Ahmed Gaïd Salah a affirmé mardi 28 mai « vouloir adopter la voie d’un dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui placerait l’Algérie au-dessus de toute considération ». Le chef d’état-major ne s’est pas prononcé sur la date de l’élection présidentielle, deux jours après l’annonce du dépôt de deux candidatures au Conseil constitutionnel.
Le 29 avril, le ministre des Télécoms avait donné un mois à Vodacom Congo pour procéder au règlement de 30 millions de dollars dans le cadre du renouvellement de sa licence 2G, suite à des accusations d’« irrégularités » que l’opérateur conteste. À quelques heures de l’expiration de ce délai, aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties.
Malgré des indicateurs économiques en progression, le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie mauritanienne pointe la surreprésentation de l’État sur les marchés nationaux et des freins structurels qui empêchent le développement d’un secteur privé diversifié.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
Casablanca souffre de pollution, d’embouteillages chroniques et d’un déficit de transports en commun. Dans la capitale économique marocaine, les ambitions affichées depuis les années 2000 et les chantiers lancés ces derniers mois se heurtent aujourd’hui à une multiplication des plans et des acteurs.
Arrêté pour « tentative de déstabilisation » en 2017, le colonel Denise Auguste Barry, ministre de la Sécurité sous la transition, devra encore attendre, son procès ayant été reporté sine die.
Assoa Adou, secrétaire général de la dissidence du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo, s’est dit prêt à discuter avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), du président Alassane Ouattara.
Une escroquerie qui a causé un contretemps diplomatique entre le Kenya et les Émirats arabes unis (EAU) vient de déclencher une série d’enquêtes sur le secteur de l’or à Nairobi.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
La banque française BNP Paribas fait l’objet d’une procédure collective lancée par vingt-et-un réfugiés soudanais l’accusant d’avoir renforcé les exactions du régime entre 1997 et 2007, en traitant plusieurs milliers de ses opérations bancaires via ses bureaux new-yorkais.
Aujourd’hui, tant l’Afghanistan que le Mali sont des échecs de luttes anti-insurrectionnelles, pour lesquelles la polarisation des identités empêche un règlement solide et durable des conflits. C’est l’analyse que dresse le chercheur Arthur Stein spécialiste des guerres civiles et de la reconstruction post-conflits.
Le secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (PDS) s’est rendu mardi au palais présidentiel pour participer à l’ouverture du dialogue national organisé par le président Macky Sall. Il explique à Jeune Afrique avoir décidé « en son nom propre » de rompre avec la consigne de boycott donnée par Abdoulaye Wade.
Confronté à la crise anglophone et aux attaques de Boko Haram, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.
Crise anglophone, terrorisme, ralentissement économique… Sept mois après la présidentielle et à l’approche des législatives, le pouvoir camerounais est en difficulté. Mais ses adversaires sauront-ils en profiter ?
Tous les partis d’opposition sont d’accord pour attaquer le pouvoir de front aux élections législatives de novembre prochain. Mais pas forcément à l’unisson…
Félix Tshisekedi multiplie les accords avec des partenaires étrangers afin de les impliquer davantage dans la formation de l’armée congolaise. Une manière de tenter de réduire l’emprise de Joseph Kabila sur la hiérarchie militaire.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».
Agathon Rwasa est désormais le principal opposant déclaré au président Pierre Nkurunziza à être toujours présent dans le pays. Il y est même parvenu à faire reconnaître son parti, le Congrès national pour la liberté (CNL). Mais sa position est difficile à tenir, dans un pays cadenassé par le pouvoir.
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Si la BDEAC a bel et bien engagé des réformes pour améliorer sa gouvernance, le FMI s’oppose toujours à la reprise de mesures de soutien en sa faveur par la Banque des États d’Afrique centrale, son actionnaire de référence.
Face au cycle de violences meurtrières dans le centre du Mali et sans perspective de solution militaire, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande dans un rapport publié mardi de tenter d’établir un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans.
Rompant avec la trêve implicite et la somnolence politique habituelle durant le mois de ramadan, Nabil Karoui a annoncé lundi 27 mai dans une interview à Nessma TV, chaîne dont il est le fondateur, sa candidature à l’élection présidentielle de novembre, ainsi que la participation d’une liste associée aux législatives.
Le Soudan s’apprête à observer mardi une grève générale à l’appel de la contestation pour accroître la pression sur l’armée, qui refuse de transférer le pouvoir aux civils, plus de six semaines après avoir écarté Omar el-Béchir sous la pression de la rue.
Le chef de l’État sortant du Malawi Peter Mutharika a été proclamé lundi soir vainqueur de la présidentielle du 21 mai avec moins de 160.000 voix d’avance sur son principal rival Lazarus Chakwera, sur fond d’accusations de fraudes.
La cour martiale a condamné lundi huit militaires gambiens à des peines allant jusqu’à neuf ans de prison, pour trahison et mutinerie contre le président Adama Barrow. Deux anciens généraux de l’ex-chef de l’État Yahya Jammeh ont également été acquittés au cour d’un autre procès tenu le même jour.
En poste depuis 2016, le directeur général de la compagnie camerounaise Camair-Co, Ernest Dikoum, laissera sa place au président du conseil d’administration, Louis Roger Njipendi Kouotou, auquel il s’était plaint début mai des problèmes de trésorerie du transporteur.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Premier pollueur du continent africain, et quatorzième au rang mondial selon Greenpeace, l’Afrique du Sud va mettre en place dès le 1er juin cette mesure écologique destinée à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Une première sur le continent.
Peu avant sa nomination au poste de nouveau ministre malien chargé des Réformes institutionnelles, Amadou Thiam présidait encore l’ADP-Maliba, parti arrivé troisième à la dernière présidentielle. Au gouvernement, le ministre âgé de 35 ans hérite du brûlant dossier de la révision de la Constitution, un pilier important de la mise en œuvre de l’accord de paix. Portrait en cinq points.