Alassane Ouattara, qui doit boucler la réforme constitutionnelle avant fin mars, se rendra d’abord à Londres pour le sommet Royaume-Uni - Afrique sur l’investissement.
Le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, déjà recadré par le président congolais Félix Tshisekedi en novembre, a été accusé par le ministre de la Justice de bloquer des fonds destinés à enrayer des pénuries dans les prisons.
Déstabilisé dans son fief par l’exode massif de ses militants, dont la plupart sont devenus la cible des milices séparatistes, le Social democratic front (SDF, opposition) se divise sur sa participation aux élections locales du 9 février.
Il est le premier président élu de l’année 2020 – proclamé comme tel un 1er janvier, difficile de faire mieux – et, déjà, l’un des plus atypiques. Le vibrionnant Umaro Sissoco Embaló, sorti vainqueur des urnes bissau-guinéennes, détonne dans le monde policé des chefs d’État où il vient de faire son entrée.
Il y a un an, Tewolde GebreMariam, directeur général d’Ethiopian Airlines, nous confiait son ambition de faire de sa compagnie un « super-connecteur mondial ». Le crash de son Boeing 737 Max, survenu en mars 2019, a durement affecté le transporteur mais n’a pas brisé son élan.
Il avait été le fer de lance de la mobilisation populaire contre la candidature controversée du président sénégalais Abdoulaye Wade, en 2012. Fadel Barro, qui a quitté la coordination de Y’en a marre en mars dernier, réfléchit à un possible avenir en politique.
Le colonel-major Issiaka Ouattara – dit Wattao – , décédé le 5 janvier, avait rencontré mi-décembre le ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour évoquer avec lui des informations faisant état de son implication dans une supposée tentative de déstabilisation de l’État.
Le décès inopiné d’Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et homme fort du régime depuis la chute de Bouteflika, change la donne pour le nouveau président. Qui a décidé de jouer la carte de l’apaisement.
La compagnie publique sénégalaise Sonacos peine à s’approvisionner en graines d’arachide face à une forte concurrence chinoise. De quoi remettre en question son plan stratégique 2020-2024 ?
Le livre « Profession diplomate » de l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière revient sur ses expériences en Afrique et au Moyen-Orient. Il se confie à Jeune Afrique sur ses années de travail au Maghreb et les liens complexes entre diplomatie et pouvoirs exécutifs.
La capacité du Cameroun à accueillir la Coupe d’Afrique des nations en 2021 suscite toujours des interrogations. Une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) est arrivée à Yaoundé lundi pour évaluer la situation.
Quelles ont été les compagnies aériennes les plus performantes dans l’année écoulée ? Jeune Afrique s’est penché sur la dernière étude publiée par OAG (Official Airline Guide), pour déterminer qui sont les bons et les mauvais élèves du continent en matière de ponctualité.
Le procès de l’ancien patron de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, de son fils Papa Massata et de quatre autres acteurs a été renvoyé ce lundi. Leur procès pour corruption sur fond de dopage en Russie, doit reprendre à partir du 3 juin prochain.
Le procureur général du Nigeria a annulé le 10 janvier une mise en demeure de 2 milliards de dollars émises il y a un an à l’encontre de l’opérateur de télécommunications pour des taxes jugées impayées. Ce litige faisait partie des derniers contentieux à régler pour MTN dans le pays.
L’année 2020 a commencé très fort dès son premier jour. Notre pauvre monde a tremblé tout au long de la semaine dernière, et l’épicentre de ce premier tsunami de l’année a été, comme souvent, le Moyen-Orient.
L’assassinat le 3 janvier à Bagdad par les États-Unis du chef de la Force Al-Qods fait craindre un nouveau conflit armé dans la région. Les États-Unis endossent et normalisent le rôle de puissance étrangère prompte à l’ingérence que leur assigne la propagande iranienne.
Le gel préventif de ses avoirs et l’ouverture d’une enquête au Portugal écornent un peu plus l’image de businesswoman à succès que s’était forgée Isabel dos Santos, la fille de l’ex-président angolais. Laquelle a déjà lancé la riposte.
Alors que le procès devant la cour d’appel de Paris de Teodoro Obiang Nguema Mangue, vice-président de Guinée équatoriale, poursuivi dans l’affaire des biens mal acquis, approche de sa conclusion, le père de l’accusé et président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo sollicite le soutien de différents chefs d’État étrangers.
Le large rejet par les députés du nouveau gouvernement intervient au terme d’âpres négociations. Habib Jemli s’est attiré les foudres des modernistes, au point d’être accusé de n’être que l’homme de paille d’Ennahdha.
Soupçonné de « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État », l’ancien président de l’Assemblée nationale est visé par un mandat d’arrêt international. Et voit ses ambitions présidentielles compromises. Désormais opposant irréductible, peut-il rebondir ?
Déjà au cœur de « l’affaire des écoutes » durant le putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, Guillaume Soro est de nouveau plongé dans la tourmente par l’enregistrement d’une conversation. Cette fois, il ne conteste pas l’authenticité des bandes.
La guerre ouverte entre le pouvoir et Soro peut-elle affecter l’armée ? L’ex-chef de la rébellion y compte encore des soutiens, que plusieurs sources estiment à environ un millier.
Verser les salaires des fonctionnaires ou percevoir les impôts par téléphone : telle est depuis le début du mois de janvier la nouvelle stratégie de la Centrafrique pour lutter contre la corruption et le brigandage. Mais cette numérisation des flux financiers n’en est encore qu’à ses prémices.
Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a passé les fêtes de fin d’année dans une cellule d’isolement de la Prison centrale de Libreville, d’où il n’a pas été extrait pour assister à la messe de Noël.
Faute d’avoir pu respecter son engagement de mettre fin aux délestages pendant les congés de fin d’année, le président du géant sud-africain de l’électricité Eskom, Jabu Mabuza, a donné sa démission.
C’est l’autre accusation qui pèse sur Guillaume Soro : l’opposant est visé par une information judiciaire pour « détournement de deniers publics, recel et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1,5 milliard de F CFA [environ 2,3 millions d’euros] ».