Le 2 avril, BMCE Bank of Africa a annoncé un plan stratégique de 5 milliards de dirhams pour renforcer son capital, un changement de nom d’ici la fin de l’année… et des résultats en baisse.
Le Conseil constitutionnel algérien a acté mercredi 3 avril la vacance du pouvoir, suite à la démission la veille d’Abdelaziz Bouteflika. Les deux chambres du Parlement doivent désormais se réunir pour valider l’intérim confié pour 90 jours au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Avant une élection présidentielle à la date encore incertaine. Analyse.
La démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste de président, dans la soirée du mardi 2 avril 2019, marque la fin de vingt ans de règne. Elle fait suite à un énième coup de pression de l’armée algérienne, survenu quelques minutes plus tôt, et qui confirme le poids de cette institution dans les jeux de pouvoir algériens.
Après un mois de contestation exemplaire, les Algériens se réveillent, pour la première fois en 20 ans, sans Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays mais, la joie passée, n’entendent pas baisser la garde et veulent désormais obtenir le départ de tout le « système » au pouvoir.
Un médecin militaire français a été tué au Mali à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé » au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte « contre les groupes armés terroristes », a annoncé mardi la présidence française.
Le président algérien a notifié au Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat, selon l’agence de presse officielle APS. Cette annonce intervient quelques minutes après que l’état-major de l’armée a sommé Abdelaziz Bouteflika de partir sur-le-champ.
Dans un communiqué publié mardi soir, l’armée rejette le texte diffusé la veille par la présidence, dans lequel Abdelaziz Bouteflika s’engageait à quitter la présidence avant le 28 avril, car elle estime qu’il émane de « forces non constitutionnelles ». L’état-major appelle à « appliquer immédiatement » les articles 7, 8 et 102 de la Constitution, prévoyant la destitution du président.
En avril 1994, sur sa colline, le chef des tueurs lui avait accordé un sursis délétère : il serait épargné jusqu’à ce que tous les Tutsi des environs aient été exterminés. Charles Habonimana a survécu par miracle, et livre, dans « Moi, le dernier Tutsi », le récit du génocide au Rwanda vu par l’enfant de 12 ans qu’il était alors.
Gracié le 13 mars dernier, l’opposant Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), est finalement sorti de son silence en prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi et en suggérant la tenue d’un dialogue qui mettrait fin à la « crise de légitimité des institutions et des animateurs ».
Greenpeace a affirmé mardi que 24 contrats forestiers en RDC, couvrant 4,5 millions d’hectares dans ce pays qui abrite la deuxième forêt tropicale la plus importante au monde, étaient « nuls et non avenus », faute de présentation de plans d’aménagement dans les délais légaux.
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) vit des heures difficiles alors que le pays connaît un mouvement de protestation populaire sans précédent. Après la démission de son président, Ali Haddad, jeudi 29 mars, Hocine Metidji a refusé d’assurer l’intérim, comme prévu dans les statuts de l’organisation.
Salaire confortable, indemnités en tout genre, avantages en nature… Élus, ministres et hauts fonctionnaires bénéficient de revenus et de privilèges substantiels. Souvent en toute opacité. Enquête.
Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la RDC prend résolument le virage d’une démocratie consolidée. Pour le député Patrick Muyaya Katembwe, trois raisons laissent croire en la réussite du nouveau président de la République.
Quatre-vingt neuf escrocs sur Internet ont été interpellés en 2018 en Côte d’Ivoire, selon l’instance ivoirienne de régulation de la téléphonie. Le montant du préjudice s’élève à 5,5 milliards de francs CFA.
L’absence de listes d’opposition aux législatives du 28 avril semble désormais acquise. Après l’échec des discussions menées à l’Assemblée nationale, les forces en présence s’accusent mutuellement de multiplier les stratégies dilatoires. Et les regards se tournent vers le président Patrice Talon.
La banque mauricienne vient de lever deux lignes de crédit d’un montant total de 800 millions de dollars (713 millions d’euros), qui doivent lui permettre de « répondre à ses besoins généraux », notamment en matière de commerce international.
À partir de ce mois d’avril, le pavillon français passe de 14 à 17 dessertes hebdomadaires sur la ligne Paris-Abidjan-Paris. Une augmentation des cadences permise par le remplacement de la flotte de cinq A380 par des appareils plus petits.
L’ancien président Liamine Zéroual sort du silence. Dans un texte rendu public mardi, il confirme avoir bel et bien été invité à une rencontre avec l’ex-patron du renseignement, Mohamed Mediène, qui lui a demandé de présider une instance de transition. Une proposition qu’il affirme avoir refusé.
Le visa obtenu par Éric Dupond-Moretti, l’avocat de l’opposant camerounais Maurice Kamto, interpelle Yaoundé, le Centrafricain Patrice-Édouard Ngaïssona a fait appel à l’avocat Simplice Zokou Seri… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Macky Sall a prêté serment pour un second mandat devant quelque 3 000 personnes, parmi lesquels une quinzaine de chefs d’État africains. Il a promis de « renforcer les acquis » du Plan Sénégal émergent, et a affiché sa volonté d’ouvrir un dialogue national « ouvert à toutes les forces vives du pays ».
Sans surprise, le président sortant a été réélu à la tête de l’Union des Comores dès le premier tour, une victoire validée par la Cour suprême. Fort de la réforme de la Constitution, il a désormais les coudées franches.
Le juge d’instruction Serge Tournaire est en charge de deux dossiers concernant Djibouti. Le premier porte sur l’opposant djiboutien Mohamed Kadamy, qui réside en France, le second sur le volet djiboutien du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Selon le « Washington Post », les enfants de l’éditorialiste, assassiné début octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, auraient reçu des maisons à plusieurs millions de dollars chacune et des versements mensuels supérieurs à 10 000 dollars (8 900 euros).
L’accord négocié n’est pas foncièrement une mauvaise chose. Mais, dans la culture politique arabe, la quête de « consensus » a souvent pour fonction de mettre sous le boisseau les désaccords politiques et d’établir un compromis mou synonyme d’immobilisme gouvernemental.
L’important remaniement à la tête des institutions militaires et la mise à l’écart d’ex-chefs rebelles portent en partie la marque du nouveau chef d’état-major. Portrait d’un homme à poigne.
Célestine Ketcha-Courtès, la très médiatique édile de Bangangté (ouest du Cameroun), a cédé son fauteuil de maire pour se consacrer pleinement à sa tâche de ministre de l’Habitat et du Développement urbain. Et ça se voit !
Un chasseur pourrait être condamné pour avoir abattu, au Sénégal, un hippopotame protégé. Mais l’animal ne constituait-il pas une menace ? La responsabilité de l’abattage n’est-elle pas politique ? Les questions sont soulevées…
La démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste de président, à moins d’un mois de la fin de son mandat, rappelle des épisodes historiques similaires en Algérie. En effet, le départ anticipé du pouvoir n’est pas inédit : avant lui, Chadli Bendjedid et Liamine Zéroual, deux de ses prédécesseurs, avaient suivi la même démarche.
Le rapport préliminaire sur le crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars au sud-est d’Addis Abeba, est attendu « probablement » cette semaine, a-t-on appris lundi auprès du ministère du Transport.