Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Les protestations se succèdent au Cameroun depuis l’adoption par le Parlement européen d’une résolution visant la situation politique et les abus des droits de l’homme dans le pays, dont l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto. Les autorités de Yaoundé se disent néanmoins prêtes à discuter de ces sujets avec leurs partenaires européens.
Créée en un temps record avant la présidentielle, la compagnie va développer son réseau de dessertes et ouvrir son capital alors que son directeur général passe le relais.
La commercialisation de l’anacarde bat de l’aile en Côte d’Ivoire. Entre grogne des producteurs et grève des acheteurs, le gouvernement tente de sauver une campagne dont le déroulement commence à se politiser.
Le président congolaisi a reçu à Washington des proches de l’un des deux experts de l’ONU assassinés en mars 2017, ainsi que la veuve de Floribert Chebeya, assassiné en 2010. Il leur a promis « d’intervenir au cas où il y aurait blocage » dans le déroulement des procédures.
Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Rafik Khalifa… Retour sur les affaires qui mettent à mal de nombreux hommes d’affaires algériens, dont le milieu est touché par une grande purge.
Redevenu simple député, l’ex-président de l’Assemblée nationale est isolé. Pourtant, il ne semble guère disposé à s’effacer. Dans sa ligne de mire, la présidentielle de 2020. Enquête sur un ambitieux contrarié que Jeune Afrique a rencontré en exclusivité près de Bouaké.
C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
S’il a perdu son allié Blaise Compaoré en 2014, Guillaume Soro peut toujours compter sur un carnet d’adresses bien rempli. De Mohammed VI à Faure Gnassingbé en passant par Teodoro Obiang, tour d’horizon des chefs d’État avec lesquels l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne entretient des liens.
Dans deux semaines, les Sud-Africains sont appelés à élire leur président. Comme depuis 1994, la victoire semble assurée au parti au pouvoir, l’African National Congress, et son candidat Cyril Ramaphosa. Et comme depuis une quinzaine d’années déjà, c’est dans la rue que se noue la relation toute particulière que le mouvement de libération entretient avec ces partisans.
La révision constitutionnelle controversée permettant la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi, qui renforce ses pouvoirs et ceux de l’armée égyptienne, a été approuvée par référendum à 88,83%.
L’agro-industriel Olam a lancé une offre de rachat en direction de Dangote Flour Mills, filiale de l’empire commercial d’Aliko Dangote. Elle propose 319 millions d’euros pour acquérir l’ensemble du capital de la filiale nigériane, sur une base sans dette ni liquidité.
Alors que le pays fait face à une dégradation de la situation sécuritaire, en particulier dans le Centre, la nomination de Boubou Cissé au poste de Premier ministre a surpris, tant son profil d’économiste est aux antipodes de celui de sécurocrate de son prédécesseur Soumeylou Boubèye Maïga.
Le diplomate Jules-Armand Aniambossou, proche du président français Emmanuel Macron, prendra ses fonctions à l’ambassade de France en Ouganda d’ici à fin mai.
Pour se rendre en Espagne à la mi-avril, l’ancien dirigeant angolais José Eduardo dos Santos a préféré voyager avec TAP Air Portugal plutôt qu’avec la compagnie nationale aérienne de son pays.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement d’une « cellule terroriste » composée de six « partisans » du groupe État islamique (EI), soupçonnés de vouloir commettre des actes terroristes.
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Avant la plainte de l’État du Gabon, déposée le 7 février 2018 en Suisse contre Guido Santullo pour corruption d’agents publics étrangers et blanchiment d’argent, l’homme d’affaires italien, décédé le 27 août de la même année, faisait déjà l’objet de soupçons de la part de la justice helvète.
L’ancien et le nouveau président congolais se sont de nouveau rencontrés, lundi. Ils ont notamment évoqué ensemble la désignation du prochain Premier ministre. Joseph Kabila, qui proposait initialement le nom d’Albert Yuma, aurait « pris acte » du refus de Félix Tshisekedi, et proposé d’autres noms.
Le Malawi, le Ghana et le Kenya donnent le coup d’envoi à l’introduction du vaccin le plus avancé contre le paludisme. Une « lueur d’espoir », se félicite Matshidiso Moeti, directrice régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le ministre ivoirien de la Défense joue les bons offices entre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, qui souhaite rentrer au Burkina Faso.
Consécutives à l’opération militaire lancée début avril par le maréchal Khalifa Haftar pour prendre Tripoli, les violences en Libye commencent à engendrer des déplacements internes de population, et augmentent les passages au poste-frontière avec la Tunisie voisine, qui craint un afflux d’immigrés similaire à celui de 2011.
Des chefs d’État africains réunis sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine, ont appelé mardi à une « transition pacifique et démocratique » d’ici trois mois au Soudan. le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait posé un ultimatum de quinze jours aux militaires.
Réélu à la tête de la Chambre des représentants, le socialiste Habib El Malki fait le bilan de son premier mandat et annonce ses priorités pour celui qui s’ouvre. Favorable à la retraite des parlementaires, il détaille leur rôle dans la diplomatie du Maroc et annonce l’arrivée en 2021 d’une chaîne de télévision parlementaire.
L’agence de notation Standard & Poor’s maintient la note « B » attribuée à la dette souveraine du pays, à long et à court terme, mais elle s’inquiète d’une hausse des risques budgétaires et sécuritaires.