Le ministre zimbabwéen des Finances a annoncé la privatisation future de cinq entreprises d’État, avec l’obectif de mobiliser 350 millions de dollars. C’est une nouvelle étape du « Programme transitoire de stabilisation » engagé en 2018 par Emmerson Mnangagwa.
Avant de quitter ses fonctions à la tête de la mairie de Libreville et de rejoindre le ministère de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda aurait accumulé des dettes, selon ses détracteurs. Les syndicalistes ont pressé son successeur de lancer un audit afin de tirer la situation au clair.
Le compte Twitter présenté comme celui de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie de l’Algérie, est un faux, a déclaré mardi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Emmanuel Ngafeson, ancien secrétaire d’État en charge de l’Administration pénitentiaire, a été enlevé dans la nuit du 19 mars par des individus encore non identifiés. Un kidnapping qui s’ajoute aux autres opérés ces derniers jours dans les zones anglophones, où un répit semblait avoir été observé depuis plusieurs semaines.
Pour la dernière commémoration de l’indépendance tunisienne de son quinquennat, Béji Caïd Essebsi (BCE) s’est gardé de faire un bilan ou des annonces importantes, profitant plutôt de ses 52 minutes de prise de parole pour régler quelques comptes, notamment avec le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
Incarcéré en juillet 2008 à La Haye, où il a été jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis acquitté en juin 2018, Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, réclame un dédommagement à la Cour pénale internationale.
Après vingt ans de travaux, quatorze pays de la Cedeao seront bientôt interconnectés. Un projet dont le succès dépendra de la solvabilité des opérateurs nationaux.
Le massacre de Yumbi mi-décembre en République démocratique du Congo « a été instrumentalisé par certains acteurs politico-administratifs locaux », a reconnu Kinshasa pour la première fois, en livrant de nouveaux détails atroces.
À la fin de 2018, le gouvernement malien a engagé une réforme territoriale et administrative fortement contestée dans le pays, sur la forme comme sur le fond.
Dans le bastion de la rébellion, les symboles de l’État sont désormais bien présents. Mais l’administration ne fonctionne toujours pas, et les groupes armés font la loi.
Après quatre mois de blocage, le gouvernement a enfin pris la décision de convoquer, samedi, le conseil municipal de la mairie du Plateau, à Abidjan, en vue de l’élection de Jacques Ehouo. Mais ce dernier, inculpé pour détournement de deniers publics, pourrait cependant être révoqué après son installation.
Nommé administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Justin Inzun Kakiak, l’ancien n°2 de Kalev Mutond, notamment sous sanctions de l’UE, est connu pour sa discrétion et sa longue carrière dans ce service. S’il aura la lourde tâche de redorer l’image de la très critiquée Agence, sa nomination ne fait pas l’unanimité auprès de la société civile.
Depuis plusieurs années, le royaume est la cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de « la blanche » vers le marché européen. Une offensive que les services antidrogues s’emploient à contrecarrer.
Le Tribunal criminel spécial (TCS) a prononcé mardi quatre nouvelles condamnations à l’encontre de Gervais Mendo Ze, Polycarpe Abah Abah, Jean-Marie Akono Ze et Jean-Paul Amang Bitegni, dans le cadre de détournements de fonds publics à la télévision nationale CRTV.
Plusieurs personnalités de la société civile marocaine s’apprêtent à lancer un nouveau mouvement politique baptisé Koulchi Moumkine (« Tout est possible »).
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé mardi soir des changements à la tête de la très redoutée et très critiquée Agence nationale de renseignements (ANR) avec le départ de son patron, sous sanctions de l’Union européenne.
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
L’absence d’accord sur le Nil entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Égypte pourrait avoir de « graves conséquences humanitaires », alors qu’un immense barrage construit par Addis Abdeba inquiète Le Caire, a estimé mercredi le cercle de réflexion Crisis Group dans un rapport.
L’ancien ministre de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo’o a été arrêté début mars. Quelles sont les vraies raisons de la disgrâce de celui qui apparaissait comme l’héritier présomptif de Paul Biya ?
Qui sont les chefs d’État qui n’ont pas été invités aux 25e commémorations du génocide des Tutsis à Kigali ? Sous quels auspices se profile la visite de Louise Mushikiwabo à Kinshasa ? Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Onze des quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix centrafricain ont exigé la démission du premier ministre Firmin Ngrebada et souhaitent « discuter directement avec le Président de la république ».
Denis Sassou Nguesso (DSN) avait invité plusieurs personnalités à Oyo, le 10 mars dernier. L’ancien dirigeant du FMI Dominique Strauss-Kahn, le patron de presse français Matthieu Pigasse ou encore l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi étaient notamment présents.
Le gouvernement rwandais figure parmi les quatre investisseurs qui ont permis à la firme américaine OneWeb, pionnière du secteur de la New Space, de lever 1,25 milliard de dollars pour lancer des mini-satellites afin de donner accès à internet sur l’ensemble du globe.
Risque sécuritaire, incapacité du mouvement à se structurer, absence d’alternative… Après presque un mois de mobilisation, le politologue Noureddine Bekkis analyse la contestation populaire historique qui secoue l’Algérie. Pour lui, « tous les scénarios sont possibles ». Entretien.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
Des fausses transactions, à hauteur de 6,5 milliards d’euros, pour gonfler artificiellement la valeur de l’entreprise : c’est le résultat de l’enquête de quatorze mois menée par PwC, après l’effondrement spectaculaire du géant sud-africain de la distribution Steinhoff. La direction actuelle pointe la responsabilité de Markus Jooste, l’ancien directeur général.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
La Cour d’appel de Fès a décidé mardi de renvoyer le procès du dirigeant du PJD au 14 mai, tout en joignant son dossier à l’affaire initiale pour laquelle il avait été condamné en 1994.