel accord devrait s’appliquer à l’ensemble du territoire marocain, Sahara inclus.
Climat des affaires délétère, incertitudes politiques, soupçons de favoritisme… De plus en plus contestées, la gouvernance et l’attitude de l’ex-star du foot devenu président inquiètent investisseurs et partenaires internationaux.
Vainqueur des législatives, Ennahdha doit former un gouvernement qui devra obtenir la confiance d’une majorité de députés dans un hémicycle plus morcelé que jamais.
La réattribution par l’Éthiopie du contrat de PetroChina à Adnoc est-elle une contrepartie offerte par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, présent au conseil d’administration d’EPSE, l’importateur national de carburant, en faveur d’Abou Dhabi ?
Ils sont quadragénaires, ont déjà exercé de hautes responsabilités, mais aspirent à poursuivre leur ascension. La présidentielle de 2020 devait sonner l’heure du renouvellement. Problème : leurs aînés, aux commandes depuis trois décennies, ne semblent guère pressés de transmettre le témoin.
Le consortium singapourien-sino-guinéen décroche les blocs 1 et 2 du gisement de fer guinéen, considéré comme le plus important du continent. Il s’est engagé à construire le Tranguinéen ainsi qu’un port minéralier à Matakong.
Charles Blé Goudé, Guillaume Soro, Kouadio Konan Bertin et Mamadou Touré. Sur la scène politique ivoirienne, les quatre hommes symbolisent cette génération fatiguée de ronger son frein. Quelle est leur stratégie ? Comment voient-ils leur avenir ?
Patrimoine immatériel, goût du savoir, égalité des sexes… Pour l’économiste marocain, revenu de tous les dogmes en la matière, le progrès n’est pas qu’une affaire de chiffres et de courbes ascendantes.
Visa est en pourparlers avancés pour acquérir une participation de 20 % dans Interswitch, la plus grande société de paiements électroniques du Nigeria, valorisant celle-ci à près d’un milliard de dollars en vue de sa cotation à la bourse de Londres.
En évoquant début novembre un retrait des réserves de change du franc CFA déposées en France, le président béninois Patrice Talon a relancé le débat sur une réforme de cette devise, un chantier compliqué tant sur le plan économique que diplomatique.
Le photographe Youssef Nabil présente son univers recolorisé jusqu’au 12 janvier à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, dans les Hauts-de-France. Son ambition : pérenniser l’âge d’or sensuel du cinéma égyptien.
La tâche de trouver une équipe susceptible de convaincre la majorité des députés s’annonce ardue : Ennahdha a remporté moins d’un quart des sièges aux élections législatives et il faudra probablement cinq ou six partis pour obtenir une majorité stable. Un véritable casse-tête.
L’Africa Oil Week qui vient de s’achever au Cap a été l’occasion pour l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) de tendre la main à l’Afrique du Sud pour obtenir son adhésion, avec l’ambition d’entraîner celle de ses voisins d’Afrique australe.
Tous deux membres de la coalition Lamuka, les deux opposants congolais ont cependant une stratégie diamétralement opposée. Tandis que Martin Fayulu continue de réclamer « la vérité de urnes », Moïse Katumbi plaide au contraire pour une opposition « constructive et exigeante », en acceptant notamment que Lamuka prenne le poste de porte-parole de l’opposition.
Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d’or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des États concernés, met en garde l’ONG International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
La Russie, qui présidera en 2020 l’initiative internationale luttant contre les « diamants de guerre », veut lever l’embargo partiel pesant sur le diamant de Centrafrique, pays dont Moscou a fait le pivot de ses ambitions africaines.
La Tunisie joue-t-elle l’acte II de sa révolution ? Certainement puisque, lors des législatives et de la présidentielle d’octobre, les électeurs ont sanctionné un système obsolète et corrompu qui creuse les inégalités. Ils ont exprimé les mêmes revendications qu’en 2011, mais ils n’attendent plus de réponses, ils les exigent.