Les Béninois ont commencé à voter dimanche pour élire leurs 83 députés, un scrutin auquel ne participe pas l’opposition. L’accès aux réseaux sociaux depuis les téléphones mobiles a par ailleurs été suspendu.
Les négociations de paix « piétinent » entre l’État sénégalais et la rébellion indépendantiste de Casamance, a déploré samedi l’un de ses principaux chefs, Salif Sadio, dans une déclaration recueillie par l’AFP.
Alors que les pays de la Cedeao augmentent le prix des paquets de cigarettes, le leader mondial du tabac négocie un cadre fiscal spécifique pour son nouveau produit électronique.
Avant de quitter le pouvoir, Abdelaziz Bouteflika a demandé « pardon » aux Algériens. Mais le président sortant, dont le règne restera marqué par les événements du « printemps noir », a failli dans sa mission.
La prestation du rappeur franco-ivoirien Kaaris au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) à Abidjan, dans la nuit du samedi à dimanche, a dégénéré en violences après un mouvement de foule, faisant quelques blessés légers.
L’opposant camerounais John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF), a été libéré quelques heures après avoir été enlevé, samedi 27 avril, par des individus non identifiés, alors qu’il se rendait dans la ville de Kumbo.
Il y a 25 ans jour pour jour, l’Afrique du Sud organisait ses premières élections démocratiques, mettant un point final à l’apartheid. Un quart de siècle plus tard, la population n’est pourtant « pas libre » à cause de la pauvreté qui gangrène le pays, a déploré le président Cyril Ramaphosa.
L’armée malienne, accusée par un groupe armé allié et un élu d’avoir exécuté sommairement mercredi trois personnes dans le nord du pays, a démenti et ouvert une enquête, a-t-on appris samedi.
Six personnes, dont cinq enseignants burkinabè, ont été tuées par des jihadistes vendredi soir à Maïtaougou, une localité située dans la province du Koulpélogo, dans la région du Centre-Est, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
L’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola a fait 900 morts depuis août dans l’est de la République démocratique du Congo où l’insécurité et les résistances entravent la riposte, selon un dernier décompte des autorités sanitaires.
La campagne des élections législatives du 28 avril s’est achevée vendredi soir. À Cotonou, en l’absence de l’opposition, la mobilisation n’a pas été au rendez-vous.
Le président togolais Faure Gnassingbé a salué vendredi le « professionnalisme » des forces de défense et de sécurité pour avoir démantelé ces derniers mois des « cellules terroristes » dans le pays.
À 22 ans, Alaa Salah est devenue l’icône de la contestation au Soudan ayant conduit à la destitution du président Omar el-Béchir. Comme des milliers d’autres manifestants, elle restera mobilisée tant qu’un pouvoir civil n’est pas instauré, affirme-t-elle dans un entretien à l’AFP.
La Cour des comptes a épinglé Ennahdha pour avoir bénéficié de dons suspects, qui auraient été versés par des personnes décédées, et utilisés pour financer la campagne du parti aux élections municipales de 2018. Ennahdha évoque de son côté des « erreurs » dans les noms des donateurs.
Les grandes manœuvres dans l’industrie pétrolière américaine ont connu une brusque accélération mercredi avec l’offre de rachat d’Anadarko Petroleum, présente dans quatre pays africains et l’un des principaux partenaires de la Sonatrach en Algérie, par Occidental Petroleum. Une mise de 57 milliards de dollars, bien supérieure à celle proposée par Chevron.
Le 27 avril 1994, les premières élections multiraciales consacraient la fin de l’apartheid. Un quart de siècle plus tard, les tensions raciales persistent pourtant en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, 25 ans après la prestation de serment du président Nelson Mandela, la désillusion ambiante n’a rien d’une nostalgie amnésique. Les faits démontrent que les espoirs suscités par « Madiba » ont été légitimement déçus.
Bamako a sollicité le marché financier régional pour une émission obligataire qui a permis de mobiliser 16,5 milliards de F CFA. Pour 2019, l’État malien compte mobiliser 520 milliards de F CFA via l’émission de titres publics destinés à financer des projets de développement.
Ancien arbitre de tennis tunisien, Adel Aref est aujourd’hui le directeur de cabinet du président du Paris Saint-Germain (PSG), Nasser al-Khelaïfi, lui-même ancien tennisman professionnel. Portrait.
Des soldats de l’armée malienne sont accusés par plusieurs témoins d’avoir tué et brûlé trois personnes entre Gossi et Gao, dans le nord du pays. Un porte-parole de l’armée affirme que des investigations sont en cours afin d’identifier les responsables.
Quelque 5 millions de Béninois sont appelés aux urnes, dimanche, pour des élections législatives inédite dans le pays depuis l’avènement du multipartisme : aucune liste d’opposition n’y participe. Au terme d’une campagne qui a vu monter les tensions politiques, les craintes de perturbations du scrutin, voire de violences, sont réelles.
La relève politique en Tunisie se met en place. À 40 ans, Selim Azzabi est le coordinateur général de Tahya Tounes, qui tient son premier congrès constitutif le 28 avril. Ce proche de Béji Caïd Essebsi a été de tous les partis modernistes avant de créer la formation.
L’ancien président de la transition en Guinée, Sékouba Konaté, peine à renouveler son passeport en France, où il réside. Pour contourner ces difficultés, il en a appelé à Macky Sall pour obtenir la nationalité sénégalaise.
Le gouvernement marocain a signé jeudi un « nouvel accord social » avec le patronat et les principaux syndicats du pays. Il prévoit notamment une augmentation de 10% du salaire minimum sur deux ans à partir de juillet.
Le mouvement social qui a secoué la cité minière de Jerada, dans l’est du Maroc, a poussé l’État a remettre cette région au centre des préoccupations, de peur de voir naître un écho au Hirak du Rif. Mais la trêve sociale ne sera durable que si les projets industriels continuent d’affluer.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Soulagé mais « préoccupé », l’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo arrêté le 11 avril au Tchad et libéré mercredi, est arrivé à Malabo où il a retrouvé sa famille et les militants de son parti.
De nombreux manifestants se sont une nouvelle fois rassemblés vendredi pour réclamer le départ du régime d’Abdelaziz Bouteflika dans son intégralité. Une mobilisation qui s’inscrit sur fond de limogeages parmi les proches de l’ex-président et d’incarcérations dans des affaires de corruption présumée.