Messaoud Ould Boulkheir, leader historique de la lutte antiesclavagiste et ancien président de l’Assemblée nationale, a apporté son soutien à Mohamed Ould Ghazouani, le candidat du pouvoir à la présidentielle de juin prochain.
L’armée a été déployée face aux contestataires dans la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir, au Soudan. Au moins 13 personnes ont été tuées, selon un bilan encore très provisoire.
En démissionnant après plus de cinq années à la tête du ministère de la Justice, Cheick Sako laisse derrière lui un bilan en demi-teinte, marqué cependant par d’importantes réformes et plusieurs avancées dans l’affaire emblématique du massacre du 28 septembre 2009.
Pour le réalisateur tchadien d’« Un homme qui crie », Prix du jury en 2010, le Grand Prix du Festival de Cannes 2019 décerné à la Franco-Sénégalaise Mati Diop pour « Atlantique » marque un véritable passage de témoin entre générations de cinéastes africains.
Pour sa première évaluation du pays, l’agence de notation américaine lui attribue la note de B/B (spéculatif), avec perspective stable, et pointe les nombreux freins à la venue des investisseurs privés sur lesquels repose l’essentiel du financement du Plan de développement national (PND).
À Béoumi, à 60 kilomètres à l’ouest de Bouaké, les tensions restent vives, deux semaines après les affrontements intracommunautaires entre populations baoulé et malinké qui ont fait quatorze morts, une centaine de blessés et 500 déplacés. Reportage dans une ville où les appels au dialogue peinent à calmer des rancœurs tenaces exacerbées par des discours politiques enflammés.
Moins de deux ans après sa nomination, Vuyani Jarana, le directeur exécutif de South African Airways a posé sa démission, estimant que sa stratégie de redressement de la compagnie nationale sud-africaine est compromise par le manque de financement de l’État et une bureaucratie excessive.
Trésorerie en berne, lignes abandonnées, bisbilles avec le gouvernement… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co, qui vient de licencier son directeur général, peut craindre le pire.
Fort de la confiance du roi Mohammed VI, le patron de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire est en première ligne sur tous les fronts sécuritaires du royaume. Portrait d’un serviteur de l’État aussi secret qu’incontournable.
De prime abord, les trois grands blocs qui devraient s’affronter à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire ressemblent fort à ceux qui avaient concouru en 2010. Pourtant, les dynamiques politiques ne sont plus du tout les mêmes. Décryptage.
En vue de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire doit chasser les vieux démons qui fragilisent la paix dans le pays. Seule la transparence du jeu politique permettra d’éviter de nouvelles violences postélectorales.
L’ex-chef de guerre et opposant Jean-Pierre Bemba a annoncé lundi son retour en République démocratique du Congo pour le 23 juin, sans préciser le rôle qu’il entend jouer face au président Félix Tshisekedi qui doit désigner un gouvernement en coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Amadou Soumahoro, actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, espère obtenir la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, début juillet, avec le soutien du président Alassane Ouattara. Un siège qui devait échoir à Guillaume Soro.
L’ancien président congolais, qui continue de peser fortement sur la scène politique, a également relancé ses affaires dans les secteurs des mines, de l’élevage et du transport fluvial.
Des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont été arrêtés dans plusieurs villes du pays après avoir pris part, samedi, à des marches pacifiques de protestation avec pour mot d’ordre « Non au hold up électoral ». Mamadou Mota, vice-président du MRC, a notamment été interpellé.
Le Conseil militaire à la tête du Soudan tente lundi de faire disperser « par la force » le sit-in à Khartoum où des milliers de manifestants réclament le transfert du pouvoir aux civils, selon le mouvement de contestation.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
Ce week-end, Youssef Chahed a été officiellement élu président de Tahya Tounes, un parti lancé en janvier par ses supporters. Cette désignation ajoute à la confusion politique actuelle, le chef du gouvernement entretenant toujours le flou quant à sa candidature au scrutin présidentiel de novembre prochain.
S’il a longtemps été sur le devant de la scène, c’est désormais en coulisses que Bruno Amoussou exerce toute son influence. Portrait d’un conseiller aussi craint que respecté.
Le Conseil constitutionnel en Algérie a jugé la présidentielle « impossible » à organiser, après le rejet des deux seules candidatures à ce scrutin prévu le 4 juillet, a annoncé dimanche la télévision nationale.
L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.
BNP Paribas a fait du Maroc sa principale base logistique pour « la gestion des 100 millions d’euros d’investissements consacrés à la refonte du système d’information de ses activités » en Afrique francophone.
L’opposant historique Étienne Tshisekedi a été inhumé samedi 1er juin, près de Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée au stade des Martyrs, dans la capitale congolaise, en l’absence de l’ex-président Joseph Kabila et des principales figures d’opposition. La plupart des chefs d’État des pays voisins ont, en revanche, fait le déplacement.
Une personne est morte et dix autres ont été blessées samedi après des «tirs des forces régulières» près du siège de l’armée à Khartoum, au Soudan, selon des médecins proches de la contestation. Des milliers de manifestants y tiennent un sit-in depuis des semaines.
Entre 1996 et 2016, seules 13 déchéances de nationalité ont été prononcées pour terrorisme, dont cinq en 2015, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
L’ancien vice-président Saulos Chilima, arrivé troisième à la présidentielle au Malawi, a saisi la justice pour obtenir l’annulation du scrutin remporté par le chef de l’État sortant Peter Mutharika, a annoncé samedi son parti.
Quatre des cinq candidats de l’opposition en Mauritanie ont averti vendredi des risques de « hold-up » électoral lors de l’élection présidentielle du 22 juin après l’attribution du marché de l’impression des bulletins de vote à une société mauritanienne appartenant à un proche du pouvoir.
Des centaines de personnes ont manifesté vendredi à Khartoum pour soutenir les militaires à la tête du pays et pour le maintien de la charia, en réponse au mouvement de contestation qui réclament le transfert du pouvoir aux civils.